750 grammes
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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 10:13

Carrelet rôti aux câpres

Petit Jacquot se réveille en sursaut… en sueur… il a fait un cauchemar !... oui c’était un cauchemar !... il se sent mieux… c’était un affreux cauchemar !

Encore ébouriffé de sommeil, il se dirige vers la cuisine en roumèguant*, attiré par l’odeur du café de Cricri !... A peine le temps de dire bonjour son regard est attiré par le journal… Midi Olympique le journal du rugby !...  Et là en page région… non pas dans la page du top 14…  en régional  un gros titre :

Pamiers a mis une bouffe* à St Girons… les avants ont cagué*… les lignes arrières ont brassegé*

Boun Diou ! Ça n’était pas un cauchemar… son équipe… pour laquelle il se dévoue 6 jours sur 7… l’équipe de son enfance… dont il a porté le maillot a été piétinée par Pamiers l’ennemi juré !
Maintenant il se souvient… le match… les vestiaires … le retour en car… Oh bien sûr il a fait la troisième mi-temps mais le cœur n’y était pas… Oui !... il a chanté l’hymne du Couserans… mais comment chanter juste quand on a en tête les 5 essais encaissés… dont un marqué en coin par le pilier adverse après avoir mis un tampon au ¾ et piétiné l’arrière que ce grand couillon il en pleurait sa mère avec bimbarolles* dans les yeux !...
Il se souvient que le petit jaune n’avait pas de goût… sauf à partir du quatrième… Oui Petit Jacquot avait la cuque* après le match… il avait la cuque ce lundi matin… il aurait la cuque toute la semaine !... et on y pourrait rien changer !

Après un grand café… un bout de saucisson et une petite omelette aux cèpes… (Oui le chagrin lui donne faim à Petit Jacquot !)… il y voyait plus clair… aujourd’hui lundi… il n’irait pas au stade… la blessure est trop fraîche… elle est béante ! Non il allait rendre visite à Guette… sa belle-mère… Comme tous les lundis il irait tchapper* chez elle …

 Rien de tel que la cuisine de Guette pour remonter le moral… elle lui aura certainement préparé son plat favori… ou un autre ça lui était égal à Petit Jacquot il aimait tous les plats de Guette !...

A peine la voiture garée les parfums de cuisine lui ont chatouillé les narines… Ah la vie est belle quand même… vite à table… Alors Guette qu’est-ce que tu m’as mijoté ?

  Eh bien dit-elle avec son accent ariègeois : « je t’ai fait du pâté… du ragoût de sanglier comme tu aimes… mais je l’ai fait trop cuire il est un peu en bouillie… et comme dessert je t’ai battu des œufs   en neige… avec une semoule au caramel ! »

Là !... C’en est trop ! Petit Jacquot n’en peut plus… il est escané*… ses épaules sont secouées par de gros sanglots… il s’écroule sur le bout de la table…du pâté… comme celle prise par son équipe… en bouillie comme sa ligne d’avants… battu  comme sur les touches… il se souvient de ses lignes arrières qui pédalaient dans la semoule et du caramel pris par son ¾ qui filait à l’essai !... Guette lui a mis la main sur l’épaule 
« Il faut être fort Petit Jacquot !... tchappe un peu… l’année prochaine on les aura les minables de Pamiers ! »

Eh oui !... il a tchappé Petit Jacquot parce que la cuque ne lui ne coupe pas l’appétit… mais le cœur n’y était pas encore… il lui faudrait du temps… et beaucoup de visites chez Guette pour qu’il retrouve son entrain et sa bonne humeur ! Et pour qu’il crie : « Allez St Girons… vive le Couserans libre !... »

(Les personnages de cette histoire sont fictifs !... bien sûr… toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existées  serait… naturellement… pure coïncidence)

*Lexique ariègeois :

Rouméguer : grommeler, grogner

Avoir la cuque : être de mauvaise humeur

Tchapper : manger

Avoir des bimbarolles dans les yeux : voir 36 chandelles

Caguer : Chi…, rater quelque chose

Brasseger : remuer les bras dans le vide

Escané : tué, mort


Ingrédients pour 2 pers :
- 1 carrelet de 600 g
- 1 oignon rouge
- 2 tomates
- 2 c.à.s de câpres
- 2 gousses d'ail
- 20 cl de coulis de tomates
- 10 cl de vin blanc sec


- Après l'avoir haché, mettre l'oignon à fondre dans un plat allant au four avec deux cuillérées d'huile d'olive.





- Concasser les tomates et les ajouter à l'oignon haché, laisser mijoter quelques instants.



- Mouiller avec le vin blanc.






- Ajouter le coulis de tomates, bien mélanger.



- Puis mettre les câpres. Mélanger à nouveau.





- Disposer la carrelet dans le plat et mettre au four chaud 180° pendant 12 à 15 minutes.



- Servir en filets nappés de sauce après avoir rectifié l'assaisonnement.
- Un peu de riz blanc en accompagnement... et un petit Muscadet bien fruité !

   Bon appétit ... bien sûr !
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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 14:56



Je pars en voyage
Avec pour bagage
Dans ma petite musette
Cinq ou six chaussettes

Deux ou trois chemises
Ma plus belle mise
Moi je pars pour l'Italie

Salut les copains
N'ayez pas de rancune
L'Italie c'est loin
Mais ce n'est pas la lune... etc....

Oui !... j'en fais beaucoup pour 1 semaine de croisière et 3 jours à Venise... mais j'ai révisé mon italien : spaghetti... antipasti... gélatti...asti spumante !... je crois que je suis au point ! Promis je vous raconterai et je publierai quelques photos !...
A bientôt !

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 18:02

Queue de lotte rotie aux cèpes et aux noix

Dans le grand nord canadien, en pleine forêt,  un homme blanc coupe du bois de chauffage… un chef indien vient à passer !...

« Dis moi grand chef… toi qui connais bien la nature… peux-tu me dire si l’hiver prochain sera rigoureux ? »

Le chef indien regarde le bucheron… regarde le bois… regarde les oiseaux qui planent au-dessus de leurs têtes et d’un air grave lui dit :

« Oui homme blanc… l’hiver sera rigoureux… hug ! »


L’homme blanc regarde son tas de bois et pense que pour un hiver rigoureux son tas de bois ne sera pas suffisant… alors il redouble d’efforts… il scie… hache… entasse les rondins !... le chef indien sur le chemin du retour s’arrête pour le regarder !




« Dis moi grand chef tu es sûr que l’hiver sera rigoureux ? »

« Oh oui homme blanc l’hiver sera TRES rigoureux… hug !! »

Il a dit très rigoureux pense l’homme blanc mon stock ne sera pas suffisant… il scie… hache… entasse les rondins… épuisé il se retourne vers le chef indien assis sur un tronc :

« Tu es certain grand chef que l’hiver sera TRES rigoureux ? »

«  Oui visage pale l’hiver sera TRES, TRES rigoureux… hug ! »

L’homme s’apprête à abattre un autre arbre… il se retourne vers le chef indien et lui dit :

« Vous êtes formidables vous les indiens vous devinez le temps qu’il va faire … rien qu’en regardant les étoiles et les oiseaux ! Vous êtes des sorciers ?»

« Non visage pale nous ne sommes pas des sorciers !… mais dans ma tribu il y a un proverbe qui dit :

Quand homme blanc couper beaucoup de bois…hiver très rigoureux… hug ! »

C’est une vieille histoire mais elle me fait toujours rire !... et puis il fallait bien que je m'occupe l'esprit en rentrant mon bois pour cet hiver qui sera... rigoureux !

Ingrédients pour 2 pers :
- 2 queues de lotte de 300 gr environ
- 250 gr de cèpes
- 1 oignon rouge
- 4 gousses d'ail
- 2 c.à.s de capres
- 2 c.à.s de cerneaux de noix
- 2 c.à.s de vinaigre de Xérès
- quelques brins de persil

- Dans un plat allant au four faire fondre 60 g de beurre avec 2 gousses d'ail en chemise
- Quand le beurre est bien mousseux y mettre les queues de lotte après les avoir salées et poivrées sur les deux faces.
- Bien retourner les lottes dans le beurre et enfourner à 180° pendant 10 minutes.



- Pendant ce temps émincer les oignons et les cèpes après les avoir brossés délicatement.
 

- Faire fondre les oignons dans une poêle avec un peu d'huile d'olive. 

 

 - Quand les champignons et les oignons sont cuits et dorés ajouter l'ail et le persil hachés, assaisonner et réserver au chaud.




- Lorsque les lottes sont cuites, les réserver au chaud dans une assiette, couvertes d'un papier d'alu.




- Déglacer le plat avec le vinaigre de Xérès en grattant bien les bords pour décoller les sucs.



- Ajouter les câpres et les cerneaux de noix concassés,bien mélanger.



- Facultatif : vous pouvez monter la sauce avec du beurre... pour moi... régime oblige pas de beurre supplémentaire !

- Dresser la lotte sur assiette chaude avec un peu de cèpes et nappée de sauce.

   Bon appétit ... bien sûr !


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- Réalisée à partir d'une recette librement adaptée de la revue CVF
 

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 16:05

Cuisses de poulet aux girolles en papillote

Mon père, comme beaucoup de petit restaurateur à la campagne, élevait des cochons dans un petit appentis au fond du jardin qu’il nourrissait avec les déchets de cuisine et les eaux grasses !... D’où l’expression : « On n’élève pas les petits cochons à l’eau claire ! »… J’ai écrit « des cochons » car si vous connaissez un peu la campagne vous savez qu’il ne faut jamais élever un cochon seul ! Non !... Vous ne le saviez pas ? Je vous explique ; le cochon est joueur et goinfre… s’il est seul il ne joue pas… ne se dépense… donc quand vous lui donnez à manger il ne se jette pas dessus… il chipote… mâchouille… dépéri… et ne devient jamais un bon et gras goret !

Donc mon père avait en principe deux cochons auxquels nous apportions les épluchures de légumes… les restes de plats… et autres gourmandises qui leur permettaient en quelques mois d’atteindre une taille respectable… qui, un matin… faisait dire à mon père :
« Je crois qu’ils sont à point il faut que Popaul vienne samedi prochain !...»

Heureusement que les cochons ne comprenaient pas… ils auraient été terrorisés… Popaul était le tueur qui passait chez les particuliers pour tuer les cochons et faire la charcuterie !... Je sais aujourd’hui les enfants seraient choqués… traumatisés… blessés psychologiquement au risque d’en faire des adultes sanguinaires… prenant du plaisir à tuer les mouches !... Heu !... moi… non ça va merci !...

Popaul arrivait de bonne heure le matin… avec l’aide de mon père il sortait le cochon dans la cour… séance qui tournait souvent au rodéo… la bestiole s’échappait… faisait le tour de la petite cour  à toute allure… avec toute la famille à ses trousses… Comme toutes les bonnes choses ont une fin, il finissait par se retrouver sur le dos les pattes attachées !... Popaul approchait… équipé de son grand tablier… son couteau à saigner à la main … Ma mère ne voulait pas que j’assiste à la mise à mort… depuis la fois où Popaul avait loupé son coup et où le cochon un peu chonchon avait chargé tout ce qui bougeait ! Alors j’attendais derrière la porte du garage que l’on m’appelle : « Patrick vite la cuvette ! » J’arrivais en courant avec la fameuse cuvette pour récupérer le sang qui coulait de la gorge béante du cochon et qui servirait à faire du boudin et de la fressure !

Nous étions des enfants gourmands… alors évidemment toute une journée à faire une cuisine qui embaumait… le thym, le laurier, le lard rôti et la terrine chaude… pour nous c’était le paradis… en mieux !

Mais le meilleur était à venir… la grande spécialité de Popaul…  là où il était le roi… ce qui avait bâti sa réputation… j’ai nommé l’Andouille !

Pour bien comprendre il faut savoir que l’andouille est faite à base de boyaux… il faut donc le matin mettre les boyaux à tremper… en fin de matinée les échauder… dans l’après-midi les gratter… et le soir les assaisonner et les embosser… pour faire une belle andouille… ensuite on la met à sécher dans une cheminée où elle va acquérir un petit goût de fumé…

A chaque étape de la fabrication Popaul ne manquait pas de trinquer avec des copains venus l’encourager !... Cette année là beaucoup de copains étaient passés…

Mais Popaul avait assuré sa mission jusqu’au bout et nous l’avons vu partir avec l’andouille pour la mettre dans sa cheminée… une semaine à attendre… le temps nous a paru long… aussi quand il réapparu 8 jours plus tard… l’andouille au bout du bras… il fut accueilli triomphalement…

Mon père saisi l’andouille et en coupe une tranche fine pour chacun d’entre nous !... Horrreur !…malheurrr !... sans doute distrait par ses copains de boisson… Popaul avait salé deux fois l’andouille !... immangeable !... Ce jour là Popaul a baissé dans l’estime des enfants… nous pouvions tout lui pardonner… mais pas de rater l’andouille !...

Ingrédients :

- 2 cuisses de poulet de Challans
- 150 g de girolles
- 1 échalote
- 1 gousses d'ail
- 2 brins de persil




- Ciseler finement l'échalote, hacher le persil et la gousse d'ail.
- Nettoyer soigneusement les girolles et les couper en deux.
- Dans une poêle avec un c.à.s d'huile d'olive faire fondre l'échalote, puis ajouter les girolles, laisser cuire quelques minutes et parsemer d'ail et persil hachés, bien mélanger laisser cuire 30 secondes.

- Préparer la papillote en papier d'alu (ou en silicone) Mettre d'abord les girolles puis disposer dessus les cuisses de poulet après les avoir salées et poivrées sur les deux faces.
- Fermer hermétiquement la papillote et mettre au four chaud 180° pendant 20 à 30 minutes selon la grosseur des cuisses.


- Servir avec une écrasée de pommes de terre... en ce qui me concerne... comme c'est une recette diététique je me suis contenté de quelques têtes de choux fleur !

 

                         Bon appétit... bien sûr !                         version imprimable

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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 17:36

 

Tendrons de veau confits au romarin et pommes reinettes

Mettons-nous en situation !... Vous venez de faire vos courses au supermarché du coin… un supermarché ordinaire… je ne vous parle pas d’un hyper super avec des allées grandes comme une piste d’atterrissage pour airbus… non une bonne petite supérette !

Donc vous venez de faire vos courses et il y a 3 ou 4 personnes devant vous… la première à un code barre illisible… la deuxième a oublié de peser ses pommes… alors évidemment vous trouvez le temps long… vous trépignez… vous levez les yeux au ciel… vous poussez de grands soupirs d’énervement… vous regardez ostensiblement votre montre… enfin bref ça vous gonfle un max de faire la queue à la caisse !...

Eh ben moi je dis : « Stop à l’énervement et au stress !... » Faites comme moi jouez au jeu de : Qu’est-ce qu’elle va manger ce soir celle là !

Choisissez une victime avec un petit caddie ne prenez une mère de famille de 7 enfants qui fait ses courses de la semaine !

Ma victime de ce matin était une petite grand-mère à qui il était difficile de donner un âge  (Je sais je ne respecte rien !) Elle avait une dizaine d’articles dans son caddie… dans ce cas là vous commencez par faire l’inventaire :

- 1 bombe de détachant pour tapis et une brosse

- 1 programme télé

- 4 yaourts allégés

- 1 livre de beurre

- 1 bouteille de whisky Ballantines 12 ans d’âge

- 1 boite de 3 sardines à l’escabèche

- 1 baguette de pain

J’en ai donc déduit que ma voisine de caisse envisageait ce soir de regarder la télé en mangeant du pain avec beaucoup de beurre et des sardines… de finir sur un petit yaourt allégé pour équilibrer son repas, le tout arrosé d’un bon Ballantines… ou deux si elle a très soif !

Mais comme le whisky lui tourne un peu la tête elle risque de faire tomber son yaourt et de tacher son tapis… d’où l’achat judicieux d’une bombe de détachant et d’une brosse !

« Monsieur c’est à vous ! » Déjà ! Je n’ai pas vu le temps passer ! Vous voyez ça marche !
(Promis je n'ai pas inventé le contenu du caddie !)


Ingrédients pour 4 pers :

- 600 g de tendrons de veau
- 4 oignons nouveaux
- 3 gousses d'ail en chemise
- 3 brins de romarin
- 1 k de pommes reinette

 


- Couper les oignons nouveaux en quatre et les faire rissoler avec les gousses d'ail en chemise dans un peu de beurre.
- Réserver.



- Saler les tendrons sur les deux faces et les faire colorer dans la même poêle.




- Sur une double feuille de papier d'alu disposer les oignons et l'ail.
- Couvrir avec les tendrons dorés, les branches de romarin et un tour de moulin à poivre.


- Fermer hermétiquement avec une autre feuille de papier d'alu.
- Mettre dans la lèchefrite de votre four, verser un verre d'eau dans le fond et enfourner à 150° pendant 1 h, puis baisser la température à 120° pendant 1h.

 

- Peler et épépiner les pommes, les faire revenir à la poêle avec un beau morceau de beurre.
- Veiller à ne pas réduire les pommes en compote.




- En fin de cuisson retirer la lèchefrite du four et laisser les tendrons reposer pendant une dizaine de minutes.




- Servir bien chaud avec un peu d'oignon, une gousse d'ail et quelques pommes.

- Quoi boire avec ? Pourquoi pas un bon cidre brut !


        Bon appétit... bien sûr !                                    Version imprimable

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 18:53
Lotte aux petits oignons et miquetas de Serrano

 

Quand mon père disait : «  Viens là… tu vas aller me faire une course ! » C’était toujours un peu l’angoisse !... au mieux il fallait aller à la graineterie Papineau pour acheter de la graine de grosse blonde paresseuse (c’est une salade !) , de la semence de radis rose à bout blanc ou du plant de poireau monstrueux d’Elbeuf… rien que d’y repenser me rappelle la gêne que j’avais en prononçant les noms… d’ailleurs souvent je ne disais rien… je tendais ma liste à Mme Papineau qui préparait ma commande !

Il y avait aussi les courses à la quincaillerie Bodet … pour un assortiment de pointes…
1 k de telle dimension… 500 g de telle autre… mais la commande n’était pas précise…
et généralement il fallait que je retourne faire un échange : « J’avais dit des vis 5-35 à tête plate et tu me ramènes des têtes bombées !.. » Pfft… et aujourd’hui il y en a qui s’étonne que je déteste le bricolage !...

Je vous passe les engrais … complets… pas complets… les aliments pour lapins…

Ah… parlons en des lapins… ils étaient la cause de la plus grosse des corvées… non ça n’étaient pas le nettoyage des cages… et pourtant ça p… la p…. de lapin !... La pire des corvées c’était d’aller ramasser de l’herbe pour les lapins… ça n’a l’air de rien mais un lapin c’est délicat… ça ne mange pas n’importe quoi !

Généralement nous partions à deux munis d’un grand sac, presque aussi grand que nous, qu’il fallait ramener plein d’herbe… mais pas n’importe laquelle, il fallait éviter le chiendent, abondant et facile à ramasser… mais qui donnait la diarrhée verte aux lapins et les faisait crever en quelques jours ! Il ne fallait pas non plus cueillir du trèfle dans le champ du voisin… les lapins aimaient… mais pas le voisin !

Sur le bord des chemins l’herbe était souvent abondante… mais nous perdions beaucoup de temps à manger des mûres noires qui nous tachaient les mains et la bouche !

Non ! le fin du fin c’était les ravenelles… de la famille des choux… elles poussaient à l’automne sur les terres fraichement labourées… et les lapins adoraient… et ça ne les rendait pas malades !

Je m’aperçois que je ne vous ai pas parlé de la technique de remplissage du sac !... il ne fallait pas tasser l’herbe !... parce que plus on tassait… plus il fallait d’herbe pour remplir le sac… et plus il fallait passer de temps dehors ! Mais il en fallait suffisamment pour que notre père ne nous dise pas : « Il n’y en pas assez retournez en chercher ! »

Voila pourquoi je n’aime pas les lapins… voila pourquoi j’ai un plaisir sadique à les cuisiner !...



Ingrédients pour 2 pers :

- 1 queue de lotte 400 g environ
- 1 botte de petits oignons blancs
- 1 botte de carottes fanes
- 4 gousses d'ail
- 100 g de miquetas de Serrano
*
- 15 cl de vin blanc



- Dans un plat allant au four faire revenir les petits oignons dans un peu de beurre, avec les gousses d'ail en chemise.
- Puis ajouter les miquetas de Serrano jusqu'a ce qu'elles deviennent translucides.

 
- Pendant ce temps, gratter les carottes en conservant un peu de fanes.
- Faire cuire à l'eau salée en veillant à les conserver légèrement croquantes.
- Réserver.




- Ajouter l'os de lotte aux oignons, mouiller avec le vin blanc et laisser mijoter doucement 5 à 6 minutes.




- Badigeonner les filets de lotte d'huile d'olive avec un pinceau.
- Saler, poivrer, parsemer de thym.


- Disposer les filets de lotte sur les petits oignons dans le plat allant au four.
- Faire cuire à four chaud 180° pendant une quinzaine de minutes environ.


- Glacer les carottes à la poêle avec un morceau de beurre.
- Veiller à ce que les carottes soient chaudes, brillantes et bien imprégnées de beurre mais pas colorées.





- Dresser la lotte sur assiette chaude accompagnée de sauce et garniture du plat et quelques carottes glacées au beurre.
- Arroser d'un filet d'huile d'olive et d'un trait de concentré de vinaigre de Xérès ou de balsamique !

       Bon appétit... bien sûr !...                                Version imprimable

*
Miquetas en Valencien veut dire petites miettes, on peut utiliser un autre jambon sec.
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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 15:17

Figues roties façon crumble

Avec son magasin d’alimentation générale et rayon textile Jean L...  faisait partie... avec le boucher de l’aristocratie commerçante du village... le boulanger et le charcutier venaient un peu après... suivis par le coiffeur, le bourrelier et autre cordonnier !...

Il régnait en maître dans sa boutique sur les conserves, pâtes, chocolat... les sardines à l’huile et les petits pois extra-fins n’avaient pas de secret pour lui... Sa femme, elle, s’occupait plutôt du rayon « Nouveautés » sur un long comptoir en bois... elle présentait les pantalons de tergal et les chemises en popeline de coton  soigneusement emballées dans du papier de soie... les combinaisons et les sous-vêtements féminins étaient rangés dans des boites en carton sur les étagères derrière le comptoir... le couloir qui conduisait à la cuisine au fond du magasin servait de cabine d’essayage...

 C’était une « Maison de confiance » !...

Mais là où Jean prenait toute sa dimension... c’était quand il faisait la « chine »... avec sa camionnette équipée de portes sur tous les cotés qu’il ouvrait avec un carré qui ne quittait pas sa poche !

Deux fois par semaine il passait au restaurant chez mes parents... vêtu de sa blouse grise... la casquette de coté... un éternel mégot de cigarette roulée à la main collé aux lèvres... un petit carnet publicitaire ... et son célèbre crayon de bois sur l’oreille !...
Il avait la manie quand il parlait... et qu’il pensait dire quelque chose d’important... de frotter ses mains l’une contre l’autre comme s’il les savonnait ! Ça énervait ma mère !

Il prenait la commande... la commentait... reprochait à ma mère de ne pas prendre tel ou tel produit... recommandait tel autre... tentait un peu de forcer la main pour gonfler la livraison... puis il remettait son crayon sur l’oreille et retournait à sa camionnette... son carré à la main pour ouvrir les portes correspondant aux produits demandés !

La livraison terminée... il s’asseyait avec mon père dans la cuisine du restaurant pour prendre un verre... Ils n’en avaient besoin ni l’un ni l’autre... mais c’était l’occasion d’entamer des discussions interminables... mon père l’attaquait sur la religion (il le trouvait un peu calotin)... Jean répondait par la politique (mon père n’aimait pas De Gaulle)... puis ils se réconciliaient en parlant des difficultés du petit commerce !

Jean retroussait le bas de sa blouse pour mettre la main dans sa poche de pantalon... il sortait sa montre gousset... « Il faut que j’y aille Pierrot je vais être en retard ! »

Et la vie continuait jusqu’à la prochaine livraison !

Ingrédients :
- 1 k de figues noires
- 100 g de poudre d'amandes
- 100 gr d'amandes effilées
- 100 g de sucre en poudre
- 100 g de farine
- 150 g de beurre salé
- 1 orange confite (facultative)
- 4 cas de miel
- 4 cas de liqueur d'orange


- Après les avoir lavées, couper les figues en 2 ou en quatre selon leur grosseur.
- Disposer les dans un plat allant au four que vous aurez légèrement beurré au préalable.



- Dans un saladier mélanger le sucre, le beurre, la poudre d'amandes et la farine jusqu'à obtention d'un aspect sablé.
- Incorporer les amandes effilées et la liqueur d'orange.
- Répartir le miel sur les figues, puis recouvrir de la préparation.


- Mettre au four à 150° pendant quarante cinq minutes.
- Au sortir du four, après avoir enlevé la chair découper l'orange en lanières et les disposer sur le crumble.

- Déguster encore tiède accompagné d'un muscat de Frontignan bien frais !

Bon appétit... bien sûr !                                               Version imprimable 

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 08:50

 

Soupe froide de tomates au chèvre frais

Oui !... je vous parle en direct du bar Frankfurt 10,  place du Vieux Marché à Benicarlo où à lieu en ce moment une sévère altercation entre deux individus... pas des voyous... pas des loubards... non les deux énergumènes ont plutôt le look d’employés de banque... costumes... cravates !...

Toujours soucieux de vous apporter une meilleure information je m’approche du bar !... et là, ô surprise,  quel est le sujet de leur discorde ?... est-ce la politique... locale... nationale... internationale... est-ce la crise financière ? Le problème de la faim dans le monde ?... Non !... nous avons affaire à un « madridista » d’un côté et à un « barcelonista » de l’autre... autrement dit il y a un supporter du Real Madrid et un autre du FC  Barcelone !...

Le barcelonista attaque fort en traitant Ronaldo la nouvelle recrue du Real de danseuse... de tripoteur de ballon incapable de marquer un but au Barça... piqué au vif le madridista réplique en comparant Lionel Messi à  un nain de jardin... courant comme un lapin...

Le ton monte... ils sont face à face... Raul est traité de vieux débris... Xavi Alonso de bourrin indigne de jouer en équipe nationale... Et c’est à ce moment là que le supporter du Barça sort l’argument... celui qui fait mal... très mal... très très mal...  au supporter du Real !... il lui rappelle la déculottée  que le Barça a passé  au Real l’année dernière...
6 buts !... à domicile... le coup est dur à encaisser... le supporter vacille... tente encore quelques attaques sur Thierry Henry ... sur E’too... mais le cœur n’y est plus ... il avance le recrutement de cette année,  Benzéma et  les autres qui  vont permettre au Real de prendre sa revanche !... et de retrouver la place qu’il mérite !... la première... devant le Barça !

Sentant qu’il a partie gagnée... le barcelonais change la conversation pour ne pas humilier son adversaire... et parle de l’équipe nationale... déjà championne d’Europe et qui a toutes ses chances pour devenir enfin ! Championne du Monde ! en 2010... En Afrique du sud... à condition bien sûr... que le sélectionneur choisisse des joueurs du Barça en majorité !... A ces mots le madridista  se redresse d’un bond... il n’est pas d’accord... seule une équipe composée des meilleurs éléments du Réal peut ramener le Graal... la coupe du monde... après laquelle les espagnols courent depuis des années !

C’est à ce moment  que j’ai commis une erreur de reporter débutant... j’ai voulu prendre part au conflit en disant que la France... Elle... avait gagné la coupe du Monde en 1998 !... Ils se sont regardés... ont commandé « dos  cervezas »... et à partir de là...  réconciliés sur mon dos... ils ont échangé en Valencien, la langue locale... dont le peu que je comprends m’a permis  de saisir que les joueurs français allaient bientôt pouvoir cirer les chaussures  des joueurs espagnols !... et deux ou trois choses de ce genre ... mais moins agréables !...

C’était en direct de Benicarlo... votre envoyé spécial... qui vous confirme qu’il y a des sujets qu’il ne faut pas aborder dans un bar en Espagne !


Ingrédients :

- 1 kilo de tomates bien mûres
- 1/2 oignon blanc
- 3 gousses d'ail
- 1/2 bouquet de persil
- 1/2 piment rouge
- 5 cl de vinaigre de Xéres
- 5 cl d'huile d'olive
- 100 g de chèvre frais





- Après l'avoir rincé, hacher le persil, épépiner le 1/2 piment, hacher l'oignon et les gousses d'ail.





- Ôter la peau des tomates, puis les couper en quartiers.




- Mettre tous les ingrédients dans un blender, mixer longuement.
- Puis ajouter le vinaigre et l'huile d'olive petit à petit en goûtant régulièrement pour ajuster à votre goût.
- Saler, mais ne poivrez pas si votre piment est fort !








- Presenter en bol individuel, répartir des petits morceaux de chèvre sur le dessus.
- Servir très frais.
   Bon appétit... bien sûr !                                          Version imprimable


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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 08:33

Roulés d'aubergines au jambon Serrano et chèvre frais

Tous les ans quand le soleil de l'été ramène sur les plages les touristes de tout poil !... Une question me turlupine... Pourquoi les enfants de touristes s'acharnent'ils à faire des trous dans le sable ?

Ca commence quand ils sont tout petit... encore bébé... ils marchent à peine... mais un seau dans une main et une pelle dans l'autre... ils s'assoient au bord de l'eau et commencent à creuser !... Ils enfoncent maladroitement la pelle dans le sable... la retirent brutalement... en dispersant généreusement leur pelletée sur les voisins... qui venaient justement de s'enduire de crème à bronzer... excellente entrée en matière pour se faire des amis de vacances !       Je ne vous parle pas de la découverte de ce merveilleux coquillage rose sur lequel toute la famille... et même les voisins (oui ceux de la crème solaire !) doivent s'extasier !... Oui les petits enfants  aiment faire des trous dans le sable !

Naïvement... on pourrait penser que cette désagréable manie va leur passer en grandissant... Eh ben non !... c'est une erreur... la manie va s'amplifier... aux pelles qui seront plus grandes vont s'ajouter des râteaux... des truelles... ils vont se mettre à plusieurs... pour creuser... le fin du fin... deux trous qui se rejoignent par un tunnel !... et ils atteindront le nirvana quand ils pourront en partant chacun de leur trou se serrer la main sous le tunnel... Là encore les parents... ou les grands -parents devront encore s'extasier devant tant d'ingéniosité !

Puis ils deviennent ados... et là l'innocente manie devient frénésie ! (c'est normal ils sont ados)... Avec de larges pelles... ils creusent des trous énormes... d'où émergent seulement leurs têtes... qui observent le trou des autres... les relous... les nuls... qui s'la petent avec leurs maillots Oxbow !... (Oui il y a des marques qui coutent cher... mais qui sont trop nulles... l'ado est sans pitié !) Et quand ils sont certains d'avoir gagné... ils poussent des cris incompréhensibles en montrant leurs appareils dentaires... ils se roulent dans le sable... et courent tous ensemble se jeter à l'eau... où ils pratiquent leur exercice favori... remplir d'algues le maillot du plus petit de la bande espérant ainsi attirer l'attention de sa sœur qui est complètement canon ! (oui ! l'ado des plages à des raisonnements bizarres !)                  
Le problème est que... préoccupés par le bouillonnement de leurs hormones ils oublient complètement de reboucher leur trou !... et c'est justement ce soir là... qu'après avoir confiés vos petits trésors à la fille d'amis de la plage (non pas ceux de la crème solaire... d'autres) vous décidez de faire une promenade romantique au clair de lune... sur la plage ! Evidemment vous essayez de faire le malin (monsieur !) et vous vous obstinez à chercher la Grande Ourse... le nez en l'air... et soudain c'est le drame... vous croisez le chemin du trou des ados... et après un détour par les urgences... c'est avec une cheville dans le plâtre que vous terminez la promenade... qui à défaut d'être romantique fait de vous le héros de l'hôtel de la Plage... où chacun oubliant qu'il a eu l'âge bête... maudira ces p'tits c... qui ne rebouchent pas les trous de plage !...

Mais au fait !... pourquoi les enfants de touristes font-ils des trous dans le sable ?...


Ingrédients :

- 2 aubergines
- 8 tranches de Serrano très fines
- 200 g de fromage de chèvre frais
- 30 g de pignons
- 1 barquette de tomates cerise
- 1 bouquet de ciboulette



- Couper les aubergines en tranches fines ( 3 à 4 millimètres d'épaisseur).
- Les saler au sel fin sur les deux faces et les laisser dégorger au frais pendant une demi-heure.




- Dans une poêle anti-adhésive sèche, faire torréfier les pignons. Puis les réserver.




- Mélanger le fromage de chèvre, les pignons et la moitié du bouquet de ciboulette.
- Assaisonner doucement il y a le jambon et les aubergines sont salées. Puis réserver au frais.


- Après les avoir badigeonnées avec un pinceau, faire griller les tranches d'aubergines sur une plancha ou un poêle anti-adhésive sans matière grasse.




- Les tranches d'aubergines doivent avoir une belle couleur.




- Passer les tranches de jambon Serrano à la poêle (toujours sèche!) pendant quelques secondes juste le temps que le gras deviennent translucide.
- Mettre une cuillére à soupe du mélange chèvre/pignons et rouler, puis envelopper avec une tranche d'aubergine.


- Couper les tomates cerises en deux et assaisonner d'huile d'olive et vinaigre de Xérès.
- Ajouter le reste de la ciboulette hachée.
- Dresser sur assiette 2 à 3 roulés par personne et quelques tomates cerise.
- Servir frais ou à température ambiante en buvant un rosé de Navarre !...


   Bon appétit... bien sûr !                                           Version imprimable

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 08:31

Thon à l'escabèche

Eh oui ils sont malins les espagnols... ils ont résolu un problème... qui nous tracasse nous les français depuis quelques temps !

Tout le monde nous en parle... la télévision... soucieuse de notre santé... nous le rappelle à chaque fois qu'elle passe une pub pour une boisson sucrée (noire) ou pour de la nourriture prédigérée genre MD ou QB ... le bon docteur Jean-Michel Cohen... le célèbre diététicien du Paf (Paysage Audiovisuel Français)... nous le répète à chacune de ses interventions télévisuelles et je suis sûr que votre médecin personnel a du vous le dire également :

« Il faut manger au moins 5 fruits et légumes par jour !... »

Les espagnols mangent beaucoup de jambon, chorizo et autres charcuteries accompagnés de pain qu'ils arrosent (au cas ou ça ne serait pas assez gras !) d'un bon filet d'huile d'olive !... ils adorent le poisson... mais le préparent  le plus souvent frit... et quand ils le grillent... ils l'accompagnent d'un aïoli ou d'une salsa verde (beurre, ail, persil)... sans oublier les paquets de chips.... la bière et les crèmes glacées !... tout ça finirait par donner des analyses de sang à faire pleurer le bon docteur Cohen !

Alors... malins... ils trouvé la solution... ils ont inventé la célèbre « ensalada mixta » Elle arrive sur la table de tous les restaurants sans que vous l'ayez commandée et si par hasard vous la refusez la serveuse vous regarde avec des yeux réprobateurs... « No te gusta la ensalada mixta ?... » Composée de laitue... tomates... oignons... quelques carottes râpées... et une ou deux asperges...  le tour est joué... le compte y est !... vous les avez vos 5 fruits et légumes et si vous ajoutez une portion de melon comme dessert... c'est parfait... et c'est la conscience tranquille que vous commanderez votre « plato ibérico pan con tomate ou chipirones fritos con aïoli »

Ah !... ils sont malins ces espagnols !...


Ingrédients :
- 400 gr de filet de thon
- 2 oignons moyens
- 3 tomates bien mures
- 2 c.à.s de câpres
- 2 gousses d'ail
- 10 cl de vinaigre de Xérès
- 3 branche de céleri


- Après les avoir salés sur les deux faces, faire dorer les filets de thon rapidement dans un peu d'huile d'olive.

 



- Quand les filets sont dorés les réserver.
- Attention le thon ne doit pas être cuit à coeur, mais seulement dorer de chaque coté.


- Emincer finement les oignons et  couper le céleri en  petits morceaux.






- Dans une sauteuse mettre les oignons, le céleri, et les gousses d'ail en chemise à rissoler doucement avec un peu d'huile d'olive.

- Inciser les tomates en croix, puis les mettre dans de l'eau bouillante pendant 1 minute.

- Oter le peau et les pépins
- Puis les couper en lanières







- Ajouter les câpres , les tomates et le vinaigre de Xérès aux oignons rissolés.
- Laisser mijoter à feu doux pendant une dizaine de minutes à couvert.




- Verser la préparation bouillante sur les filets de thon.
- Mettre au frais pendant 24 heures, puis servir avec une salade de mesclun ou de pousses d'épinard.



 Bon appétit... bien sûr !

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Poissons


Blanquette de la mer
Blanquette de saumon étuvée de poireaux
Brochettes de lotte et risotto au jambon sec et épinards

Brochettes de St Jacques au beurre blanc
Carrelet au four
Carrelet rôti aux câpres

Cocotte de thon aux pruneaux

Daurade farcie au four
Dos de cabillaud en croûte d'épices et émincé de fenouil
Dos de cabillaud en écailles de chorizo
Dos de cabillaud émulsion de boucaux

Filets de bar rôtis risotto aux champignons

Filets de cabillaud en habit noir
Filets de grondins à l'orientale

Filets de sole et St Jacques au Noilly et légumes croquants
Gambas rôties salade de jeunes pousses

Lotte aux petits oignons et miquetas de Serrano
Lotte piquée au lard

Lotte poêlée et risotto aux petits pois
Lotte au four façon Benicarlo

Lotte au lait de coco et poivre vert

Maquereaux aux agrumes

Mabrés à la plancha con all i oli

Maquereaux de ligne aux légumes nouveaux
Maquereaux à la moutarde et vin blanc

Noix de St Jacques poêlées à l'huile de noisette
Pavé de bar au beurre blanc

Pavé de saumon en papillote d'aubergine
Pavé de saumon rôti aux tagliatelles de courgettes au pesto maison

Persillade de pétoncles et petits légumes

Queue de lotte rôtie aux cèpes et aux noix
Rouget au four et poivrons confits

Rouget rôti sauce vierge

Saumon grillé compotée de fenouil au citron confit

Saint Jacques à la fondue de poireaux

Saint Jacques poêlées aux agrumes
Saint Jacques poêlées au cidre et pommes reinette
Saint Jacques juste poêlées

Saint Jacques poêlées à l'écume de lard fumé

Saumon à l'émulsion d'aneth
Saumon rôti sauce vin rouge

Sole à la meunière

Tajine de thon aux légumes nouveaux et coriandre fraîche

Thon au four et aubergines grillées
Thon à l'escabèche
Thon en cocotte au basilic
Thon rouge aux olives noires et tomato frito
 

Viandes

  Albondigas con guisantes frescos

 Albondigas con salsa 

 Coq au vin 

 Courgettes niçoises farcies
 Cuisses de canard aux figues sèches

 Cuisses de canard braisées et navets confits au miel

 Cuisses de lapin à la moutarde
Cuisses de lapin au lard ibérico

 Cuisses de poulet aux girolles en papillote
 Cul de lapereau au thym et ail en chemise

 Double côte de veau à l'orange et échalotes confites

 Echine de porc pommes boulangère
 Epaule d'agneau en croûte d'herbes
 Epaule d'agneau façon 7 heures
 Faisan en cocotte  

 Gras double à la lyonnaise

 Gratin de courge aux lardons et parmesan
 Filet mignon à la moutarde
 Filet mignon de porc au gingembre et au miel
 Filet mignon au parmesan et compotée de potiron
 Filet mignon de porc à la crème d'ail

Fricassée de poulet aux langoustines

Joues de boeuf confites aux épices

Joues de porc en cocotte, fèves au chorizo

 Lapin aux poivrons et olives vertes

 Lapin à la crème et aux champignons de ma tante Hélène 

 Lapin aux pruneaux et au porto

 Lapin chasseur
 Lapin en cocotte aux échalotes confites

Magret de canard aux airelles

 Onglet de boeuf Angus
 Osso bucco

Parmentier de canard
 Perdreaux farcis aux foies confits
 Perdreaux à la vigneronne

Poulet à la guinness et au pain d'épices

Poulet aux lentilles à l'indienne
 Poulet aux olives rouges et citron confit 

 Pôtée aux choux et saucisses de Morteau

 Rable de lapin farçi

  Risotto aux cèpes et foie de lapin

Rognon de veau écume de persil et moutarde à l'ancienne
 Rouelle de porc à l'ail nouveau
 Rôti de porc au lait et épices douces
 Saucisses aux lentilles

 Selle d'agneau aux échalotes et citrons confits

 Souris d'agneau cuisson lente et semoule parfumée

 Souris d'agneau façon ternasco

Suprême de poulet farçis

Tajine d'agneau aux petits pois et rattes

Tajine de poulet aux abricots secs
 Tajine de veau au fèves
 Tajine de veau aux raisins secs
 Tajine de veau aux abricots secs

 Tendrons de veau confits au romarin et pommes reinette
 Tendrons de veau à la sauge et légumes nouveaux