Chapitre 2

14 heures… la tête un peu lourde et l’estomac chargé… Pitrack quitta Le Veau d’or… il n’aurait pas du finir la bouteille de Gamay rosé… Aubret frères une adresse à retenir ! 

D’un pas lourd, sa veste sur le bras, manches de chemise retroussées, il se dirigea vers la cordonnerie… Louis Lechene… copain du commissaire Dumoulin !

En poussant la porte il fit tinter une petite clochette… le tac tac du marteau frappant la semelle d’une chaussure le guida jusqu’à l’atelier… Lechene était là, agitant son marteau, la bouche pleine de petits clous qu’il récupérait de la main gauche et enfonçait de la main droite en frappant des coups rapides et précis ! La semelle terminée il leva la tête… et sembla étonné de le voir… comédien pensa Pitrack !

-« Que puis-je pour vous jeune homme ? » Pitrack n’aima pas le ton !...à la fois précieux et mielleux !

-«  Bonjour… Inspecteur Pitrack je suis l’adjoint du commissaire Dumoulin… vous êtes Louis Lechene »

-« Bonjour inspecteur !... je vous attendais... entrez donc… vous prendrez bien un café… il fait une chaleur aujourd’hui !... oui par ici… attention aux chaussures …débarrassez vous de votre vêtement… prenez une chaise… j’ai fait une tarte ce midi un petit morceau vous ferait plaisir ?...

Sans avoir le temps de répondre il se retrouva délesté de sa veste et assis devant un café et une part de tarte ! Saoûlé par le flot de paroles… à moins que ce ne soit le Gamay !... une demi-bouteille aurait suffit !

Pitrack ramassa les dernières miettes de sa tarte et se tourna vers Lechene :

-« Parlez-moi de ces lettres anonymes monsieur Lechene ! »

-« Cà a commencé il y a 6 mois environ… juste après que le père Bléchot ait vendu sa boulangerie ! Il a été la première victime ! »

- « Et que lui reprochait-on ? »

-«  Oh !... un peu tout… ses positions politiques… il est anticlérical !... »

Vu les bondieuseries réparties dans la pièce, Pitrack pensa qu’entre Bléchot et Lechene ça ne devait pas être l’entente cordiale !

-«  Et c’est tout ? »

-«  Non ! On lui reprochait aussi la qualité de sa farine… le poids de son pain … les brimades  qu’il inflige à sa femme »

-«  Ensuite il y a eu Leberthot le  boulanger à coté du Veau d’or… puis Jeannine la bouchère… puis Ferro l’épicerie… … les frères Aubret les négociants en vin…  et même le curé !... »

-«  Le curé ? »

-«  Oui ! On lui reprochait d’utiliser l’argent de la quête pour son plaisir personnel ! »

-«  Son plaisir ? »

-« Oui il était passionné de train électrique… il avait installé tout un circuit dans son grenier ! »

-«  Bon ! Eh bien je vous remercie… je vais continuer mon enquête ! Il y a un hôtel à La Verranne ? »

-«  Non, mais Héloïse la couturière, la grande maison sur la place, loue la chambre de son frère depuis qu’il s’est marié… avec une fille de Nantes … elle était réfugiée au château pendant la guerre  et Jean le frère d’Héloïse, un brave garçon, y était jardinier à l’époque c’est comme ça qu’ils se sont connus !... et mariés très vite… vous me comprenez !... »

Tu lui dis bonjour… il te dit tout le reste pensa Pitrack ! A peine sorti de la boutique Lechene le rattrapa :

-« Monsieur l’inspecteur, monsieur l’inspecteur ! Passez donc dîner ce soir, le Veau d’or est fermé et je vous ferai un saumon grillé avec une compotée de fenouil au citron confit c’est délicieux ! Alors c’est d’accord ! Vers 20 h ! »

La porte se referma avant qu’il ait eu le temps de répondre… après tout pourquoi pas pensa Pitrack… ce type est une mine de renseignements !           A suivre !...

Ingrédients pour 2 pers :

- 2 pavés de saumon de 120 g env.

- 2 bulbes de fenouil

- 1 bel oignon

- 1 citron confit

- 1 citron frais

- 3 gousses d'ail

- Ôter les branches dures du fenouil ainsi que les parties abimées.

- Emincer les bulbes en tranches fines (avec une mandoline si vous avez)

- Réserver.

- Hacher l'oignon grossièrement.

- Mettre dans une poêle avec 3 c.à.s d'huile d'olive et les gousses d'ail en chemise.

- Laisser cuire doucement jusqu'a la limite du doré.

- Incorporer le fenouil émincé, bien mélanger avec l'oignon pour que chaque morceau de fenouil soit imprégné d'huile d'olive.

- Ajouter 10 cl d'eau, le jus de citron frais et saler légèrement.

- Laisser compoter à feu doux pendant au moins une heure, en rajoutant un peu d'eau régulièrement.

- En fin de cuisson, ajouter la peau du citron confit haché, il ne doit presque pas rester de jus.

- Rectifier l'assaisonnement.

- Saler, poivrer et enduire d'huile d'olive les pavés de saumon.

- Placer sous le grill de votre four pendant 8 à 10 minutes pas plus, le dessus doit être croustillant et l'intérieur moelleux.

- Parsemer de fleur de sel et arroser d'un trait d'huile d'olive.

Servir accompagné d'un Savennières blanc !    Bon appétit... bien sûr !

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Moules de bouchots gratinées à la créme d'ail

L’histoire que je vais vous raconter risque de briser mon image d’ami des bêtes et de la nature !...      
Il faut vous dire qu’à cette époque mes frères et moi avions une passion pour les trappeurs du Nord Américain… notamment pour Davy Crockett… le trappeur rendu célèbre par la chanson de Joë Dassin… qui le décrivait comme étant l’homme qui n’a jamais peur !

A 14 ans  il tua un ours du premier coup de fusil !... Wouah !... ça c’était un héros !... le problème était que le Nord-Vendée était connu, à l’époque,  pour manquer cruellement d’ours !... Alors pour imiter notre idole il fallait trouver autre chose !

Bon !... Davy ne tuait pas que des ours… il posait des trappes ( c’est comme ça que Davy appelait ses pièges !) pour attraper d’autres animaux… des castors… des loutres… des renards pour récupérer  les peaux qu’il allait vendre à Dawson City…  chez un marchand qui était malhonnête, qui n’hésitait pas à voler les indiens sur la qualité des peaux… qui leur vendait de l’eau de feu… qui les soulait et après ils étaient très violents d’où la colère du capitaine Morgan le chef des tuniques rouges qui organisait une expédition punitive avec des volontaires assoiffés de sang !... Et là, on n’aimait pas trop… parce que Davy qui défendait les indiens risquait de prendre une balle perdue… et que s’il était blessé il faudrait l’installer sur une civière de branchages trainée par un mustang pour l’emmener chez le Docteur Mallone qui vivait très loin dans les bois avec sa fille unique (très belle et célibataire vu qu’elle ne voulait pas abandonner son vieux père !)  Et qu’il risquait de mourir cent fois… même s’il avait cautérisé la plaie avec son poignard chauffé à blanc !...

Mais là je m’égare… revenons à nos trappes… nous manquions donc d’animaux sauvages… alors on a essayé de piéger notre petite chienne Laïka (C’était un nom très à la mode à l’époque !) … le problème c’est qu’elle n’était pas assez sauvage et qu’au lieu de se diriger droit sur le piège comme dans les histoires de Davy… elle courait nous retrouver derrière les buissons et nous léchait le visage en remuant la queue !...

L’idée nous est venue en voyant une volée d’étourneaux s’abattre sur le jardin pour manger les derniers raisins… eurêka… nous allions piéger les oiseaux !...

Nous avons récupéré avec beaucoup de peine deux énormes planches… que nous avons installées l’une sur l’autre en les tenant entrebâillées… avec un morceau de bois vertical… nous avons répandu généreusement des grains de blé sur la planche du dessous… nous avons attaché une longue ficelle au morceau de bois vertical et , cachés dans un cagibi… l’autre bout de ficelle dans la main, nous avons attendu… attendu…attendu… puis nous avons envoyé le plus petit voir s’il repérait quelques oiseaux dans le jardin… au retour il a voulu faire le malin et s’est glissé entre les deux planches… comme un oiseau… ça nous a fait rire !... mais dans la bousculade de la rigolade… l’un d’entre nous a tiré sur la ficelle… çà a fait voler le bois vertical… et tomber la planche du dessus sur celle du dessous ! Ouais !... le piège a fonctionné… c’est à ce moment là que nous avons réalisé que le gibier était le petit dernier de la famille… le petit chouchou à sa maman…

C’est fou comme les parents brisent les initiatives des enfants… par des punitions souvent injustes… des coups de pied aux fesses parfois violents… tout ça pour une malheureuse bosse sur le front !... Davy Crockett était certainement orphelin !...


Ingrédients pour 2 pers :

- 1 k de moules de bouchots
- 1 échalote
- 3 gousses d'ail
- 10 cl de crème liquide
- 1 c.à.s de chapelure


 
- Faire fondre l'échalote hachée avec un peu de beurre, puis ajouter l'ail épluché et coupé en fines lamelles.






- Mouiller avec la crème liquide et laisser bouilloter pendant une dizaine de minutes.




- Après les avoir nettoyées, rincées et égouttées faire ouvrir les moules.
- Oter une demie coquille et disposer les moules dans un plat allant au four.



- Après l'avoir filtrée, incorporer 10 cl de l'eau des moules à la crème .
- A l'aide d'un mixer plongeur émulsionner la sauce jusqu'a ce qu'elle soit bien lisse.
- Rectifier l'assaisonnement.


- Répartir la sauce sur les moules, saupoudrer de chapelure et parsemer de quelques petits morceaux de beurre.




- Mettre à gratiner sous la grille du four, jusqu'à ce que la chapelure prenne une belle couleur dorée.
- Manger avec les doigts en buvant un petit verre vin de Brem blanc bien frais !

Bon appétit... bien sur !...        
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Pour bien comprendre ce qui va suivre il faut d’abord que je vous explique qu’une rousine en Vendée c’est un trainard… quelqu’un qui prend son temps… qui aime discuter sans fin… qui a du mal à prendre une décision !...

Dédé et Pat étaient deux beaux spécimens de rousines… tout le monde était d’accord là-dessus… leurs parents… leurs copains… même leur instituteur qui avait depuis longtemps renoncé à les placer côte à côte en classe pour la tranquillité des cours !... Mais en dehors de l’école ils étaient inséparables !

Leur grand plaisir c’était le cinéma du samedi soir… toute la semaine ils parlaient du film qu’ils allaient voir : le sujet… les acteurs… heu… surtout les actrices !... Pendant le film ils commentaient les actions à haute voix… riaient et se donnaient des coups de coude comme pour souligner les moments importants !

Mais le plaisir suprême c’était de refaire le film sur le chemin du retour… toutes les scènes étaient disséquées… une à une avec deux critères essentiels ou bien une scène était « chouette » ou bien   « ha ouais on voyait trop que c’était truqué ! » Lentement… en s’arrêtant tous les dix mètres… les deux rousines rentraient chez leurs parents !...

La durée du trajet était proportionnelle à l’intérêt du film… on a vu certains soirs le duo dépasser le domicile de Dédé disant à Pat : « Je t’accompagne jusque chez toi »… rendu devant chez Pat celui-ci reprenait la direction de chez Dédé parce que la discussion n’était pas terminée ! Et ils étaient capables de faire plusieurs allers et retours dans la même soirée !

En allant de l’un chez l’autre ils passaient devant chez « la vieille »… Et ils ne l’aimaient pas la vieille… elle était laide… grognon… rouspétait tout le temps !

Alors avec la cruauté d’enfants de douze et treize ans… quand ils passaient devant chez elle, ils sonnaient à la porte… elle hurlait du fond de son lit… ça les faisaient rire !

Ce soir là le film avait été particulièrement passionnant… il leur avait fallu trois allers et retours pour épuiser le sujet… bien sûr ils avaient sonné à chaque passage chez leur victime préférée… les deux premières fois elle avait hurlé comme d’habitude… la troisième fois rien ! Tiens ? Etonnant ? Ils pensèrent : « Elle a du s’endormir ! » Et poursuivirent leur chemin doucement !

D’abord ce sont les cris qui les ont fait sursauter… puis ils se sont retournés… pétrifiés par le spectacle de la vieille en chemise de nuit sur le trottoir… ébouriffée… vociférant… sans son dentier…  un manche à balai dans une main et un bougeoir dans l’autre !... ils n’ont pas pris le temps de se dire bonsoir… ils sont partis en courant chacun dans sa direction !

Les samedis qui ont suivi... ils ont continué leurs soirées cinéma et les discussions qui allaient avec !... ils ont fait des allers et retours pour se raccompagner… mais devant chez la vieille… ils ont pris le trottoir d’en face !...

Ingrédients pour 2 pers :
- 1 potiron de taille moyenne
- 500 g de moules de bouchots
- 1 échalote / 1 gousse d'ail
- quelques brins de persil
- 15 cl de crème légère
- le jus d'1/2 citron
- quelques filaments de safran



- Nettoyer et rincer les moules à l'eau claire.
- Mettre les moules à ouvrir dans une cocotte avec le persil, la gousse d'ail émincée et 5 cl d'eau.
- Séparer les moules de leur coque et réserver les moules et leur jus.


- Après avoir oté la peau et les graines du potiron, le découper en petits morceaux.
- Dans une cocotte faire fondre dans un peu de beurre l'échalote hachée.
- Ajouter les morceaux de potiron et laisser cuire 2 à 3 minutes.


- Mouiller avec le jus de moules que vous aurez préalablement filtré.
- Ne pas saler, le jus des moules s'en chargera.
- Ajouter les filaments de safran, le jus de citron et laisser cuire jusqu'à ce que les morceaux de potiron soient moelleux.


- Incorporer la crème légère et passer au mixer plongeur pour obtenir une consistance bien crèmeuse.
- Rectifier l'assaisonnement., remettre au feu sans laisser bouillir.


 

- Faire réchauffer les moules (vapeur ou micro-ondes)
puis les répartir dans chaque assiette.
- Couvrir avec la crème de potiron et servir bien chaud !


- Décorer de quelques moules avec leur coquille et des pluches de persil plat.

            Bon appétit... bien sûr !                                    Version imprimable

Pavé de saumon en papillote d'aubergine

3 heures du mat’… discrètement le DJ, chef d’orchestre, accordéoniste a regardé sa montre… un coup d’œil sur la piste de  danse lui  confirme ce qu’il sait déjà !... il est temps de conclure !

Il reste bien quelques couples sur le parquet… mais beaucoup moins fringants qu’en début de soirée… Ils dansent mais les gestes sont moins sûrs… les bras et les jambes commencent à manquer de coordination… on peut voir quelques pieds écrasés… quelques pas à contretemps enfin bref on arrive à ce moment si délicat où on se dit qu’il faut en finir… mais où on a envie de prolonger le plaisir d’être ensemble au-delà du raisonnable !

Alors devant l’indécision des fêtards le DJ porte l’estocade… « La Compagnie Créole… Au bal…au bal masqué ohé ohé !... Comme dans les ta-bleaux du douanieeer Rous-seau ! »

Dès les premières notes tout le monde fait « Haaaaa ! » et se jette sur la piste… les bras en l’air « ohé ohé »… « Douanier Rousseaaaauuuu »

Mais c’est qu’ils en redemandent ces bougres… allez hop… les grands moyens… Claude François !...  « Daannns le port d’Alex… sandrie !... wouoooh » et on agite les bras en l’air… et on continue avec   « Leeees Magnoliaaaas… »

Le drame !... c’est la pause… rouges… les cravates desserrées… les pieds douloureux, les danseurs regagnent leur table… se précipitent sur les bouteilles d’eau… y en a pas assez… où est le serveur ! Tant pis on en pique une sur la table à coté pendant que le voisin est parti soulagé sa vessie, moment important aussi pour le fêtard

Le DJ échange un regard complice avec son responsable de la technique (Celui qui toute la soirée nous a fièrement exposé  son Mac !)… L’air de dire « Ils sont à point ! »
"Mesdames et messieurs l’heure est venue de nous quitter… le DJ Ambiance et Jean-Marie le responsable de la technique vous remercie de les avoir choisis pour animer cette merveilleuse soirée !... et maintenant tout le monde en piste pour le dernier slow !  "
Les célibataires en profitent pour essayer de conclure… les couples dodelinent de la tête en se faisant des petits bisous… se trémousser ça rapproche !... les vieilles filles dansent entre elles en ricanant !

Un dernier verre d’eau !... volant oblige… le vestiaire… le parking bras dessus-bras dessous… chacun reprend sa route… de la musique plein la tête… l’estomac un peu chargé… en pensant au réveil, demain matin, qui risque d’être un peu difficile !...


Ingrédients pour 2 pers :
- 2 x 120 g de pavés de saumon
- 1 belle aubergine
- 1 bouquet de basilic
- 30 cl de coulis de tomates
- 5 cl de vin blanc sec
- 1 échalote
- 1 gousse d'ail


- Couper l'aubergine en tranches d'un 1/2 cm d'épaisseur.
- Saler sur les deux faces et laisser dégorger pendant 1/2 heure.





- Hacher finement l'échalote et faire fondre lentement dans un peu d'huile d'olive.




- Ajouter le vin blanc, le coulis de tomates et la gousse d'ail hachée très finement.
- Laisser bouilloter pendant une dizaine de minutes, puis incorporer le basilic haché, réserver.


-Egoutter les tranches d'aubergine, puis finir de les sécher avec un papier absorbant.






- Avec un pinceau enduire chaque face d'une légère couche d'huile d'olive.


- Faire griller les tranches d'aubergine sur les deux faces jusqu'à ce qu'elles soient moelleuses.
- Réserver.




- Saler et poivrer les pavés de saumon, disposer une feuille de basilic sur le dessus.
- Envelopper le saumon avec des tranches d'aubergine pour former une papillote.


- Mettre au four à 180° pendant 10 à 12 minutes selon la grosseur des pavés.

- Etaler quelques cuillérées de coulis dans le fond de l'assiette.
- Disposer la papillote dessus, ajouter quelques gouttes de vinaigre balsamique et un trait d'huile d'olive

- Servir avec un chardonnay du pays d'Oc !...

           Bon appétit ... bien sûr !                  Version imprimable




 

 Filet mignon au parmesan et compotée de potiron 

Non !... je n’ai pas aimé la façon dont la conseillère en économie d’énergie nous a accueillis !... Jeune, blonde, mal fagotée, les cheveux ébouriffés… ça c’est son problème… mais qu’elle s’adresse à nous comme à des débiles profonds… non !... Qu’elle lève les yeux au ciel à chacune de nos questions l’air de dire « les gens sont vraiment trop bêtes »…non ! Qu’elle prenne un ton agressif pour nous répondre quand nous émettions une objection… non !

Je veux bien qu’une conseillère en énergie comme elle, soit compétente ! (Comme elle nous l’a répété à plusieurs  reprises) … mais nous faire croire que la petite tâche rouge sur l’image thermographique provenait… non pas du conduit de cheminée comme nous lui avons suggéré… mais du sommet du petit bout du mur porteur qui n’était pas isolé… cela provoquait : un-pont-ther-mi-que et que pour cette raison il fallait enlever les tuiles (environ 200 m2) pour refaire l’isolation !... je crois que là je suis devenu tout pâle !

Je n’ai pas retrouvé mes couleurs quand elle nous a conseillé un chauffe-eau solaire (pour deux personnes) alors que tous les professionnels contactés nous ont dit  le contraire !... Pour la production d’électricité elle nous déconseillé les panneaux voltaïques !... (Un poison écologique) mais plutôt l’installation dans notre jardin (360m2)… d’une éolienne !... Je vois d’ici la tête des voisins ! Même si comme elle nous l’a dit d’un air sérieux : « Elle serait moins grande que celle que l’on voit en campagne ! »

A ma question : « Pensez vous que notre consommation au m2 habitable soit dans la norme »… Elle m’a regardé l’air désespéré !... mais monsieur c’est notre étude qui va nous le dire !... Et là… preuve de sa compétence elle nous a sorti une étude faite pour un de nos voisins dont le nom était soigneusement caché… mais pas l’adresse !... et agitant les 3 feuilles pleines de graphiques et de diagrammes… elle nous a porté l’estocade : « Il y aura également la liste des améliorations à apporter pour diminuer votre consommation d’énergie ! »… autrement dit : au lieu de passer 1 heure dans un bureau surchauffé (Un comble pour une conseillère en économie d’énergie !) parfumé par la salade au poulet qu’elle avait mangée au déjeuner… (Qu’elle avait du mal à digérer !) Il aurait suffit que je rentre moi-même quelques données dans un logiciel pour avoir les mêmes résultats !...      Ah !... j’allais oublier… je ne suis pas conseiller en économie d’énergie… un détail qui change tout !...

Je n’aime pas les gens qui sous prétexte qu’ils ont fait des études à bac +…  sanctionnées par un diplôme… plôme !... considèrent leurs z’interlocuteurs comme des demeurés !

 Je dois faire le complexe de l’autodidacte !...


Ingrédients  pour 2 pers :
- 1/2 filet mignon(la partie la plus épaisse)
- 500 gr de potiron
- 150 g de parmesan non rapé
- 2 échalotes
- 5 gousses d'ail
- 1 pincée de coriandre moulue



- Ouvrir le filet mignon en portefeuille sans séparer les deux parties.
- Disposer le parmesan à l'intérieur après l'avoir coupé en lamelles.



- Refermer le filet mignon et le ficeler soigneusement avec de la ficelle de cuisine.




- Mettre un morceau de beurre et un peu d'huile d'olive dans une cocotte en fonte de préférence.
- Faire dorer le filet mignon sur toutes les faces avec les gousses d'ail en peau.

- Saler, poivrer.
- Mettre à four chaud 180° pendant 10 minutes avec le couvercle puis baisser la température à 150 ° et laisser encore 10 minutes enfin laisser reposer hors du four avec le couvercle pendant 10 minutes.

- Pendant ce temps hacher finement les échalotes, ôter la peau du potiron et le couper en morceaux réguliers.





- Dans une poêle avec un morceau de beurre, faire fondre les échalotes pendant quelques minutes sans les faire dorer.


- Puis ajouter les morceaux de potiron, bien les mélanger pour qu'ils s'imprègnent de beurre.
- Mouiller avec 5 cl d'eau, saler légèrement et laisser les cuire doucement à découvert.
 


- Laisser cuire jusqu'à évaporation complète de l'eau.
- Mais bien surveiller la fin de cuisson pour le potiron n'attache pas au fond de la poêle.



- Rectifier l'assaisonnement du filet mignon et faire réduire la sauce si nécessaire.





- Présenter sur assiette, nappé de sauce avec un peu de compotée de potiron et quelques gousses d'ail.

- Mon invitée m'a dit: "C'est une tuerie !"


            Bon appétit ... bien sûr !                                Version imprimable