750 grammes
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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 10:45
Lapin chasseur

Mon petit lapin a du chagrin...

Il ne chante plus, ne mange plus, ne saute plus …  (Air connu)

 

Bon ben !... puisqu’il ne veut plus rien faire on a qu’à le manger !...

L’avantage avec le lapin (Animal que je n’aime pas … il m’a trop fait souffrir dans ma jeunesse !) L’avantage disais-je… c’est qu’il peut se faire cuire à toutes les sauces… vin blanc, vin rouge, crème fraîche… pot au feu… terrines... j’en ai même mangé grillé à la plancha avec un petit aïoli !

Mais attention !... Dans son clapier le lapin n’a pas d’ami… Il est capable de griffer la main qui le nourrit (Oui ben ne riez pas… c’était la mienne !) il ne supporte pas que l’on mette un compagnon dans sa cage !... Sauf si c’est une lapine… et dans ce cas là c’est carnaval du matin au soir… des courses effrénées qui finissent par des saillies nombreuses et rapides… Eh oui le chaud lapin est pressé !...  Si bien que l’on doit éloigner sa pauvre compagne pour qu’elle mette bas, sinon il la tuerait d’épuisement !...

Par contre dans une cocotte, là, le lapin a des amis… le thym par exemple est un ami… les échalotes aussi sont indispensables… le lapin aime à se vautrer dans un beurre mousseux… il adore les champignons… mais avec un peu de crème épaisse !... il ne déteste pas  l’huile d’olive… mais alors dans ce cas là il faut lui ajouter de l’ail et des tomates fraîches !

En plus la viande du lapin est diététique !... maigre… digeste… sans cholestérol… ça tombe bien !... Je suis en période de vaches maigres… où je ne dois manger que de l’aérien… que du léger…  pour le devenir moi-même !

Le lapin vivant non !... le lapin cuit oui !


Ingrédients :1

- 1 coffre de lapin (rable et pattes de devant)
- 2 tranches de lard demi-sel un peu épaisses
- 4 échalotes
- 2 gousses d'ail
- 1 dizaine de champignons de Paris
- 1 c.à.s de concentré de tomates
- 25 cl de vin blanc sec

2

- Couper les tranches de lard en gros lardons.
- Avec une noix de beurre les mettre à dorer dans une cocotte (en fonte si possible)
- Quand ils sont bien dorés sur toutes les faces, les réserver.

3
- Dans la même cocotte faire rissoler le lapin que vous aurez coupé en tronçons.
- Quand ils sont bien dorés, réserver au chaud.

4



- Toujours dans la même cocotte faire fondre les échalotes grossièrement hachées et l'ail écrasé.



5
- Remettre le lapin et les lardons dans la cocotte, bien mélanger et mouiller avec le vin blanc pour couvrir à peine le lapin.( ajouter un verre d'eau si nécessaire)
- Incorporer la c.à.s de concentré de tomates, saler, poivrer et faire mijoter pendant une quarantaine de minutes. (plus ou moins en fonction de la tendreté du lapin)

6

- Couper les champignons en quatre et les faire revenir à part dans une poêle, puis les incorporer au lapin en fin de cuisson ainsi que le foie.
- Servir avec quelques pommes de terre vapeur.
- Pour le vin vous pouvez boire celui qui à servi à la cuisson ou un rouge léger.


    Bon appétit... bien sûr !                                            Version imprimable

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 09:30

St Jacques au cidre et pommes reinette

A 9 heures précises ils poussaient la porte du bistro de mes parents… travailleurs de force ils embauchaient vers 5 h du matin chez un grossiste en bières et eaux minérales !... A l’époque ils recevaient la marchandise par wagon… en vrac et ils devaient la remettre en caisse pour la livrer à leurs clients !... Par exemple : un wagon de litres de Perrier à mettre en caisse de 17 bouteilles d’un litre soit environ 30 kilos qu’ils devaient manipuler 3 à 4 fois avant les livraisons !

Nous avions donc affaire à de véritables travailleurs de force !... Ils étaient trois la plupart du temps… il y avait Roger le silencieux… Négus le bavard et Dada… leur casse-croûte sous le bras ils se dirigeaient vers leur table préférée à droite en entrant… Roger s’asseyait sur la banquette… Dada en face de lui et Négus en bout de table car il bougeait tout le temps !

Roger parlait peu, mangeait peu, bougeait lentement et avait une préférence pour le rosé… il paraissait de constitution faible… mais avait une énergie folle quand il soulevait des caisses qui semblaient aussi lourdes que lui !

Négus était atteint de ce que ses copains appelaient la cirrhose bronzée (Hémochromatose) ce qui lui donnait un teint cireux un peu noir… d’où le surnom de Négus comme l’empereur d’Ethiopie Hailé Sélassié… très en vue dans les médias à cette époque ! Lui, il mangeait peu… quand il avait une boite de maquereaux au vin blanc pour casser la croute… il buvait le jus… jetait le maquereau… et disait qu’il n’avait plus faim !... vous l’aurez compris il préférait le vin blanc !...

Mais … notre chouchou à nous les enfants c’était Dada !... Grand joueur de trompette à la fanfare du village (La même où j’ai eu mes déboires de trompette bouchée !) il avait une façon originale de tenir son instrument dirigé vers le bas quand il jouait… il ne connaissait pas le solfège… mais il était capable de jouer n’importe quel morceau à l’oreille… lui était partisan du vin rouge… allant même jusqu'à dire que c’était la seule boisson qui convenait aux joueurs d’instruments à embouchure parce que ça ne « cassait » pas les lèvres… encore aujourd’hui je ne comprend pas ce qu’il voulait dire !...

Mais ce qui nous intéressait le plus chez lui c’était sa façon de manger son casse-croûte !... Soyez attentif sinon vous ne comprendrez pas !... Tout d’abord il déposait devant lui les ingrédients… sur une serviette à carreaux… presque toujours les mêmes : pain, beurre et une boite de sardines à l’huile ou un bout de saucisson… puis il calait dans le creux de sa  main gauche un gros morceau de pain… une tartine épaisse de pain de campagne… en laissant ses doigts libres… Près de son pouce gauche, il coupait un petit morceau de pain sous lequel il coinçait un peu de beurre… à l’opposé, sur la tartine, il déposait une sardine… ensuite avec sa main droite… à l’aide de son fidèle couteau de poche… il découpait une bouchée de pain sans  la détacher complètement… il coupait un petit morceau de beurre et de sardine qu’il mettait sur la bouchée… il finissait le découpage et, tenue entre le pouce et le couteau…il portait la bouchée à sa bouche avec la main droite, en frôlant son nez avec la lame à chaque fois !... Puis, quand il voulait boire son verre de rouge… il coinçait son fidèle couteau avec le petit doigt de la main gauche… sous le pain… ce qui lui dégageait la main droite pour prendre le verre !... Ouf !... Ca y est !...

Nous avons essayé… réessayé… nous nous sommes tachés… nos tartines sont tombées par terre le coté beurré sur le sol !... nous nous sommes coupés… mais jamais… non jamais nous n’avons réussi à manger à la Dada !...


Ingrédients pour 2 pers :
1
- 8 noix de St Jacques
- 2 ou 3 pommes reinette
- 1 échalote
- 3 cl de Calvados
- 10 cl de cidre brut
- 10 cl de crème épaisse

3


- Peler et épépiner les pommes, puis les couper en quartiers et les faire cuire à la poêle avec un morceau de beurre.
- Réserver au chaud

4
- Faire chauffer une poêle avec un peu de beurre ou d'huile d'olive.
- Mettre les noix à cuire environ 1 mn 30 de chaque coté.
- Réserver au chaud.

5


- Laisser la poêle sur le feu quelques instants pour caraméliser les sucs.
- Verser le calvados en une seule fois et faire flamber.
  (Attention aux rideaux et à la hotte !)


6
- Ajouter le cidre en grattant les bords de la poêle avec une cuillère en bois.
- Laisser bouillonner 1 à 2 minutes.

8



- Incorporer la crème fraîche, bien mélanger, faire réduire légèrement et rectifier l'assaisonnement.


9
- Dresser sur assiette chaude, napper le fond de l'assiette de sauce puis répartir les St Jacques et les pommes dessus.

- Servir avec un très bon cidre brut !

   Bon appétit... bien sur !...

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 15:40

Blanquette de saumon étuvée de poireaux

Quoi ?... Qu’est-ce que vous dites ?... Plus fort je n’entends pas !... Une histoire ! Quelle histoire ?... Ha oui !… vous voulez une recette… et en plus une histoire !...

Bon d’accord une histoire je ne suis pas contre… mais quel genre d’histoire ? Ben oui y a plusieurs genres d’histoire !

D’abord il y a les histoires vécues… d’aujourd’hui… dans le genre des aventures de la Petite Madeleine… la reine d’Intermarché ou celles de mes copains de foot… Non !... pas possible la Petite Madeleine est grippée et le foot est suspendu en raison des terrains gelés

Bien sûr il y a les histoires d’hier quand j’étais petit (Eh oui j’ai été petit)… (Même que j’étais très mignon !...) Là, je pourrais vous parler de Rosette la fermière… la spécialiste de la crème fraîche ! Ou de mes parties de foot mémorables ou d’autres personnages qui ont peuplé mon enfance ! De mes frères et sœurs… qui n’étaient pas toujours très sages ! Non !... pas possible… car je ne sais pas si c’est bon pour mon image auprès de mes petits-enfants de raconter que j’ai eu les fesses rouges plus souvent qu’à mon tour !

Il reste les fictions… comme ils disent à la télé… l’inspecteur Pitrack notre valeureux policier se repose de sa dernière enquête… il est un peu en froid avec son commissaire qui sera muté dans quelques jours… mais je crois que l’on va lui confier une affaire à élucider très bientôt… Dans le quartier du Bouffay  à Nantes… il devra répondre à une question :

Qui a tué la Chèvre !... Affaire à suivre …

Pour le cow-boy de la vente… avec la veste qu’il vient de prendre je crois que nous ne le reverrons pas de sitôt !...

Donc…en résumé…pour conclure… pas d’histoire aujourd’hui ! Non !...Rien !


« Ce n’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule ! »
(Pierre Desproges)

Ingrédients pour 2 pers :1
- 2 Pavés de saumon (120 g)
- 2 blancs de poireaux
- 5 champignons de Paris
- 1 échalote
- 15 cl de vin blanc
- 15 cl de fumet de poissons
- 10 cl de crème fleurette
- quelques brins d'aneth pour la déco

2

- Couper le blanc de poireaux en rondelles de 3 mm d'épaisseur.
- Rincer soigneusement à l'eau courante et faire cuire à l'autocuiseur pendant 15 mn environ.
- Réserver.
3-copie-1.jpg

- Hacher finement l'échalote, puis la faire fondre doucement dans un peu de beurre.
- Mouiller avec le vin blanc, laisser réduire un peu, puis ajouter le fumet de poissons.

4-copie-1.jpg

- Laisser mijoter une dizaine de minutes.
- Couper les pavés de saumon en gros cubes, puis les faire cuire dans le mélange vin/fumet.
- Réserver au chaud.

5

- Emincer grossièrement les champignons.
- Puis les faire dorer à la poêle et réserver.

6



- Ajouter  la crème fraîche, bien mélanger (attention si vous avez pris de la crème allégée comme moi, ça va grémiller... c'est normal ).
- Mixer soigneusement le tout, puis rectifier l'assaisonnement.
7
- Incorporer les champignons à la sauce.
- Réchauffer ensuite les cubes de saumon dans la sauce sans la faire bouillir.
- Dresser sur assiette en disposant d'abord l'étuvée de poireaux, puis le saumon, les champignons et la sauce.

  Bon appétit ... bien sûr !...

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 14:20

 Rognon de veau écume de persil et moutarde à l'ancienne 
 

En sortant du bureau, Johnny Lavente était de sale poil !... Ted son sheriff-directeur n’était pas un mauvais bougre… mais il avait été clair ; Il lui fallait des résultats, Johnny était en retard sur ses objectifs et la fin de l’année était proche !

Il avait eu beau lui expliquer que la semaine dernière son cheval avait été malade… que son coéquipier  Bill Lassistant n’était pas à la hauteur… et même que son PC portable s’était enrayé deux fois la même journée… rien n’y a fait… il lui fallait des résultats !

Lorsqu’il arriva au ranch de Bill Lassistant, celui-ci l’attendait devant la grange tenant son cheval par le mors… l’homme et le cheval paraissaient excités !

« Vite Johnny je crois que cette fois je tiens un gros client! »

Cette chanson Johnny l’avait entendue souvent… et à chaque fois il tombait sur un coyote sans le sou ou un chef indien déplumé !...

« Si, si » insista Bill « C’est du gros gibier, lui est trappeur et sa femme est serveuse au saloon, leur ranch sent la pépite à plein nez !... »

Le soleil rougeoyait encore à l’horizon, allongeant démesurément l’ombre des cactus lorsqu’ils furent en vue du ranch « OK JESIGNE » En plus ils habitent à perpète pesta Johnny !... son cheval était fourbu !

« Bon sang !... »  S’exclama Johnny à la vue du ranch  « Je crois que cette fois tu as mis dans le mille Bill ! »

Ce ranch sentait la pépite… pour sûr… en plus le trappeur était à la maison, son cheval était là, encore fumant, équipé d’une selle mexicaine qui valait au moins 1000 dollars !...

Johnny sauta de son cheval, puis caressa la crosse de son PC portable qui pendait à sa ceinture… rassurant !...

« Bonjour Miss… Johnny Lavente et Bill Lassistant nous avons rendez-vous avec votre papa ! »

 « Belle poupée !... » Pensa Johnny !...

Encore coiffé de sa toque en vison (Signe de luxe chez les trappeurs !) Hevitt  Jesigne indiqua un superbe canapé à Johnny « Asseyez-vous ! » pas très causant se dit Johnny en reprenant aussitôt (comme lui avait appris le Marshall Jean Seigne au dernier séminaire sur la vente) « je crois que nous serons mieux autour de cette table mister Jesigne ! » « Bien visé »  pensa Bill !…

Après quelques banalités sur les balles perdues au saloon… la migration des bisons qui a du retard cette année… Johnny passa aux choses sérieuses !

D’un geste sec il dégagea la crosse de son PC portable… puis le fit tourner sur son index à plusieurs reprises en fixant le trappeur !

Hevitt Jesigne… désarçonné par tant de dextérité… comprit rapidement qu’il était fait comme un rat !

« Quelle pointure ce cow-boy de chez Texas-conseil » pensa t’il « C’est autre chose que la Hooligan corporate… avec leur pointe Bic orange !... »

La tension était palpable… dans la pièce surchauffée en cette fin d’été particulièrement sec !

« Tu m’as eu Johnny !  Je signe… » Lâcha Hevitt dans un souffle… un silence pesant s’installa… au loin un coyote hurla !...

« Chouette selle mexicaine que vous avez là ! » Dit Bill avec un sifflement admiratif !...Sacré Bill… il connait son métier... il crée la diversion... pensa Johnny en s’agitant frénétiquement sur le barillet de PC portable !...

« C’est pourquoi qu’il est là le cow-boy ? » susurra Daisy l’épouse-serveuse au saloon en poussant la porte à double battants.

« Tu vas être contente ma Daisy ! » bredouilla le trappeur « C’est un truc qui va me rapporter des montagnes de dollars… je n’aurai plus besoin de courir les bois pour faire mon boulot de trappeur… je serai toujours là pour toi ma Daisy !... »

Le duvet qui ornait la lèvre supérieure de Daisy frémit légèrement… le fumet qui montait de ses aisselles s’accentua fortement… 2 signes de forte contrariété chez les femmes de la tribu des Cheyennes de garde !...

« Il est gentil le cow-boy… mais s’il y en a une qui doit arrêter le turbin c’est Daisy… vu !... Alors il rengaine son PC portable et il rentre en ville avec Sancho Pança… le jour où j’aurai besoin de lui je lui ferai des signaux de fumée !... »

Sur le chemin du retour Johnny s’en voulait… il avait commis une erreur de « Pied tendre » : il avait négligé la Femme !  il croisa le regard chargé de flèches empoisonnées de Bill… il pensa à Ted le sheriff… et à son chiffre d'affaires... il jeta un œil sur le vautour qui planait au-dessus de sa tête… puis s’en alla… plein écran… en chantant :

« I am alone some cow-boy! » (Air connu)

Ingrédients pour 2 pers : 1
- 3/400 g de rognon de veau
- 10 cl de vin blanc
- 10 cl de bouillon
- 10 cl de crème fleurette
- 3 c.à.s de crème fraîche épaisse
- 1  c.à.s de moutarde à l'ancienne
- 1/2 bouquet de persil
- 1 échalote
- 2 gousses d'ail

2 
- Faire blanchir le persil à l'eau bouillante pendant
30 secondes, puis rafraichir à l'eau froide, réserver.
- Dans la même eau faire cuire les gousses d'ail avec la peau.
3



- Faire chauffer le bouillon, puis ajouter le persil, les gousses d'ail cuites épluchées et la crème fleurette.
- Mixer le tout soigneusement, réserver.

4
- Dans une poêle avec un peu d'huile d'olive faire dorer vivement les rognons sur le coté rond.
- Puis les faire dorer sur l'autre face, ajouter un morceau de beurre et finir la cuisson en les arrosant règulièrement.
- Réserver les au chaud avec le beurre de cuisson.

5- Dans la même poêle faire pincer les sucs, puis ajouter l"échalote très finement hachée, remuer quelques instants.
- Déglacer la poêle avec le vin blanc, laisser réduire de moitié.

7



- Incorporer la crème et la moutarde, bien mélanger.

8


- Ajouter le jus de cuisson des rognons, mélanger à nouveau puis remettre les rognons à réchauffer dans la sauce sans la faire bouillir.
- Rectifier l'assaisonnement

9 

- Emulsionner le jus de persil au mixer à grande vitesse pour faire une écume abondante et ferme.

10



- Dresser le rognon avec un peu de sauce moutarde d'un coté et écume de persil de l'autre.
- A déguster très chaud.


- Accompagné d'un Pomerol ou d'un St Emilion d'âge respectable !

    Bon appétit... bien sûr !                                 Version imprimable

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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 12:57

Un repas façon Maigret !...

Chapitre 8

 

Pitrack était réveillé depuis longtemps lorsque l’Angélus sonna !... Il avait passé une sale nuit ! Le nom de Bouboule-Lechene avait tourné dans sa tête… mais comment avait-il pu être aussi bête… C’est Lechene qui l’avait fait venir… c’est Lechene qui l’avait informé… c’est Lechene qui connaissait tous les travers de ses voisins… il connaissait même les textes des lettres de Leberthot la boulangère et d’Héloïse qui de leur propre aveu ne les avaient montrées à  personne !...

Monsieur Bouboule-Lechene vous avez voulu venger votre ami Jojo… vous avez voulu jouer les redresseurs de tort… mais vous êtes tombé sur plus fort que vous : l’inspecteur Pitrack qui a mené rondement cette enquête !... Pitrack gonfla sa poitrine et se dirigea d’un pas assuré vers l’odeur de café… il serait à Nantes pour le déjeuner !

Avant de lui dire bonjour Héloïse se précipita sur lui  « Vous aussi !... » « Quoi moi aussi ? » « Il vous a écrit ! » « Qui ? » « Mais le corbeau pardi ! »

Merde !... y manquait plus que ça ! Pensa Pitrack !... « Vous l’avez trouvée dans votre boite ou le courrier est déjà distribué ? » « Monsieur Lanoue le facteur est un ami… vous savez bien !... quand il a reconnu l’écriture il est venu tout de suite vous l’apporter ! »

Il retournait la lettre dans ses mains… même écriture… pas de doute… mais quelque chose clochait… oui le cachet de la poste… la lettre n’avait pas été postée à La Verranne mais à la poste centrale à Nantes.

Assis dans le coin de la cheminée il l’ouvrit :

Pitrack,

Il n’y a peut-être pas le téléphone chez votre logeuse

Mais vous pourriez m’appeler du bureau de poste

Pour me tenir informé du déroulement de votre enquête.

C’est votre première affaire et je suis votre commissaire !

Signé : Joseph Dumoulin Commissaire

S’il n’avait pas été assis Pitrack serait tombé sur le cul… Dumoulin… la même écriture que le corbeau ?... Les quelques coups frappés à la porte du jardin ne lui firent pas lever la tête qu’il tenait à deux mains en regardant le sol.

Des chuchotements attirèrent  son attention… il se leva et tomba nez à nez avec Léonne Pradu… il l’a trouva encore plus petite… avec un visage plus dur que lors de sa visite !

Elle fixa Pitrack « Jojo Dumoulin ! » elle répéta « Joseph Dumoulin c’est son nom ! » Elle tourna les talons et reparti sans un mot !

 

Pitrack se sentit fatigué… il y a ¼ d’heure il pensait l’affaire résolue et il s’apprêtait à cuisiner Bouboule-Lechene et là on lui apportait un coupable sur un plateau en la personne de son chef… celui-là même qui lui avait confié l’enquête !

Il relut la lettre…  « Il n’y a peut-être pas le téléphone chez votre logeuse » ????? Mais comment savait-il que j’avais une logeuse ? Comment a-t-il connu l’adresse de ma logeuse ? Oooooh mon ami Bouboule !... il va falloir qu’on parle tous les deux !

Il traversa la place en quelques enjambées… ouvrit d’un coup sec la porte de la cordonnerie et cloua Bouboule-Lechene du regard quand il le salua d’un « Bonjour jeune homme ! »

Rapidement il le mit au parfum de tout ce qu’il savait et lui expliqua la situation en quelques mots :

« Complicité… tribunal correctionnel… condamnation…. prison » Ce qui le rendit très bavard !

« Tout a commencé il y a quelques mois monsieur l’inspecteur, lorsque Jojo a perdu sa maman… alors toutes ces années de misère lui sont remontées à la mémoire, il a eu envie de torturer un peu ceux qui les avaient humiliés sa maman et lui ! »

« Les commerçants… le château… le curé je comprends… mais pourquoi Héloïse ? »

« Il a toujours été amoureux d’Héloïse… il a très mal supporté qu’elle se retourne vers le facteur plutôt que vers lui ! »

« Les lettres ? » « Il les écrivait et moi je les postais de la Verranne »

Pitrack marchait de long en large dans la boutique « Mais pourquoi avoir déclenché cette enquête et moi pour la mener ? » « Parce que ça commençait à bouger dans la commune et il voulait garder le contrôle, avec vous…le bleu du commissariat… le petit nouveau. Vous faites l’enquête… vous ne trouvez rien… il arrête les envois et personne n’en parle plus ! »

Pitrack ruminait… il trouvait Jojo sympathique… mais Dumoulin franchement désagréable sur ce coup là !... Mais après tout il avait fait tout ça pour sa maman !

Bon !... Il se tourna vers Lechene « Je ne vous ai pas vu… Je ne vous ai rien dit… si vous prétendez le contraire je ne vous louperai pas… compris ! » Lechene acquiesça sans dire un mot… trop content de s’en tirer comme ça !

Lorsqu’il récupéra ses bagages, il expliqua la situation à Héloïse et lui demanda au nom de son amitié avec Jojo d’oublier les lettres de Dumoulin !

Il fit une dernière fois le tour de la place puis récupéra la 203… la précieuse 203 de son commissaire… l’envie lui traversa l’esprit de rayer un peu la carrosserie !

A l’appel de son nom il tourna la tête, c’était le jeune curé « La lettre avait raison monsieur l’inspecteur… le vieux curé que j’ai remplacé vient de mourir et il m’a fait parvenir par son notaire un chèque pour rembourser les emprunts qu’il avait fait dans les troncs de l’église ! » « Eh bien Jojo l'enfant de choeur n’est pas un menteur ! » Pensa Pitrack !

En arrivant à Nantes, Pitrack fit un détour par le Bar du Commerce, il avait envie de faire un repas de flic !... un  jambon beurre cornichons... avec du pain frais et du beurrre salé... une petite bière ! (un bock comme aurait dit Maigret !) Puis en route pour  Waldeck-Rousseau, haut-lieu de la police nantaise, Pitrack se dirigea droit sur le bureau de Dumoulin !... « Ah Pitrack… enfin… alors dites-moi tout ! »

Pitrack lui raconta l’essentiel… omit de lui parler de Léonne Pradu… donna des détails sur la colère de Bléchot… décrit l’émotion d’Héloïse ! Le chèque du vieux curé le fit sourire !

«  Mais alors vous Pitrack, qu’est-ce que vous pensez de cette affaire ? » «  Je pense qu’il s’agit de rancunes de voisinage qui s’éteindront d’elles mêmes … nous avons  affaire à un AFFREUX JOJO  qui a voulu rappeler aux coupables les misères qu'ils lui ont fait subir autrefois ! Monsieur le commissaire !...»

"Vous avez raison Pitrack !... ce ne sont que des petites querelles de villages !... Et ma voiture pas de problème ?..." 

Cette histoire est une fiction, toute ressemblance avec des faits, des lieux ou des personnes existants ou ayant existées serait une pure coïncidence.

Ingrédients :1

-  1 baguette croustillante
-  Du beurre salé
-  Du vrai jambon avec gras et couenne
-  Quelques cornichons croquants


2



- Couper la baguette en deux, puis la fendre dans le sens de la longueur.
- Beurrer généreusement la face du dessous.
- Insérer une ou deux tranches de jambon puis les cornichons émincés.
3
- Déguster avec une bière pression ou un verre de beaujolais.
- Manger lentement en discutant de la pluie et du beau temps avec le patron du bistrot.
- Un expresso bien serré , une bonne pipe  et vous aurez fait un vrai repas de flic façon Commissaire Maigret !... 

    Bon appétit ... bien sûr ! ...

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 16:20

Risotto au potiron et origan


Chapitre 7

 

Il n’eu aucun mal à trouver la maison de Léonne Pradu… l'instit' détestée du château, tout le monde la connaissait… et c’est avec une voix pleine de respect que les gens indiquait le pavillon où elle habitait. Une petite maison… mais…ouah quelle vue sur la vallée de Loire…dégagée jusqu'à Nantes. 

Petite… les cheveux gris soigneusement coiffés… des lunettes rondes cerclées d’acier… elle jeta un regard dur à Pitrack… le genre « Tu n’as pas appris tes leçons ! » Pitrack se sentit comme un petit garçon pris en faute !... il comprit le respect de ses voisins !

Devant une tasse de café il lui expliqua les raisons de sa visite… les remarques des gens du château… le problème des lettres anonymes… il avait beau parler doucement, répéter… il se rendit compte rapidement qu’elle n’avait plus toute sa tête… qu’elle confondait le passé et le présent !... A tout hasard il sortit une enveloppe du corbeau et lui montra… « JOJO !... tu es JOJO !... » Le cri fit sursauter Pitrack !... un instant ému par le sourire plein de tendresse qu’elle lui adressa ! « Mon petit Jojo… ton visage a changé… mais ton écriture est toujours la même… en 40 ans d’enseignement je n’ai jamais vu d’aussi belles majuscules et les pleins… et les déliés !... ah mon petit Jojo ! »

Il eu beaucoup de mal à lui faire comprendre qu’il n’était pas Jojo… Quand elle comprit enfin, elle ne se souvenait plus de son nom de famille… elle savait seulement qu’on l’appelait : Jojo des Grenettes… c’était son surnom… parce qu’il habitait au lieu-dit les Grenettes dans les bas… au bord de la Loire… avec sa mère… Ah ! Si ! Elle se souvenait aussi qu’il avait été apprenti boulanger chez le père Bléchot !

Retour à la case départ… direction le boulanger en retraite et sa femme soumise !... Oui il se souvenait d’un apprenti dénommé Jojo… non il ne l’avait pas gardé longtemps parce que sa mère un « cul-bénit » voulait qu’il soit enfant de chœur et qu’il serve la messe tous les dimanches matins ! Alors dans la boulangerie ça n’était pas possible ! « C’était de pauvres gens vous savez !... abandonnés par le père… la mère faisait la femme de chambre chez les aristos du château… ça devait pas être facile avec ce vicelard de comte...des crève-misère monsieur l’inspecteur… vous pouvez en parler aux autres commerçants… ils ne voulaient plus les servir… ils ne payaient pas ! »

En effet Jeannine la bouchère et Ferro l’épicier se souvenaient de Jojo et de sa mère… des bons à rien… des fauchés qui habitaient aux Grenettes… pour eux : pas d’argent pas de marchandise !

Et la blondasse … la mère Leberthot qui en rajoute une couche « Un petit voleur ce Jojo… je l’ai pris la main dans le sac… il m’avait volé un croissant… soi-disant pour sa mère… c’était son anniversaire ! Un petit voyou monsieur l’inspecteur ! »

Marre !... Pitrack en avait marre !... toute cette haine déversée sur Jojo et sa mère… il en arrivait  à avoir de la sympathie pour ce Jojo et comprendre les lettres vengeresses… il ne savait pas que plus tard on appellerait ça le « Syndrome de Stockholm »… Il décida de rentrer directement chez sa logeuse… sans passer par le Veau d’Or… pas de Gamay rosé ce soir !

Héloïse était seule dans sa cuisine… à coudre ses paletots comme elle disait… elle tirait son fil à une vitesse folle. Quand Pitrack s’approcha elle leva la tête : « Bonsoir mademoiselle… désolé de vous interrompre… mais je ne vous dérange pas !... ce soir je me couche de bonne heure !... » Il se dirigea vers l’escalier… puis revint sur ses pas « Juste une question… avez-vous connu un certain Jojo qui vivait avec sa mère ?... » Elle l’interrompit : «  Jojo des Grenettes ? » « Oui !... » « Bien sûr que je l’ai connu… nous étions inséparables Bouboule, Jojo et moi !... »

Elle commença à parler de sa jeunesse… des fêtes du village… des promenades en barque sur la Loire !... ils formaient une belle équipe tous les trois ! Son frère se joignait à eux quelques fois… mais c’était avant qu’il rencontre cette fille de Nantes… avec laquelle il s’est marié !... Elle ajouta en rougissant  « Je crois même que Jojo était un peu amoureux de moi ! »

Elle lui proposa de partager son dîner… il accepta… quelque chose lui disait que son enquête allait progresser !

Quand elle déposa sur la table un plat fumant « Un risotto à la courge » dit-elle et une bouteille de Gamay rosé… la drogue locale !... il lui posa la question qu’il aurait du poser depuis longtemps : « Mais qui c’est ce Bouboule dont vous me parlez ? » « Mais vous le connaissez monsieur l’inspecteur… c’est Louis Lechene le cordonnier ! »

Il s’étrangla avec sa bouchée de risotto… et dû boire un verre de Gamay pour la faire passer !

Lechene… Bouboule… Ha !... Je le retiens celui-là… il va m’entendre demain matin !

Légèrement contrarié il refusa le dessert et le dernier verre de Gamay… il avait un Bouboule en travers de la gorge… (Oui ! On peut-être un policier en colère et avoir de l’humour !)

A suivre !

1
Ingrédients pour 2 pers :
- 250 g de potiron (butternut)
- 160 g de riz Arborio
- 100 de parmesan frais
- 1 c.à.s de crème fraîche
- 1 oignon, 1 c.à.c d'origan séché
- 10 cl de vin blanc sec
- 30 cl de bouillon

2
- Peler et épépiner le potiron puis le couper en cubes.
- Hacher finement la moitié de l'oignon et le faire doucement revenir dans un peu d'huile d'olive.
- Ajouter les cubes de potiron, laisser colorer un petit peu.
3



- Mouiller avec un peu d'eau, assaisonner légèrement et laisser cuire lentement.
- Réserver.

4

- Hacher la moitié d'oignon restant et faire fondre dans une casserole avec un peu d'huile d'olive.
- Ajouter le riz, bien mélanger jusqu'à ce que le riz devienne translucide.
- Mouiller avec le vin blanc, laisser réduire presqu'à sec.

- En remuant régulièrement, mouiller avec le bouillon petit à petit jusqu'à ce que les grains de riz deviennent moelleux, sans être collants.
- Incorporer la crème, l'origan, puis rectifier l'assaisonnement et enfin terminer ajoutant le parmesan râpé.
5
- Servir avec une petite salade de roquette.

Quoi boire ?... un Gamay rosé !... Pourquoi pas !

   Bon appétit... bien sûr !

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 15:12

Gratin de courge aux lardons et parmesan

Chapitre 6

 

Les cloches, sonnant l’Angélus de 7 h, tirèrent l’inspecteur Pitrack de ses rêves !... L’odeur du café le poussa hors du lit et après une rapide toilette… dans un confort sommaire… il rejoignit sa logeuse dans la cuisine. Son bol était prêt sur la nappe blanche… le pain grillé… le beurre… la confiture de prune dissipèrent les effets des excès de Gamay rosé de la veille !... Hou ! Bobo la tête !...

A côté de lui… dans le coin de la cheminée… Héloïse avait commencé sa journée de couturière… avec des gestes vifs et précis elle cousait la doublure de vestes d’hommes pour un grand magasin de Nantes… à intervalles réguliers elle penchait la tête et d’un petit coup de dent elle coupait le fil… puis reprenait sa bobine et renfilait une nouvelle aiguillée !...

« Elle est bizarre ce matin » pensa Pitrack « Elle ne parle pas ! » Sentant son regard elle leva les yeux… les baissa… puis les releva à nouveau !  « Il faut que je vous parle Monsieur l’inspecteur ! » Du regard Pitrack l’invita à poursuivre… « J’ai reçu une lettre moi aussi ! » dit-elle l’air gêné… elle se leva et tendit la main vers une vieille boite à biscuits sur le dessus de la cheminée… de plus en plus gênée, elle lui donna l’enveloppe…

« Il y a des choses personnelles dans cette lettre et je ne voudrais pas que tout le village soit informé ! » Pitrack la rassura en lui parlant de secret professionnel… en lisant la lettre Pitrack sourit intérieurement… il y a longtemps que tout le village était au courant des « choses personnelles ! » d’Héloïse !...

A lui non plus le contenu de la lettre n’apprit rien de nouveau… mais le ton était différent… bien sûr elle était traitée de briseuse de ménage… le corbeau lui reprochait de louer des chambres à des inconnus… d’être trop fière pour regarder les gars du village… qui n’étaient pas assez bien pour elle… Pitrack sentait presque de la jalousie… bizarre !...

A part ça la lettre était postée de la Verranne… et toujours cette écriture… des pleins… des déliés… des majuscules tarabiscotées.

Il prit l’enveloppe et lui laissa la lettre… elle paru rassurée.

En sortant de la maison de sa logeuse il jeta un coup d’œil sur la place… à gauche le resto du Veau d’Or… plus bas la boulangerie Leberthot… en face Louis le cordonnier et un peu plus loin le père Bléchot décidément le corbeau avait visé le centre du village…

Ah !... à droite le presbytère… le père curé, lui aussi à reçu une lettre… il ne paru pas surpris de la visite de Pitrack… mais ne comprenait pas pourquoi il avait été victime du corbeau… arrivé depuis 3 mois il avait remplacé le vieux curé qui était resté 30 ans à La Verranne… d’ailleurs c’était lui qui avait installé le fameux train électrique qui était toujours en place… il n’y avait pas touché !... ça en matière d’enquête ça s’appelle une fausse piste !...

Il se dirigea, vers le château : «Discrètement Pitrack…discrètement ! » Il entendait encore les recommandations de son patron le commissaire Dumoulin.

Placé sur un promontoire le château avait vue sur la Loire en amont et en aval… La grille était ouverte… il remonta la grande allée… monta le perron… Repéré !... les rideaux du premier étage avaient bougés !

Une femme sans âge vint lui ouvrir… elle lui demanda d’attendre dans le petit salon quelques instants : »Madame allait le recevoir ! » Dès le premier regard elle déplu à Pitrack… le menton relevé… la tête haute surmontée d’un chignon genre 19 ème… sa bouche faisait une grimace méprisante : »J’ose espérer monsieur le policier que vous allez nous débarrasser sans tarder de l’auteur de ces missives répugnantes qui salissent la réputation du château, en nous trainant dans la boue Monsieur le comte et moi-même ! »

« Bonjour madame la comtesse ! » et toc pour la politesse pensa Pitrack… « Nous faisons le maximum… l’enquête avance ! »

Elle reprit de plus belle sans le laisser achever sa phrase… c’était une honte pour le village de s’attaquer à ses bienfaiteurs… le comte était bien trop généreux avec son personnel… c’était certainement l’œuvre d’un fils de métayer pour lequel le comte avait payé des études… elle reconnaissait bien là l’éducation révolutionnaire de Léonne Pradu… cette institutrice bolchévique !...

L’émotion la faisait bégayer… Pitrack en profita pour récupérer la lettre qu’elle tenait à la main… postée de La Verranne… des pleins …des déliés… classique ! On reprochait au château de maltraiter son personnel et… tiens ?... les mains baladeuses du comte !...

La comtesse s’étouffa encore en voyant le sourire de Pitrack !...

Pitrack salua…puis se retira « discrètement »… il n’avait rien appris de nouveau sauf les jeux de mains du comte !

Il eu envie de rencontrer Léonne Pradu… la bolchévique… mais il était midi et le resto du Veau d’Or lui tendait les bras…  Un gratin de courge aux lardons et parmesan !... d’accord mais sans Gamay rosé !
A suivre !...

1Ingrédients pour 2 pers :

- 1/2 courge butternut
- 200 g de lardons fumés fins
- 50 g de parmesan frais
- 50 g de gruyère râpé
- 20 cl de crème fleurette
- 1 oignon, 2 gousses d'ail
- noix de muscade râpée

2
- Peler, épépiner et couper la moitié de la courge butternut en quartiers.
- Mettre à cuire dans le panier de l'auto-cuiseur pendant 10 minutes environ.
- Laisser égoutter dans le panier une dizaine de minutes.

5

- Faire dorer les lardons, jeter le gras superflu et réserver.
- Dans la même poêle faire revenir l'oignon haché et l'ail concassé.
- Incorporer les lardons et le persil haché.

6 
-Disposer les quartiers de courge bien égouttés dans un plat à gratin.
- Assaisonner sel, poivre et noix de muscade râpée.
- Répartir sur le dessus le mélange oignon/lardons.

8
 
- Râper le parmesan dans la crème fleurette, assaisonner.

9




-Verser la crème sur la courge, répartir le gruyère rapé et quelques parcelles de beurre.

11
 - Mettre le plat à four chaud 200° pendant 15 minutes environ.
- Finir avec le grill du four pour donner de la couleur.


   Bon appétit... bien sûr !

  Version imprimable             Ah !... j'allais oublier... accompagner d'un petit Gamay rosé !

 

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 17:09

Le gâteau au chocolat d'Héloïse

Chapitre 5

En arrivant au coin de la place il aperçu la boulangerie Leberthot… il décida d’y faire un tour avant de rejoindre Lechene pour dîner !

Un petit carillon japonais l’accueillit en ouvrant la porte ! Un  couloir long et étroit sur la droite menait au fournil… il la vit arriver… il comprit les plaisanteries de ses amis de boisson !... grande, blonde, hommasse… il eu l’impression que le couloir était trop étroit pour elle !... et une voix à vendre du poisson sur les marchés !

« Madame Leberthot ?... »

« Oui c’est pourquoi ?... »

« Inspecteur Pitrack… je suis chargé de l’enquête sur les lettres anonymes !... vous en avez été victime je crois ? »

« Qui vous a dit ça ?... j’ai pas porté plainte ! »

« Vous n’en avez parlé à personne ? »

« Non ! Même pas à mon mari ! »

« Et pourquoi ? »

« Elle m’était adressée personnellement… et elle parlait de choses qui me concernent !... »

« A votre avis qui a pu raconter dans le village que vous aviez reçu ce courrier ? »

« J’en sais rien moi !... mais le courrier passe par la poste ? Non ? »

« C'est-à-dire ? »

« Rien… rien !... mais j’ai mon idée ! »

Pitrack eut beau insister… rien n’y fit ! Elle refusa de lui faire voir la lettre ! Dommage il aurait bien aimé la voir ! Elle avait juste accepté de lui dire que l’auteur avait une belle écriture ! C’était déjà ça !

Le dîner chez Lechene ne lui apprit rien de nouveau pour l’enquête ! Lechene se contenta de lui raconter les menus potins de la commune. Ah si ! Héloïse ma logeuse avait été victime à son tour du corbeau ! Elle l’a reçue ce matin… Lechene la connait déjà par cœur… on lui reproche sa liaison avec Lanoue le facteur… de louer des chambres à des inconnus…et de ne pas s’entendre avec sa belle-sœur !

« L’inconnu que je suis va rejoindre sa chambre ! » dit Pitrack !... Il refusa la petite prune que lui proposa Lechene… remercia pour le saumon et le cake… délicieux… et entreprit de traverser la place en se disant que si l’enquête devait durer ! Il lui faudrait arrêter le Gamay rosé !... On devient vite accro à ce truc là !

Héloïse lui avait donné la clé de la porte de derrière, il pénétra dans la petite cour mal éclairé et poussa un juron en heurtant un vélo… il le releva… en faisant tomber une sacoche en cuir marqué du sigle PTT.

Il entendit des chuchotements et des pas rapides… Héloïse sortit de sa cuisine pour lui dire bonsoir. Un peu plus tard   de la fenêtre de sa chambre située au premier étage et donnant sur la place il aperçut un cycliste quittant la maison… il supposa que c’était le facteur qui faisait des heures supplémentaires… comme auraient dit ses amis de boisson !... On frappa à sa porte… « Monsieur l’inspecteur…. Je sais que le Veau d’Or est fermé… vous n’avez peut-être pas diné ?... je vous apporte une part de gâteau au chocolat !...» « Merci mademoiselle Héloïse !...Bonne nuit ! »

Bercé par le Gamay et les cloches de l’église il s’endormit rapidement !

A suivre !...
9bis


Ingrédients :
- 100 g de chocolat noir
- 200 g de sucre
- 100 g de beurre
- 100 g de farine
- 4 oeufs
- 5 cl de créme fraîche liquide




2

- Faire fondre le chocolat doucement au bain-marie avec la créme fraîche liquide.


3



- Ajouter le sucre en poudre, bien mélanger toujours sur le bain-marie.

4


- Hors du feu, incorprorer le beurre fondu, puis la farine et enfin les jaunes d'oeufs.

5


- Monter les blancs en neige bien ferme, mélanger délicatement avec le chocolat.
- Verser dans un moule à manquer.

7


- Mettre à four doux 150/160° pendant 45 minutes environ.
- utiliser une lame de couteau pour vérifier la cuisson.

9
- Démouler le gâteau encore tiède.
- Décorer avec un peu de sucre glace.
- Servir avec une créme anglaise ou une sauce chocolat.

 Accompagnez d'une coupe de champagne !...

   Bon appétit... bien sûr !...                             

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 15:22

 

Cake au thé vert et oranges confites

Chapitre 4
Sortant de chez Bléchot, Pitrack reparti dans le sens opposé à la place, il avait envie de visiter le village.

En face de chez Bléchot une espèce de quincaillerie d’où sortait une forte odeur d’alcool à brûler, puis sur le même côté un bureau de tabac, il aperçu la tenancière… une femme énorme… si c’est elle la coupable il faudra prévenir les gars du panier à salade ! pensa Pitrack en riant !

Puis le bureau de poste d’où partaient les fameuses lettres ! En face ? Ça devait être un café ? Il n’y avait pas d’enseigne, intrigué Pitrack entra ce qui eu pour effet d’arrêter la conversation des deux tables occupées ! Il s’installa à une table libre et chercha des yeux une serveuse ?

-« Ne cherchez pas monsieur il n’y a pas de serveuse ici ! C’est une Société ! »

-« Une quoi ? »

-« Une Société !... ce sont des vignerons qui fournissent le vin… ils le stockent dans le placard… Là-bas… vous vous servez tout seul et vous déposez l’argent dans la petite boite à coté ! »

Dans le placard il n’y avait que des bouteilles, il en prit une que ses voisins de table acceptèrent facilement de  partager avec lui !

-«  A votre santé Messieurs ! »

Quelques verres plus tard il comprit que ce paisible petit village était un vrai panier de crabes !

En sortant il récapitula, il avait appris que :

Jeannine la bouchère à coté de chez Bléchot faisait la même terrine depuis 40 ans puisqu’elle rajoutait toujours  les restes de la vieille terrine dans la nouvelle !

Son fils Paul célibataire tournait autour de Françoise la fille du Veau d’or… Au désespoir de la mère Bléchot qui aurait voulu qu’il s’occupe de sa fille ! Mais son désespoir a été de courte durée puisque sa fille s’est mariée avec Emile l’ainé des fils des Minoteries Trébeau ! Apparemment ça n’a pas été un mariage d’amour !

 Lanoue le facteur était marié… mais Héloïse la couturière… sa logeuse… était sa maîtresse…

 Louis Lechene était au mieux avec le fils Leberthot… (L’autre boulangerie) le dernier… celui qui est un peu précieux ! D’ailleurs sa mère n’a pas toujours été très fidèle… surtout pendant la guerre !

Ferro l’épicerie de la place vendait aussi du poisson qui n’était pas de première qualité et que le père terrorisait toute la famille et les faisait travailler à la limite de l’esclavage !

Perdu dans ses pensées Pitrack arriva au bout de la grand’rue, passa devant l’église et rejoignit la basse-rue, à l’angle une boulangerie ou plutôt un couloir servant de magasin ! Il entra accompagné par les dring-dring de la clochette signalant l’arrivée d’un client !

Une petite femme sortit du fournil, les cheveux blancs frisés, de grosses lunettes de myope, sa robe et son tablier noirs, couverts de farine… Pitrack rit intérieurement en l’imaginant bousculée dans le pétrin par le boulanger ! Non ! Ce n’était pas le genre ! Malgré son sourire commercial, elle avait l’air timide et complexé.

-« Vous êtes madame Leberthot ? »

-« Non monsieur vous faites erreur !...Ici c’est la coopérative ! La boulangerie Leberthot est à coté du Veau d’or… sur la place !»

-«  Vous ne vendez pas de pain ? »

-« Si bien sûr… mais je suis gérante… la boulangerie est une association ! »

Pitrack s’excusa et reprit La Basse rue vers la place… pas de commerce dans cette rue qui lui parut vieillotte avec ses maisons mal entretenues ! Il en avait assez entendu pour aujourd’hui d’autant qu’il lui restait à affronter Lechene… sa conversation et son saumon grillé !... auquel il avait ajouté un  « Cake au thé vert et oranges confites !... »

A suivre !...

1
Ingrédients :
- 100 g de farine
- 1/2 sachet de levure
- 1 c.à.s de thé vert (matcha)
- 2 oeufs
- 90 g de sucre
- 100 g de beurre
- 100 g d'écorces d'oranges confites
- 5 cl de liqueur d'orange
Ces quantités correspondent à un petit moule vous pouvez augmenter les proportions en fonction de votre moule.

3
- Mélanger la farine, la levure et le thé vert dans un saladier.



4


- Séparer les jaunes des blancs. Fouetter les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que lemélange blanchisse et devienne crèmeux.

5



- Battre les blancs en neige bien ferme... ils doivent former un bec de perroquet au bout du fouet.


6
- Incorporer le mélange de farine aux jaunes d'oeufs battus, puis la liqueur et  le beurre fondu.
- Mélanger délicatement avec les oeufs en neige, puis les oranges confites coupées en lanières.

7


- Verser dans un moule à cake et enfourner dans votre four préchauffé à 160° pendant 40 minutes environ.
- Pour vérifier la cuisson, vous plongez la lame d'un couteau dans le cake, elle doit ressortir lisse.

9

-  A l'heure du thé ou au dessert... pourquoi pas accompagné d'un verre de Gamay de Loire rosé !

   Bon appétit... bien sûr !

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 17:54

Le parmentier de canard de Madame Bléchot

Chapitre 3

 

Pitrack retrouvait ses esprits… petit à petit… le temps de chasser les gamins qui tournaient autour de la voiture de son patron… il réalisa qu’il ne savait pas où habitait Bléchot ! Par contre Lechene lui avait dit qu’Héloïse la loueuse de chambre habitait de l’autre coté de la place !

Il se dirigea vers la maison… semi-bourgeoise… qui avait du être un commerce autrefois !... l’ombre des marronniers géants lui fit du bien !

Héloïse l’accueillit avec une amabilité presque forcée… pas naturelle ! Elle aussi posait beaucoup de questions ! Pitrack répondit évasivement « oui la chambre l’intéressait » « non il n’était pas en vacances » «non il ne savait pas pour combien de nuits » Echaudé par Lechene il ne voulait pas être à nouveau envahi par un flot de paroles.

 Il obtint l’adresse de Bléchot et réussi à ne pas donner le motif de sa visite ! Ouf !

Il n’y avait pas à se tromper ! La route départementale traversait le village…

Passant devant chez Héloïse et longeant la place sur laquelle débouchaient la Basse rue, près de chez Ferro l’épicier, la rue du cimetière à peine praticable par une voiture et entre les deux La Grand’ rue où habitait Bléchot !

Bon sang ! Les gamins assis sur le capot de la voiture… si Dumoulin voyait ça ! Les gamins s’enfuirent à son arrivée et le suivirent, à peine discrètement, jusque chez Bléchot.

Il frappa à la porte d’une petite maison de village, bien entretenue, fleurie de quelques pieds de géranium dont certains plantés dans de grandes boites de conserves de fruits au sirop ! Une voix aigue l’invita à entrer… petite… les cheveux blancs soigneusement  chignonnés… la peau du visage rose et lisse… un vrai visage de grand-mère se dit Pitrack ! Il se présenta… Madame Bléchot s’excusa de l’absence de son mari, puis elle s’excusa de le laisser seul le temps d’aller chercher son mari… et au retour elle s’excusa à nouveau d’avoir mis du temps à trouver Frédéric qui était au fond du jardin !... Eh ben dit donc si c’est pas une femme soumise ça !

« Vous prendrez bien quelque chose monsieur l’inspecteur !... Un café ! »

« Volontiers ! » Ca fera passer le Gamay !...

« Vous venez pour cette terrible histoire de lettres anonymes ! Mon mari n’en dort plus vous savez !... si c’est pas malheureux… écrire des horreurs pareilles… la jalousie monsieur l’inspecteur …la jalousie ! »

« Vous vous connaissez des ennemis » l’interrompit Pitrack

« Ho ! Non ! Nous sommes amis avec tout le monde ! Mon mari a son franc parler, quelques fois… il est bourru… mais ça ne va pas plus loin ! »

« Quelle bonne odeur !... vous êtes une cuisinière Madame Bléchot ? » « Ho c’est juste pour notre déjeuner… un parmentier de canard ! »

Quittant bruyamment ses sabots à la porte de la cuisine le père Bléchot entra !

« Mais tu ennuies monsieur l’inspecteur avec tes histoires Marie-Louise ! »

« Excusez-moi monsieur l’inspecteur ! Je dois retourner à mon repassage !... » Et elle disparue dans l’arrière cuisine… soumise la petite dame… soumise !

Bléchot lui refit le coup des honnêtes gens qui sont calomniés… que c’est malheureux d’avoir travaillé toute sa vie pour entendre des choses pareilles…

« Si je trouve le coupable… je vous le dis tout net monsieur l’inspecteur… il passera un sale quart d’heure… il me fait pas peur vous savez, moi j’ai fait la guerre, dans les tranchées, alors c’est pas un petit scribouillard qui va me faire peur ! » Il s’emporta… devint tout rouge… la sueur perla sur son front, il l’essuya d’un revers de manche, laissant au passage quelques brins d’herbes dans ses cheveux rares et ajouta : « Les calotins monsieur l’inspecteur… je vous le dis moi c’est encore un coup des calotins ! »

Pitrack lui demanda à voir la lettre ? Classique la lettre,  papier banal, enveloppe timbrée de La Verranne, un texte plein de reproches… sauf l’écriture… avec pleins et déliés… étonnant !

Bléchot le vit sourire

« Vous trouvez ça drôle ? »

« J’aime assez le passage où l’on vous accuse de retourner au fournil sans vous laver les mains après avoir été aux toilettes ! Le corbeau vous surveille de près ! »

« Si je l’attrape il va passer un sale quart d’heure… je vous l’dis moi ! »

Pitrack garda la lettre, prit congé et décida de faire le tour du village pour s’imprégner de la scène du crime comme aurait dit son formateur à l’école de police !

A suivre !...


Ingrédients pour 4 pers :01
- 4 cuisses de canard confites ou 12 manchons
- 1 k de pommes de terre
- 20 cl de crème fraîche épaisse
- 20 cl de lait
- 1 oignon
- 3 gousses d'ail

1

- Hacher l'oignon finement et le mettre à fondre dans 3 cuillères à soupe de graisse de canard.
- Quand l'oignon est cuit sans être doré, ajouter les gousses d'ail hachées.


2
- Après avoir ôté la peau et le gras du confit, l'émietter soigneusement et l'ajouter à l'oignon avec quelques centilitres d'eau et laisser mijoter
5 minutes environ.

3


- Faire cuire les pommes de terre épluchées dans de l'eau salée.
- Ecraser les pdt à la fourchette, incorporer le lait et la crème fraîche jusqu'à obtention de la consistance voulue.

5
- Disposer la moitié de la purée dans le fonds d'un plat allant au four.
- Mettre une couche d'effiloché de confit de canard.
- Terminer avec le reste de la purée, un peu de fromage râpé et quelques parcelles de beurre.

6

- Servir dans le plat de cuisson avec une salade  chicorée frisée.
- Accompagné d'un rouge bien charpenté genre :
 vin du Rhône ou Corbières.

     Bon appétit... bien sûr !
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Poissons


Blanquette de la mer
Blanquette de saumon étuvée de poireaux
Brochettes de lotte et risotto au jambon sec et épinards

Brochettes de St Jacques au beurre blanc
Carrelet au four
Carrelet rôti aux câpres

Cocotte de thon aux pruneaux

Daurade farcie au four
Dos de cabillaud en croûte d'épices et émincé de fenouil
Dos de cabillaud en écailles de chorizo
Dos de cabillaud émulsion de boucaux

Filets de bar rôtis risotto aux champignons

Filets de cabillaud en habit noir
Filets de grondins à l'orientale

Filets de sole et St Jacques au Noilly et légumes croquants
Gambas rôties salade de jeunes pousses

Lotte aux petits oignons et miquetas de Serrano
Lotte piquée au lard

Lotte poêlée et risotto aux petits pois
Lotte au four façon Benicarlo

Lotte au lait de coco et poivre vert

Maquereaux aux agrumes

Mabrés à la plancha con all i oli

Maquereaux de ligne aux légumes nouveaux
Maquereaux à la moutarde et vin blanc

Noix de St Jacques poêlées à l'huile de noisette
Pavé de bar au beurre blanc

Pavé de saumon en papillote d'aubergine
Pavé de saumon rôti aux tagliatelles de courgettes au pesto maison

Persillade de pétoncles et petits légumes

Queue de lotte rôtie aux cèpes et aux noix
Rouget au four et poivrons confits

Rouget rôti sauce vierge

Saumon grillé compotée de fenouil au citron confit

Saint Jacques à la fondue de poireaux

Saint Jacques poêlées aux agrumes
Saint Jacques poêlées au cidre et pommes reinette
Saint Jacques juste poêlées

Saint Jacques poêlées à l'écume de lard fumé

Saumon à l'émulsion d'aneth
Saumon rôti sauce vin rouge

Sole à la meunière

Tajine de thon aux légumes nouveaux et coriandre fraîche

Thon au four et aubergines grillées
Thon à l'escabèche
Thon en cocotte au basilic
Thon rouge aux olives noires et tomato frito
 

Viandes

  Albondigas con guisantes frescos

 Albondigas con salsa 

 Coq au vin 

 Courgettes niçoises farcies
 Cuisses de canard aux figues sèches

 Cuisses de canard braisées et navets confits au miel

 Cuisses de lapin à la moutarde
Cuisses de lapin au lard ibérico

 Cuisses de poulet aux girolles en papillote
 Cul de lapereau au thym et ail en chemise

 Double côte de veau à l'orange et échalotes confites

 Echine de porc pommes boulangère
 Epaule d'agneau en croûte d'herbes
 Epaule d'agneau façon 7 heures
 Faisan en cocotte  

 Gras double à la lyonnaise

 Gratin de courge aux lardons et parmesan
 Filet mignon à la moutarde
 Filet mignon de porc au gingembre et au miel
 Filet mignon au parmesan et compotée de potiron
 Filet mignon de porc à la crème d'ail

Fricassée de poulet aux langoustines

Joues de boeuf confites aux épices

Joues de porc en cocotte, fèves au chorizo

 Lapin aux poivrons et olives vertes

 Lapin à la crème et aux champignons de ma tante Hélène 

 Lapin aux pruneaux et au porto

 Lapin chasseur
 Lapin en cocotte aux échalotes confites

Magret de canard aux airelles

 Onglet de boeuf Angus
 Osso bucco

Parmentier de canard
 Perdreaux farcis aux foies confits
 Perdreaux à la vigneronne

Poulet à la guinness et au pain d'épices

Poulet aux lentilles à l'indienne
 Poulet aux olives rouges et citron confit 

 Pôtée aux choux et saucisses de Morteau

 Rable de lapin farçi

  Risotto aux cèpes et foie de lapin

Rognon de veau écume de persil et moutarde à l'ancienne
 Rouelle de porc à l'ail nouveau
 Rôti de porc au lait et épices douces
 Saucisses aux lentilles

 Selle d'agneau aux échalotes et citrons confits

 Souris d'agneau cuisson lente et semoule parfumée

 Souris d'agneau façon ternasco

Suprême de poulet farçis

Tajine d'agneau aux petits pois et rattes

Tajine de poulet aux abricots secs
 Tajine de veau au fèves
 Tajine de veau aux raisins secs
 Tajine de veau aux abricots secs

 Tendrons de veau confits au romarin et pommes reinette
 Tendrons de veau à la sauge et légumes nouveaux