750 grammes
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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 07:40
Noix de pétoncle au garam massala
Eh oui... encore des épices !... Après la cardamome... le poivre vert... voici le garam massala et l'anis étoilé !
Bien sûr de notre voyage au Kérala j'aurais pu rapporter des petites statuettes en bronze de Ganesh ou de Shiva... des écharpes ou des saris en soie... des bijoux en or ou des pierres semi-précieuses... des petits objets en teck sculpté... très rigolos sur place mais complètement inutiles de retour à la maison !
J'aurais pu également contracter le paludisme ou une bonne vieille tourista !
Eh bien non !... je n'ai rien rapporté de tout ça... mais je n'ai pas pu résister aux marchands d'épices... au risque de parfumer la valise et de tâcher quelques vêtements... et de me faire renifler par le chien des douanes (il parait que les trafiquants de drogue transportent en même temps des épices pour égarer le flair des chiens !)
Malgré ces risques j'ai laissé parler mon coté Marco Polo, lui aussi grand rapporteur d'épices en son temps... et dans ma valise déja bien chargée... entre les caleçons et les tee-shirts... j'ai glissé quelques sachets... qui me permettent aujourd'hui de vous faire partager mes souvenirs de voyage !...
 
- Ingrédients pour 2 pers :
- 300 g de noix de pétoncles 1
- 3 oignons nouveaux
- 10 cl de crème de coco  
- 1 yaourt
- 1 c.à.s de Garam massala
- 2 étoiles d'anis
- 1 citron vert
- 1 petit bouquet de coriandre  
 
 
2
 
 
- Nettoyer les oignons nouveaux et les émincer en bâtonnets.
- Conserver quelques feuilles de coriandre et hacher le reste grossièrement.
 
3.2
 
- Dans une sauteuse faire revenir rapidement les noix de pétoncles avec un peu d'huile (genre arachide) puis les réserver au chaud.
- Dans le même récipient faire fondre les bâtonnets d'oignons en rajoutant un peu de matière grasse si nécessaire.
 
4
 
 
 
- Incorporer aux oignons , le lait de coco, le yaourt, le garam massala et l'anis étoilé.
 
 
 
5
 
         
- Laisser cuire 3/4 minutes pour que la sauce épaississe.
- Rectifier l'assaisonnement en ajoutant selon votre goût une 1/2 cuillérée à café de pâte de curry.
 
7

 
 
 
- Incorporer les noix de pétoncles à la sauce. 
- Ajouter la coriandre hachée, mélanger et laisser cuire pendant 30 secondes.
 
 
 
9 
-Arroser la poêlée du jus d'un 1/2 citron vert  - Servir avec un riz basmati en décorant avec quelques feuilles de coriandre.
 
 
Bon appétit... bien sûr !...

 
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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 18:10

  Tartelettes à l'orange

 

« Créer un club !... mais un club de quoi ? » Sans doute vous posez vous la question, comme la personne qui partage mes jours et mes nuits vient de le faire, en lisant pardessus mon épaule !...

 

Eh bien ce sera un club de gourmands… de passionnés… d’amoureux… de fanatiques… d’épris… d’apôtres… disciples… et de zélateurs zélés !... (Merci au  dictionnaire des synonymes !)

 

Au sein de ce club ne seront admis que ceux qui aiment le croustillant et refusent la  mollesse… adepte de la cuisson du jour chaque membre saura dire non !... lorsque l’unique objet de son désir aura séjourné pendant de trop longues heures dans le froid glacial d’un frigo inamical !...

 

Enfin, ce gentil (et néanmoins actif) membre ne dira jamais : «  Oh ça va me faire trop » lorsque une maitresse de maison lui présentera une assiette  et dira : «Bien volontiers chère madame ! » lorsque la dite maitresse de maison lui proposera une deuxième assiette de sa gourmandise préférée !...

 

Cette gourmandise sera aux pommes ou aux poires… au citron ou à l’orange… au sucre ou au miel… tatin ou meringuée… alsacienne ou Bourdaloue… aux quetsches ou aux mirabelles !... Avec une pâte sablé ou brisée… feuilletée ou déstructurée !... Tourte aux prunes ou fine aux pommes !...

 

Le membre du club de « Ceux qui aiment les tartes à s’en relever la nuit ! » devra, lors de son intronisation jurer : d’aimer toutes les tartes sans exception… d’en consommer sans modération… de manger le bord (le trottoir pour les connaisseurs)  en disant « j’adore la pâte »

 

Bon ! ben voila !... je vous ai tout dit !... Alors que ceux, et ils sont nombreux je le sais, qui comme moi « idolâtre » les tartes… se joignent à moi et peut-être un jour pourrons- nous organiser :

 le Grand Chapitre de l’Ordre de "Ceux qui aiment les tartes à s’en relever la nuit !..."

 

 

Ingrédients pour 8 tartelettes :

1

- 4 oranges non traitées

- 120 g de beurre salé

- 5 oeufs

- 120 + 30 g de sucre

- 5 cl de liqueur d'orange

- 25 cl d'eau

-Pour la pâte :

- 1 rouleau de pâte sablée

ou pour une pâte maison

- 250 g de farine

- 125 g de beurre

- 100 g de sucre glace

- 2 jaunes d'oeufs

- 5 cl de lait

  

- La veille (si vous êtes courageux ! sinon prenez une pâte toute prête !) préparer la pâte sablée et conservez-la au frais.

 

2

 

- La veille également préparer la crème à l'orange (orange curd)

- Presser 3 oranges après avoir prélevé le zeste de l'une d'entre elles.

-Réserver la troisième orange.

  

 

 

3

 

- Dans une casserole faire chauffer (sans bouillir) Le jus d'oranges, le beurre et le sucre.

- Dans un saladier battre les oeufs en omelette, puis les ajouter au jus d'oranges.

- Mettre sur feu doux en remuant continuellement jusqu'a obtenir un mélange épais sans être collant.

(Attention le mélange ne doit pas bouillir en raison des oeufs)

- Conserver au frais.

- Couper l'orange restante en fines rondelles et les confire dans le sirop ( 25 cl d'eau+ 30g de sucre) pendant 10 minutes environ, puis égoutter et réserver au frais.

 

4
- Le jour même garnir les moules à tartelettes (après les avoir beurrés si nécessaire).

- Garnir les fonds avec des haricots ou piquez-les avec une fourchette.

- Cuire à four chaud (180°) pendant une dizaine de minutes.

 

 

 

5

 

 

 

- 1 heure avant de servir garnir les fonds de tarte avec l'orange curd et décorer chaque tartelette avec une rondelle d'orange confite.

 

 

6

 

 

 

 

 

 

- Servir avec un vin d'oranges ou à défaut un petit verre de Cointreau !

 

 Bon appétit ... bien sûr !

 

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- Préparation réalisée d'après une recette du journal Saveurs

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 16:44
Lotte au lait de coco et poivre vert
 
Le Shivalli est un petit restaurant sur la route de Bangalore... un restaurant typique "végétarien " nous a précisé Rama notre guide!... A première vue le Shivalli n'a rien d'inquiétant... un petit resto comme on voit dans le sud de l'Espagne ou au Maroc !... Fréquenté par familles indiennes et quelques chauffeurs de camions... il y a également quelques minibus de touristes qui regardent les plats servis avec curiosité... font une grimace et renoncent à s'installer à une table... ils utilisent les toilettes avec un air de dégoût... et repartent en s'essuyant les mains avec des lingettes jetables !...
Mais nous !.. avec le goût du risque qui nous caractérise... nous avons accepté la proposition de Rama !
Et c'est assis à une table bancale... dans une salle qui ne se souvenait plus d'avoir été repeinte... sur des chaises qui faisaient un bruit d'enfer... que l'on nous a servi notre repas sous la forme d'un plateau genre self-service garni d'une feuille de bananier !...
Si vous veniez à fréquenter ce restaurant, je  dois, par charité gastronomique, vous informer de ce que vous allez y trouver !
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D'abord en haut à gauche sur le plateau il y a des tout petits pois germés avec de la noix de coco râpé... délicieux mais un peu pimenté... à droite vous trouverez un légume qu'ils appellent "doigts de Lady" (ça ressemble un peu aux gombos de la Réunion)  auquel est ajouté de la tomate et encore plus de piment... encore plus à droite un genre de lait caillé avec des concombres et d'autres ingrédients inconnus et... du PIment... la timbale au milieu... légumes et PIMent... à gauche... au dessous des petits pois... une préparation blanchâtre... super PIMENTée et pour couronner le tout la petite tache en bas à gauche du piment à l'état pur !...
La bouche en feu... vous vous jetterez sur le riz blanc... les rondelles de concombres ... évitez les petites chips elles arrachent la goule !... Les grosses crêpes soufflées sont bonnes mais cuites à la friture !... pour le dessert il y a le ver de terre jaune... cuit également à la friture !
Bon ben !... maintenant vous êtes avertis... alors ne venez pas vous plaindre après !... mais rassurez-vous malgré le feu du piment vous ferez un bon et original repas !...
 
 
Ingrédients pour 2 pers :3
- 1 queue de lotte de 400 g environ
- 25 cl de lait de coco
- 25 cl de fumet de poisson
- 1 c.à.c de poivre vert sec
- 2 citrons verts
- 1 carotte
- 1 échalote
 
 
5
 
- Lever les filets de lotte et bien les parer de toutes les peaux et cartilages.
 
 
6
 
- Ciseler finement l'échalote et la faire revenir sans coloration dans un peu d'huile d'olive avec l'arête de la lotte.
 
7
 
 
 
- Mouiller avec le fumet de poisson et laisser réduire de moitie à feu doux.
 
 
4
 
 
 - Tailler la carotte en julienne et la faire cuire à l'eau salée en la gardant croquante.
- Dès la fin de cuisson plonger la carotte dans l'eau froide pour arrêter la cuisson et conserver la couleur.
1
 
 
- Incorporer le lait de coco au fumet de poisson ainsi que le poivre vert concassé, après avoir retiré les os de lotte.
- Laisser réduire tout doucement d'un tiers environ.
- Tailler les filets de lotte en 3 morceaux et les poêler dans un peu de beurre 2 minutes sur chaque face : attention la lotte durcie vite si elle est trop cuite !
2
  -Au moment de servir ajouter le jus d'un demi citron vert à la sauce et vérifier l'assaisonnement.
- Dresser avec les carottes que vous aurez passées légèrement au beurre pour les réchauffer et leur donner du brillant.
- Raper le zeste du 2 eme citron au-dessus de l'assiette à l'aide d'une rape fine.
- On peut filtrer la sauce pour ôter l'échalote et le poivre, mais pour ma part je préfère les conserver ! 
Bon appétit... bien sûr !
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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 10:20
Vermicelles sucrés a la cardamome
Nous étions un peu somnolents dans le minibus sur la route entre Tanjore et Maduraï quand Rama, notre guide, arrêta brusquement le véhicule. Après 200 m en marche arrière (manœuvre kamikaze sur une route indienne !) nous stoppons devant un établissement décoré comme pour un jour de fêtes !
« Venez c’est un mariage ! »  Nous dit Rama et il nous entraine dans l’établissement où plusieurs centaines de personnes sont assises écoutant un orchestre local, sur une scène un prêtre brahmane avec tout son matériel devant lui attend patiemment ! « Ils attendent les mariés » nous précise t’il « c’est le deuxième jour la mariée quitte sa famille pour venir s’installer chez son mari ! »
Après avoir échangé quelques « Namasté » et fait moult photos des saris et des bijoux (avec l’accord des intéressés !) nous traversons la salle pour prendre la direction des cuisines !
Là,  je fais la connaissance du jeune chef, avec mes quelques mots d’anglais je lui fais comprendre que je suis cuisinier moi-même… la glace est brisée… aussitôt il m’emmène vers ses marmites grandes comme des piscines… posées sur des trépieds à même le sol ! Il faut dire que le matin il a déjà servi 500 petits déjeuner et que pour le déjeuner (vers 15h) il attend environ 1000 personnes ! Pourtant il n’y a pas de stress… tout le monde à le sourire !...
Il me fait goûter le riz blanc… très bon… puis des petits bouquets de chou-fleur frits aux épices… très bon mais un peu fort…  ensuite il me fait voir un faitout dans lequel mijote une sorte de ratatouille… comme j’ai le goût du risque en matière culinaire, je tente ma chance… arghhhhh !...  J’ai la bouche en feu… les lèvres en feu… le nez en feu… bon je m’arrête là mais vous l’avez compris ce plat, bien que délicieux,  n’est pas fait pour nos palais délicats et européens !...
Cet épisode fait beaucoup rire le jeune chef qui me tend un petit gobelet en plastique dans lequel je crois voir des petites pâtes et des raisins secs… il rit encore devant mon hésitation… puis me pousse le coude… pour me faire boire… C’est bon… très bon même… ça apaise rapidement le feu du piment !
Rama m’explique que je viens de boire « Des vermicelles sucrés au lait et cardamome »  Moi je l’ai pris pour apaiser le feu… mais les indiens, eux,  le boivent avant le repas… en petite quantité… pour préparer l’estomac aux brulures genre lance-flammes des piments de toutes les couleurs !
Mais déjà il faut repartir… le sourire est notre seul moyen de communication… nous joignons les mains posées sur la poitrine, comme pour une prière… nous baissons la tête... c’est le salut du respect !... Nous croisons le marié qui arrive seul… la mariée viendra plus tard... il semble à peine étonné de voir un groupe d’étrangers à son mariage…
En remontant dans le bus nous avons tous la même idée : « Comment se comporterait un mariage français, qui en pleine cérémonie, verrait un bus d’indiens envahir la salle en les regardant sous le nez en prenant des photos ! »
Si vous souhaitez faire connaissances avec ces personnages cliquez ici 
 
 
2Ingrédients pour 6 pers :
- 100 g de vermicelles
- 1 l de lait - 50 g de raisins secs
- 5 gousses de cardamome
- 50 g de noix de cajou non salées
- 1 gousse de vanille
- 100 g de sucre en poudre
 
 
 
 
3
 
 
- Concasser grossièrement les noix de cajou.
- Casser les gousses de cardamme et récuperer les graines.
 
 
4
 
 
- Dans une casserole avec un peu de beurre clarifié (les indiens emploient du Ghee sorte de beurre rance) faire dorer les noix de cajou et les raisins secs.
- Ajouter les vermicelles pour les faire blondir légérement (attention ça va vite !)
6

 
 
 - Mouiller avec le lait, puis ajouter les graines de cardamome, la gousse de vanille et le sucre.
- Laisser bouilloter pendant 10 à 15 minutes en remuant régulièrement.
 
7
 
 
- Servir dans des petits verres, décoré de quelques éclats de noix de cajou.
- C'est un délicieux dessert qui peut servir d'alternative au riz au lait.
 
Bon appétit... bien sûr !
 
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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 17:02

 

Persillade de petoncles et petits légumes

 

On peut le dire … j’ai été victime d’une petite régression !... c'est-à-dire que pendant un moment j’ai souhaité revivre une situation passée… qui à l’époque m’apportait beaucoup de satisfaction… en refusant ma situation actuelle et en voulant oublier tout ce que j’ai pu vivre entre cette situation passée et satisfaisante… et aujourd’hui !

 

Effectivement ça peut vous paraître un peu flou et même un peu fou… et pour tout vous dire moi-même j’ai du mal à comprendre !... Alors selon ma méthode préférée je vais vous préciser ma pensée par l’exemple !

 

Imaginez-moi à la fin de mon repas… je n’ai pas mangé d’entrée… juste un plat principal… je ne veux pas de fromage… mais je suis assez tenté par un dessert !...

 

J’ai devant moi des pommes et des bananes mais bof, pas assez gourmand… J’ouvre la porte de mon frigo… il y a des yaourts maison que mes petits-enfants ont baptisés « yaourts délicieux »… non ça ne me dit rien !... Il y a aussi des petits pots de riz au lait maison… Voila qui chatouille ma gourmandise… un riz au lait bien crémeux… Huuuum !

 

Je plonge ma cuillère dans le riz et… au moment de la porter à ma bouche… j’aperçois le pot de confiture de prunes sur l’étagère… à portée de main… Dans un réflexe incontrôlable… poussé par une force invisible… animé par  un élan inconscient… je saisis le pot de confiture et j’en mets une grosse cuillérée dans mon riz au lait !

 

Après avoir bien mélangé le riz et la confiture… je m’apprête à déguster… j’en salive déjà…

 

Eh bien c’est à ce moment exact que j’ai fait « une petite régression » Je me suis vu en culotte courte… dans la cuisine de ma tante… toute la matinée j’ai senti l’odeur du riz qui cuisait !

 

Nous sommes à table avec mes frères et sœur… c’est les vacances… après le plat principal arrive le dessert… du riz au lait encore tiède… ma tante nous sert généreusement… puis le pot à la main elle nous dit :

 

« Mettez un peu de confiture ce sera meilleur !... »

 

Oui c’est ça… je veux être en culotte courte… en vacances… dans la cuisine de ma tante !

 

Oublier la vague de froid… oublier le tiers provisionnel… oublier les élections présidentielles… oublier les douleurs de mes pouces !...

 

Bou houhou !... je veux être en culotte courte !

 

 

 1

Ingrédients pour 2 personnes : 

- 300 g de noix de petoncles

- 3 gousses d'ail

- 1 petit bouquet de persil

- 100 g de pois mange-tout

- 200 gr de carottes

- Le jus d'un demi-citron

 

 

4

 

- Faire cuire séparément les légumes à l'eau salée en prenant soin de les plonger dans l'eau froide dès qu'ils sont cuits pour qu'ils conservent leur couleur.

- Au dernier moment les passer au beurre, ils doivent être encore légèrement croquants !

 

 

3

 - Oter les traces noires qui peuvent rester, puis eponger soigneusement les noix avec un papier absorbant.

 

 

5

 

 

 

- Dans une poêle bien chaude mettre un morceau de beurre et faire cuire les noix.

- Attention trop de cuisson = noix dures

 

6

- Lorsque les noix sont cuites, les réserver au chaud.

- Puis déglacer la poêle avec le jus du demi citron, ajouter un peu de beurre.

- Lorsque le beurre mousse incorporer le persil haché finement et l'ail pressé.

- Quand la persillade est cuite remettre les noix dans la poêle 1 à 2 minutes.

 

7

 

 

- Dresser sur assiette avec les petits légumes.

- Accompagner d'un blanc de Brem (si cher au coeur et au palais de  mon amie Marie-France)

 

 Bon appétit... bien sûr !        version imprimable

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 19:00

Tarte au citron destructue

 

 

Fantasme et réalité !... voila deux choses qu’il ne faut pas confondre !...Vous ne me croyez pas ?... Bon alors je m’en vais vous le prouver par l’exemple !

Prenons un homme… une petite cinquantaine… il aime la vie… c’est un épicurien … mais sans excès ! Ce soir il a décidé de se faire une petite soirée plaisir : il va fumer un cigare !

Pour cela il lui faut un feu de cheminée… un bon fauteuil club en cuir… ça c’est fait !... Dans un verre dégustation qu’il tient au creux de sa main… il se verse une bonne rasade de cognac « Hors d’âge » … d’un poignet souple il fait tourner le liquide dans le verre… il admire sa couleur ambre… hume l’odeur de bois de chêne et de vieux cuir !

Dans sa cave en acajou à hygrométrie contrôlée il choisit un havane Cohiba…  entre le pouce et l’index il le fait crisser à son oreille… il est parfait !

Après en avoir coupé le bout à l’aide d’une guillotine miniature… il enfonce délicatement dans l’extrémité de son cigare un petit morceau d’allumette qu’il mordillera en fumant… puis procède à la cérémonie de l’allumage !

Il chauffe le corps du cigare à la flamme de l’allumette… dirige celle-ci vers le bout et aspire à plusieurs reprises  par petits coups en veillant à ce que la combustion se fasse régulièrement !

Sur sa chaine « Bang et Olufsen » dernier cri  il a mis Mozart… il n’est pas mélomane mais il trouve que Mozart ça rime avec cigare !...

Il  tire une longue bouffée… rejette lentement la fumée… boit une gorgée de nectar... et là,  le fantasme commence !

Sur le port de la Havane… dans une petite maison de pêcheur … sous un soleil de plomb… il voit Juanita la cigarière… qui au son d’une salsa du « Buenavista Social Club »…  prend dans ses mains fines et délicates quelques feuilles de tabac avec lesquelles elle forme le cigare… puis vient la finition (c’est le moment qu’il préfère !)

 Juanita retrousse sa jupe au rythme de la musique  et à l’aide de la paume de sa main elle fait rouler lentement le cigare sur l’intérieur de ses cuisses… sa transpiration assouplit la feuille de tabac… sa transpiration donnera au cigare ce fumet incomparable que notre épicurien aime tant !

Les yeux fermés… le sourire aux lèvres… il fantasme… il est bien !

Il faut que je vous dise que ce soir sa femme est partie chez sa mère malade… sinon elle lui aurait dit sa façon de penser sur la cigarière et l’odeur de cigare qui s’incruste dans les doubles-rideaux !

Mais laissons-le à son fantasme !... et  revenons un peu de la réalité !

Il est 6 heures du matin… dans la ruelle, qui s’engage entre deux bâtiments délabrés,  au fond du port de la Havane…  Alfonsina, comme tous les jours depuis trente ans, marche doucement  vers l’usine à cigares ! L’odeur acre du tabac la saisit à la gorge… elle tousse un peu,  crache par terre,  et se dirige vers la pointeuse en mâchonnant son vieux cigarillo fait de chutes de tabac !

Sitôt installée à sa table de travail… accompagnée  par la voix du contremaitre qui lit un discours de Fidel Castro… de ses doigts noueux brulés par le tabac… elle saisit quelques feuilles qu’elle tresse machinalement ! Lorsque le cigare commence à prendre forme... elle remonte sa vieille jupe trouée…  et à l’aide sa paume racornie elle fait rouler le cigare sur sa cuisse !

Elle fait la grimace… avec le temps le tabac provoque des irritations et des rougeurs sur ses cuisses... heureusement comme tous les matins elle les a enduites de graisse de mouton pour apaiser le feu !... Elle sourit en pensant aux fumeurs… qui veulent connaître le secret du fumet incomparable des cigares d’Alfonsina !... Eh bien messieurs c’est la graisse de mouton !

Bon !...  ben je crois que je vais arrêter de fumer moi !...


 

1

Ingrédients pour 2 verrines :

 

- 4 palets Roudor

- 3 citrons

- 2 oeufs + 2 blancs

- 230 g de sucre en poudre

- 50 g de beurre

 

 

 

 

 

1) Préparation de la crème de citron

 

2

 

 

 - Presser le jus de 2 citrons en prenant soin d'éliminer les pépins.

 

3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

* Dans une casserole mettre tous les ingrédients :

- 2 oeufs entiers

- 125 g de sucre

- 50 g de beurre

- le jus des citr ons.

 

4

 

- Mettre la casserole au bain-marie sur feu doux et faire cuire en remuant pendant une dizaine de minu tes.

- Lorsque le mélange est cuit il prend une consistance épaisse.

-Rapé le zeste du troisième citron et l'incorporer à la crème.

- Réserver au frais.

 

 

2) Préparer la meringue10

 

- Dans le bol de votre robot mettre les 2 blancs d'oeufs et la totalité du sucre

- Fouetter à la vitesse maximum jusqu'a l'obtention  d'une meringue lisse et ferme ( Bec de perroquet)

 

3) Montage des verrines:

 

5

 

 

 

 

- A l'aide d'un couteau large concasser les palets Roudor sans les mettre en poudre.


6

 

 

 

 

    

 

- Garnir le fond de la verrine avec les morceaux d'un palet.

 

7

 

 

 

 

 

- Puis couvrir le biscuit avec 2 bonnes cuillérées de crème de citron.

 

8

 

 

- Mettre une deuxième couche de palet concassé.


 

11

 

 

 

 

 

 

- A l'aide d'une poche à douille couvrir la verrine de meringue.

 

12

 

 

 

 

 

- Mettre la verrine sous le grill du four pendant une petite minute.

- Mettre au frais une heure ou deux et déguster bien frais .

 

 

9

 


 

 

 

 

 

- S'il vous reste un peu de crème, disposez-la sur un palet comme un fond de tarte et voila une tartelette au citron !

Conseil : Attention votre verrine doit supporter la chaleur !... il y a une des miennes qui n'a pas aimé !

 

Bon appétit.. bien sûr !...                                            Version imprimable

 

* Recette réalisée d'après un article de Hervé Galmiche paru sur le site (admirable et musical)  www.chefsimon.com

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 16:29

Veau Marengo

 

J’avais un doute !... je voulais faire un veau Marengo… je savais que c’était le nom d’une petite commune du Piémont italien… je savais que le cuisinier Dunand avait concocté cette recette à partir des restes qu’il avait sous la main… je savais que l’on pouvait faire cette recette avec du veau ou du poulet… je savais que le dit cuisinier avait préparé cette recette pour son chef bienaimé vainqueur des autrichiens le jour même !...

 

Mais je ne me souvenais pas si c’était Bonaparte ou Napoléon qui avait remporté cette victoire !... Dame !  C’est que je ne voulais pas faire de gaffe et induire en erreur mes fidèles lecteurs ! 

 

Alors je suis allé faire une petite recherche  chez Mr Google et en quelques clics il m’a renseigné : la bataille de Marengo a eu lieu en 1800, à l’époque notre homme était Premier Consul… donc nous avions donc encore affaire à Bonaparte !

 

Etant chez Mr Google j’en ai profité pour allez jeter un coup d’œil chez des confrères et consœurs blogueurs qui traitaient du sujet !

 

Et là, quelle ne fut pas ma surprise de constater que plusieurs d’entre eux, sans scrupule, se sont contentés de faire un copier coller des informations de Wikipédia sans citer leur source.

 

Je savais que cela se faisait pour les recettes… on va sur le blog ou le site d’un voisin on copie sa recette au gramme près et on s’en attribue la paternité !... mais pour l’Histoire de France je ne savais pas !

 

« Mais dans quel monde vit-on Mme Michu !... »... Comme dirait ma concierge ! ...


 

2

Ingrédients 4 pers:

 

 

-  1 kilo d'épaule de veau

-  1 boite de tomates pelées

-  3 échalotes

-  3 gousses d'ail

-  25 cl de vin blanc sec

-  25 cl de bouillon

 

 

3


 

- Couper le veau en gros cubes, ôter le gras et les parties nerveuses.

- Dans une cocotte en fonte faire chauffer 3 cuillérées à soupe d'huile d'olive.

- Faire revenir les morceaux de veau sur toutes les faces.

- Jeter la graisse de cuisson superflue.

 

 

4

 

 

 

- Emincer les échalotes, écraser les gousses d'ail.

- Ajouter le tout aux morceaux de veau.

- Bien mélanger et faire suer à couvert pendant 5 minutes environ en remuant de temps à autre.

5

 

 

 

 

 

 

 

 

- Mouiller avec le vin blanc et le bouillon. 

- Ajouter les tomates concassées.

- Saler et poivrer.

 


6

 

 

- Amener à ébullition, puis mettre au four chaud 150° avec le couvercle pendant 1/2 heure. 

- Baisser la température du four à 120° et laisser cuire encore pendant 1 h environ.

 

 

1

 

 

 

 

 

 

 

- Servir avec du riz blanc ou quelques pommes de terre vapeur.

 

- Accompagner d'un St Nicolas de Bourgueil à  température de la cave.

 

 

 Bon appétit... bien sûr !...    version imprimable

 

 


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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 16:54

 

 

Marie-Louise Sècher-copie-1

Bien au chaud sous la couverture, Marie-Louise était éveillée depuis longtemps . Elle écoutait la respiration régulière de sa jeune sœur Marguerite qui dormait près d’elle, dans leur lit près de la cheminée. Le tac-tac régulier du moulin, situé derrière de la ferme, avait un coté rassurant. Le vent s’était levé dans la nuit. Elle devinait Germain, le commis, qui devait alimenter les meules pour obtenir cette belle farine à l’odeur envahissante. Comme après toutes les nuits venteuses, il y aurait beaucoup d’allers et venues au Moulin Bossard. Les fermiers d’alentour viendront porter leurs sacs de grains et les boulangers partiront avec des poches gonflées de farine… la meilleure de Drain comme aimait à le dire Germain en se lissant la moustache d’un air satisfait ! 

 Dans le coin opposé de la grande pièce en terre battue,  qui servait de chambre et  de cuisine, derrière le rideau qui cachait le lit des parents,  son père s’éveillait à son tour. Il gagna  l’arrière cuisine où elle l’entendit  faire couler de l’eau dans la cuvette à l’aide du broc puis couvrir son visage de mousse avec son blaireau dans un geste qu’elle connaissait bien. Il y eut le crissement du rasoir s’attaquant à la barbe de la nuit !

 

02Sa mère, levée à son tour, ranimait la cheminée à partir des braises de la veille. Quand la flamme s’éleva à nouveau,  elle approcha la marmite au cul noir pour réchauffer la soupe. Sans un mot,  le père, assis à la grande table, finit son assiette puis l’essuya consciencieusement avec un quignon de pain. Il referma son couteau, se leva lentement, puis se dirigea vers le lit.

Marie-Louise, les yeux fermés, écoutait le bruit des sabots paternels  s’approchant du lit : « Marie-Louise il est l’heure ! » lui dit son père en posant la main sur son épaule.

Elle se leva rapidement, dévora la tartine beurrée et but le bol de lait chaud préparés par sa mère. Son père se dirigeait vers l’écurie. Après une toilette rapide, elle enfila sa robe du dimanche et lissa ses cheveux qu’elle enserra dans sa petite coiffe de jeune fille. Elle était excitée et inquiète !

Les pas de la jument tirant la carriole résonnaient sur le pavé de la ferme. Marie-Louise prit le balluchon qu’elle avait préparé la veille, embrassa sa mère : « Soit sage ma fille ! ».03

Elle traversa la cour en courant, sauta dans la carriole et s’assit sur le siège à côté de son père.

« Hue ma belle !... » La jument secoua la tête et poussa sur ses jarrets  en direction du village. Marie-Louise  se retourna une dernière fois pour saluer sa mère. Elle cru la voir s’essuyer les yeux avec son mouchoir.

Il fallut faire quelques arrêts sur le trajet entre Drain et La Varenne, son père avait des sacs de farine à livrer chez les boulangers. Après chaque livraison, Marie-Louise lui époussetait sa veste pour ôter les traces de farine.

Ils arrivaient en vue de La Varenne … Elle était excitée à l’idée de travailler avec sa cousine Mathilde qui était cuisinière au château chez Monsieur le Comte… mais inquiète d’avoir à fréquenter des inconnus dans un monde qui lui était étranger.

Elle fut bien accueillie, on lui montra la cuisine… le potager… le bûcher, on la conduisit à sa chambre qu’elle partagerait avec  une fille de ferme.

06 

Elle fut reçue avec son père par madame la comtesse en personne qui lui fit peur en énumérant d’un ton sévère les consignes pour le travail.

 

Après un passage par la cuisine où il salua Mathilde, son père regagna la carriole après l’avoir serrée dans ses bras une dernière fois.

Elle le regarda s’éloigner… quand la carriole franchit la grille, deux larmes coulèrent sur ses joues !

Elle s’appelait Marie-Louise…  en cette année 1907... elle avait quatorze ans…

C’était ma grand-mère !...

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 09:25

Osso bucco(trèsbon)

 

Je ne sais pas vous, mais moi j’adore aller au cinéma !... Le plaisir commence quand je prends mon billet…. Puis je me dirige vers la salle… je choisis ma place… toujours la même au bout du rang, en haut de la salle, suivant ainsi les conseils de ma mère qui était une femme d’expérience et qui disait toujours : « Au théâtre devant… au cinéma dans le fond ! »

 

Donc ce jour-là après avoir respecté le cérémonial j’étais bien installé dans mon fauteuil… Ah il faut que je vous précise que je n’aime pas arriver en retard au cinéma… j’ai même tendance à arriver un peu en avance ce qui me permet de voir les publicités … les bandes annonces… enfin bref de me plonger dans l’ambiance et d’être « fin prêt » pour le film !

 

Donc je vous le répète j’étais bien installé… quand je dis à ma voisine qui partage mes jours, mes nuits et mes séances de cinéma : « J’entends comme un ronronnement… le chauffage fait un drôle de bruit ! » « Non » me répond ma voisine qui partage etc… « C’est notre voisin qui ronfle ! » Là je me demande si ma voisine qui partage etc… n’est pas un peu de Marseille… un ronfleur … n’importe quoi !... Souhaitant vérifier l’information… je me penche discrètement… et là…  j’aperçois quelques fauteuils plus loin un petit monsieur bien enfoncé dans son siège… les coudes écartés… les yeux fermés… la bouche entrouverte… effectivement il dort ! Le nez… qu’il a rouge et proéminent… vibre à chacune de ses respirations… ce qui provoque ce ronronnement !

 

Je rassure ma voisine… dès que les pubs vont commencer il va se réveiller et le ronronnement va cesser !

 

Jean Mineur célèbre publiciste ne l’a pas calmé… les bandes annonces lui ont même permis de hausser un peu le ton !

 

Le film (L’or noir) ne l’a pas empêché de poursuivre sa sieste… comme dans tous les films il y avait des scènes d’actions avec des coups de feu… des cris… des pleurs…un avion en rase-mottes … une automitrailleuse… des chevaux qui hennissaient… des dromadaires qui blatéraient … notre ronfleur ronflait toujours !

 

Le plus dur a été quand le héros a déclaré son amour à l’héroïne… dans le calme d’un palais… caché dans une oasis … dans une pénombre favorable aux déclarations enflammées :

 

« Je t’aimerai toujours »… Ronronron… « Moi aussi je t’aimerai toujours »… ronronron !... Ca a duré pendant  tout le film… Au ronflement nasal… s’est ajouté un bruit de bouche… l’air en sortant faisait vibrer ses lèvres… il s’affaissait de plus en plus dans son siège… il était bien… il dormait !

 

Puis la salle s’est rallumée… le film était terminé… la plupart des spectateurs ont tourné un regard plein de reproches vers notre ronfleur… lui… réveillé… les cheveux hirsutes… l’œil  rond,  regardait fixement l’écran comme si il n’était venu que pour voir le générique !...

 

Inquiète (par expérience) ma voisine qui partage mes nuits m’a dit … : « S’il ronfle toujours comme ça… je plains sa femme ! »

 

 

 

Ingrédients 4 pers :1

 

- 1k de jarret de veau

- 2 carottes

- 1 oignon

- 1 branche de céléri

- 4 tomates (conserve)

- 25 cl de vin blanc sec

- 25 cl de bouillon

- 1 c.à.c d'origan sec

 

 

2

 

  - Couper le céléri, l'oignon et les carottes en dés.

- Faire suer les légumes dans une cocotte avec un peu d'huile d'olive.

- Egoutter et réserver.


 

3

 

 

 

 

 

 

- Sécher les tronçons de jarret avec un papier absorbant.

- Fariner légèrement les morceaux, puis tapoter pour ôter l'excédent de farine.

 

 

4

 

 

 

   

- Dans la même cocotte, ajouter un peu d'huile d'olive et faire dorer les morceaux de jarret farinés.

 

 

5

 

 

 

 

 

 

 

- Remettre les légumes dans la cocotte avec les tomates concassées.

- Mouiller avec le vin blanc, puis complèter avec le bouillon pour couvrir.

 

6

 

 

- Assaisonner légèrement en sel en raison du bouillon.

- Incorporer l'origan sec.

 - Préchauffer le four à 150°.

- Mettre  la cocotte au four avec son couvercle   pendant une heure environ.

 

 

 

7

 

 

 

- Servir avec les légumes et des tagliatelles fraîches.

A déguster avec un rouge léger, italien si possible type Valpolicella...

 

Bon appétit... bien sûr !...

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 14:28

Mousse de foie de canard au Porto

 

 

Alléluia…  Alléluia…  le responsable clientèle de la compagnie Air-France m’a répondu !... Même qu’il m’a appelé  « Cher monsieur »… il me dit également qu’il comprend mon mécontentement et que je cite :

«  Les inconvénients qui ont été les vôtres à cette occasion ne reflètent pas le niveau de qualité que nous souhaitons offrir à nos clients »

Voila le genre de phrase qui fait plaisir à lire pour un client « insatisfait » … d’abord il reconnait que nous avons  eu des problèmes… mais que ce n’était  pas du tout son objectif de nous faire passer une journée galère… là,  je le crois car il faudrait être sadique pour organiser volontairement  des voyages pareils pour des passagers qui ne lui ont rien fait !...

Ensuite il (le responsable) s’excuse pour le délai mis à nous répondre…  c’est vrai qu’un mois et demi c’est long… je commençais à m’impatienter !... j’étais à deux doigts de faire une relance ! Puis il (le responsable) continu en disant que ce retard est dû « Au nombre important de courriers reçus ! » Alors là monsieur le responsable  si je peux me permettre… il y a un problème… d’un coté vous souhaitez offrir bon niveau de qualité à vos clients… et de l’autre vous recevez beaucoup de lettres de réclamations… vos bonnes intentions ne seraient donc que des vœux pieux (vieux pieux… comme dirait MPPP de Pornichet qui a fait carrière dans l’hôtellerie!)… ou alors vous seriez trahi par votre entourage… ou alors… ou alors… je pense que vous devriez vous pencher sur la question !

Je parle… je parle… mais venons en au plus intéressant : «  En regard des difficultés encourues… » Voila une phrase qui commence bien… me direz- vous… attendez la suite !... « J’ai le plaisir de créditer votre compte Flyng- Blue de 4000 miles… »… Oui pas mal… mais pour mes amis… hein !... qu’est-ce que vous faites pour eux… hein !

« De plus j’ai le plaisir d’offrir 6 avoirs de 60€ pour chacune des personnes ayant voyagé avec vous ! » Alors là !... je dis chapeau monsieur le Responsable clientèle d’Air-France-KLM que j’aime beaucoup !

Si votre plumage ressemble à votre ramage… vous êtes, sans aucun doute, le Phénix des vols aériens !... (N’y voyez aucune flatterie !)


 

Ingrédients pour une terrine d’1 kilo :3

-          5/600 g de foies de canard

-          200 g de beurre salé

-           10 cl de crème fleurette

-          30 cl de Porto

-          1 oignon moyen

-          ½ c.à.c de cannelle, gingembre et coriandre moulu.

-          2 c.à.s de graisse de canard.

-          3 feuilles de gélatine alimentaire.

-          Sel, poivre.

 

 

La veille :

-          Nettoyer les foies soigneusement, puis les mettre dans un saladier.

-          Arroser les avec 15 cl de Porto (juste à couvrir) réserver au frais.

Le jour :

-           Emincer finement l’oignon, le faire rissoler dans une grande poêle avec la graisse de canard.

-          Egoutter les foies, épongez-les avec un papier absorbant, puis les mettre dans la poêle avec l’oignon.

-          -Lorsque les foies sont cuits et qu’ils commencent à prendre de la couleur, les réserver hors du feu.

-          Remettre la poêle sur le feu, laisser les sucs caraméliser, puis déglacer avec le Porto de la marinade. Laisser réduire et verser sur les foies. Saler et Poivrer

-          Ajouter les épices.

-          Dans le bol du mixer mettre les foies, puis le beurre mou coupé en cubes, la crème fleurette. Mixer finement, rectifier l’assaisonnement si nécessaire et mettre en terrine, réserver au frais.

-          Préparer la gelée : faire chauffer le reste de Porto, tremper les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide puis lorsqu’elles ont ramolli, les égoutter et  les mélanger au Porto lorsque celui-ci arrive à ébullition.

6

 

-          Laisser la gelée tiédir, puis en couvrir la terrine pour éviter que la mousse ne s’oxyde.

 

- Servir avec un bon pain de campagne et une bouteille de vin rouge de la Vallée du Rhone vieux de quelques années : un Gigondas ou un Vacqueyras !

 

 Bon appétit... bien sûr !...

 

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- Nota : A défaut de foies de canard vous pourrez utiliser des foies de poulet ou de dinde ou de porc. Dans ces cas remplacer les épices par une c.à.c de thym moulu.

 

 

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Blanquette de la mer
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