750 grammes
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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 14:22
 
En pénétrant dans la cuisine du château, Marie-Louise avait sa tête des mauvais jours ! Elle secoua son tablier d’un air bougon, arrangea  sa petite coiffe en dentelle :« Ah les coquins, les malpolis… les poivrots… »
 
Mathilde, la cuisinière, la regarda,  étonnée par les paroles de son aide de cuisine : «  Eh bien  MaMarie-Louise Sècherrie-Louise  qu’est-ce qui  t’a mise dans un état pareil !... »
 
Les joues encore colorées par la colère, bafouillant d’émotion, elle lui raconta comment, en revenant de chez monsieur le curé porter des œufs et du beurre comme tous les samedis, elle avait été chahutée par les conscrits de la classe 1911. Des braillards avec leurs vieux chapeaux, leurs bâtons et  cocardes tricolores. Ils hurlaient des chansons paillardes… leur haleine était parfumée de Muscadet !... Et même que celui qui semblait  mener la troupe,  Auguste Pauvert  le fils du menuisier, avait essayé de lui prendre la taille… mais elle ne s’était pas laissée faire… elle lui avait retourné une gifle qui allait certainement l’obliger à manger de la purée pendant plusieurs jours !...
 
Dans les temps qui suivirent elle croisa Auguste à plusieurs reprises… au début il n’osait pas la regarder… un jour il lui présenta ses excuses… qu’elle accepta avec un regard dur… sans un sourire… mais en tournant les talons elle sentit un bouillonnement dans sa poitrine… elle avait envie de rire et de pleurer… elle avait envie de le revoir… elle en était toute étourdie !
 
A la description des symptômes Mathilde lui dit « Te voila amoureuse !.. » « Amoureuse moi ! D’un grand nigaud pareil !... jamais... tu entends… jamais ! »
 
Lorsqu’elle le revit à l’automne 1911, il avait reçu sa feuille de route, il était incorporé au 20eme régiment d’artillerie. Assis à coté de son père, dans la carriole de l’atelier, il partait prendre le train à la gare d’Ancenis ! Il lui fit un petit sourire malheureux… elle lui répondit  discrètement de la main… il eut soudain l’air moins malheureux !
 
Auguste militaireEn 1912 pour sa première permission ils échangèrent quelques mots à la sortie de la messe… il lui parla de canons, d’obus et de balistique… elle lui raconta les potins du château !... Ils se quittèrent en se disant : «  à bientôt ! »
 
A sa libération en novembre 1913… au cours d’une promenade à la Queue de la Luce, au bord de la Loire… il lui embrassa les mains… ils échangèrent des promesses… firent des projets !...
 
Le mariage occupait leurs pensées… pas au printemps… mais à l’automne certainement !...
 
Aout 1914 et la mobilisation générale ramena Auguste au 20 ème d’artillerie… ils s’étaient quittés en pleurs… leurs projets venaient de s’envoler ! Il la rassura… la guerre serait bientôt finie… le temps de mettre une rouste aux allemands et ils pourraient se marier !
 
1915..16…17…18 les saisons défilaient… les permissions étaient rares… les courriers arrivaient mal… Au printemps 1917 un lettre lui redonna le sourire… et même la rendit un peu fière !...son Fiancé… Son Auguste  venait d’être promu Brigadier !... Une inquiétude l’envahit… est-ce que les brigadiers sont plus exposés que les soldats ?
 
 Une autre lettre en décembre de la même année la rendit folle d’inquiétude, Auguste venait d’être évacué à l’arrière… il était malade !... la fatigue et les bronches, rien de grave, mais cela lui permit de passer l’hiver au chaud… il regagna son unité au mois de mars !
 
Cette guerre n’en finissait pas !... En raison de son état de santé, Auguste est nommé instructeur pour la classe 1919… Marie-Louise est soulagée !... Alors profitant d’une permission exceptionnelle, ils décidèrent de se marier…le 14 juillet 1918 !...
 mariage Auguste Pauvert Marie-Louise Sècher parents LN et
Après deux ans  de service militaire… et cinq années de guerre Auguste fut libéré de ses obligations militaires le 8 aout 1919 !...
 
Il était fatigué et malade… il reprit le travail à l’atelier avec son père… le 11 avril 1920 Marie-Louise donna naissance à une petite Hélène !...
 
Usé par la guerre… les angoisses, la mauvaise nourriture et les boissons frelatées Auguste est décédé le  8 décembre 1924… quelques jours après la naissance de son fils !
 
On baptisa le bébé Auguste… c’était mon père !...
 
 
 
Collier d'agneau Ferran Adria
 
1
Ingrédients pour 2 pers :
- 800 g de collier(il y a beaucoup d'os)
- 1 beau bouquet de menthe fraîche
- 3 cuillérées de moutarde à l'ancienne
- 3 c.à.s de sauce anglaise
- 6 gousses d'ail en chemise
- 1 cube de bouillon de poule
 
 
2
 
 
- Dans une poêle avec un peu d'huile d'olive faire dorer les morceaux de collier sur toutes les faces.
 
 
 
3
 - Mettre les morceaux dans un plat allant au four.
- Etaler la moutarde sur les morceaux de collier.
- Arroser avec la sauce anglaise, saler, poivrer, et mouiller avec de l'eau à peine à couvrir.
- Parsemer de la moitié de la menthe hachée et émietter le cube de bouillon.
 
4
- Mettre au préchauffé à 180° pendant 3 heures en couvrant avec un papier d'aluminium.
 
- Rajouter un peu d'eau en cours de cuisson si nécessaire. ( le jus doit être court en fin de cuisson)
 
 
6
- Servir avec la sauce et parsemer du reste de menthe haché.
- En garniture des carottes glacées au miel.
 
 
En accompagnement vous pourrez boire, en l'honneur du chef catalan Ferran Adria, un rouge de la région : Un Pénédès par exemple !
 
Bon appétit... bien sûr !...                                   Version imprimable
 
- Nota : Réalisée d'apres une recette du chef Ferran Adria publiée dans le journal Régal. 
 
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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 17:50

 

Tajine d'agneau aux petits pois et rattes

 

Ce vendredi matin était un bon moment pour visiter le Village du Vendée Globe… il faisait frais et nuageux… mais il ne pleuvait pas !

 

Il n’y avait pas d’attente pour accéder au ponton des concurrents… le public n’était pas clairsemé … mais on pouvait déambuler tranquillement sans être bousculé… prendre des photos sans être poussé par le voisin qui veut vous piquer votre angle de vue… pour la photo du siècle… :"ne poussez pas svp nous aussi on veut immortaliser l’instant… les drapeaux multicolores… l’équipier qui grimpe au mât… le concurrent qui nous fait un signe de la main en préparant son matériel ! " En fait souvent ça n’est pas le concurrent mais un accastilleur venu faire une réparation et qui vit son heure de gloire !

 

Vous l’avez compris on était bien !... à un détail près !... Ce vendredi était le dernier jour avant les vacances… d’où l’affluence des scolaires … élèves des écoles primaires de la région !

 

Ils arrivaient sur le ponton par minivagues… en grappes bruyantes autour de leurs accompagnateurs…  qui eux-mêmes brandissaient un bambou surmonté d’un fanion de couleur distincte... pour que les égarés puissent reconnaitre leur groupe !

 

Pourquoi  ce groupe a attiré mon attention plutôt qu’un autre ?... Peut-être parce qu’ils étaient différents… ils ne portaient pas l’uniforme… mais il y avait de l’uniformité dans leurs tenues… l’instit,  le fameux bambou à bout de bras, avait une tête de « Gendre idéal ! »… un peu inquiet il se retournait tous les 3 mètres pour compter sa marmaille !... Sa collègue à l’arrière avançait en écartant les bras… comme une mère poule qui veut rassembler ses poussins (Une mère poule en mini jupe flashy …collants noirs et bottes au dessus du genou!...)

 

J’allais détourner mon regard… quand je l’ai aperçu… il était le plus petit au milieu de la grappe… son anorak fermé jusqu’au cou… la mèche bien lissé sur son front… il ouvrait des billes étonnées sur tout ce qui l’entourait !... Il tenait dans la main gauche un immense parapluie fermé, qui,  lorsqu’il le posait par terre était plus grand que lui !... Je me suis dit " En voila un qui prévoyant ! "

 

Le « Gendre Idéal » à lui aussi ouvert de grands yeux à la vue du pépin géant… après quelques secondes de stupeur… d’incompréhension… il se précipite : » Adrien où as-tu trouvé ce parapluie ? » Adrien hausse les épaules… lève les yeux en tendant le cou  avec l’air du gars qui n’est au courant de rien !... « Le Gendre Idéal » repose la question une deuxième… puis une troisième fois… rien ! A la quatrième et insistante question…  Adrien… étonné de tant d’agitation pour un parapluie finit par lâcher :"Il était à coté de la dame là-bas… alors je l’ai pris ! "

Inquiet… l’instit croise le regard de sa collègue minijupée… ils se sont compris… Horreur !...dans leur groupe si mignon… si propre …si bien élevé… il y a un voleur de parapluie !... Il n’a pas l’habitude de ces situations… alors dans un geste désespéré il tient le parapluie à bout de bras en l’agitant frénétiquement… espérant que la dame… la victime de ce holdup… repère le butin et le récupère !

 

Rien… personne ne bouge… alors « Le gendre idéal » un peu gêné accroche l’objet du délit au filin qui sert de rambarde et explique à Adrien :"Tu vois je le pose ici… la dame va le retrouver… il ne faut jamais prendre ce qui ne t’appartient pas… tu as compris Adrien…" Adrien a compris… il secoue la tête de bas en haut et vice-versa  pour le prouver… l’instit veut dédramatiser la situation :"Mais ce qui est important Adrien c’est que tu as dit la vérité… il ne faut pas voler… mais il faut toujours dire la vérité ! "

Adrien a bien de la chance … mon instit à moi… homme aux instincts primaires… m’aurait mis un coup de pied au c… dans la même situation… et il aurait eu tort… car je suis certain qu’Adrien retiendra la leçon non violente susurrée par son instit sportswear !...

 

 

Ingrédients pour 4 pers :1

 

- 800 d'agneau (collier et poitrine)

- 1 oignon

- 2 tomates

- 1 c.à.c de gingembre

- 1 c.à.c de cumin

- 1 c.à.c de cannelle

- 8 pdt rattes

- 250 g de petits frais ou surgelés

 

 

2

 

 

- Couper et parer les morceaux d'agneau.

- Puis les faire dorer dans une cocotte en fonte allant au four, dans un peu d'huile d'olive.

- Lorsque tous les morceaux ont pris une belle couleur les réserver au chaud.

 

 

3

 

 

 

 

 

 

 

 

- Emincer finement l'oignon et le faire fondre dans la même cocotte sans prendre de couleur.

 

 

4

 

 

 

 

 

 

- Ajouter les tomates, puis laisser cuire pendant 3/4 minutes en mélangeant régulièrement.

 

 

 

 

 

 

 

5

 

 

 

 

- Remettre les morceaux d'agneau dans la cocotte.

- Saupoudrer avec les épices.

- Bien mélanger pour répartir les épices.

 

6

 

 

 

 

 

 

 

 

- Mouiller à peine à hauteur avec de l'eau ou mieux du bouillon. Saler et poivrer.

- Démarrer à feu vif pendant une dizaine de minutes.

- Puis mettre au four à 120° pendant une bonne heure, la viande doit être fondante.

 

7

 

 

 

 

 

- Au bout d'une heure ajouter les pommes de terre rattes.

- Remettre au four pendant une vingtaine de minutes.

 

8

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dans le même temps faire cuire les petits pois à l'anglaise (à l'eau salée).

 

 

 

 

 

 

9

 

 

 

- Dresser dans un plat creux ou dans un tajine si vous en possédez un.

 

 

- Un Siroua marocain, vin rouge charnu et puissant accompagnera très ce tajine !

 

 

Bon appétit ... bien sûr !...

 

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 16:29

Veau Marengo

 

J’avais un doute !... je voulais faire un veau Marengo… je savais que c’était le nom d’une petite commune du Piémont italien… je savais que le cuisinier Dunand avait concocté cette recette à partir des restes qu’il avait sous la main… je savais que l’on pouvait faire cette recette avec du veau ou du poulet… je savais que le dit cuisinier avait préparé cette recette pour son chef bienaimé vainqueur des autrichiens le jour même !...

 

Mais je ne me souvenais pas si c’était Bonaparte ou Napoléon qui avait remporté cette victoire !... Dame !  C’est que je ne voulais pas faire de gaffe et induire en erreur mes fidèles lecteurs ! 

 

Alors je suis allé faire une petite recherche  chez Mr Google et en quelques clics il m’a renseigné : la bataille de Marengo a eu lieu en 1800, à l’époque notre homme était Premier Consul… donc nous avions donc encore affaire à Bonaparte !

 

Etant chez Mr Google j’en ai profité pour allez jeter un coup d’œil chez des confrères et consœurs blogueurs qui traitaient du sujet !

 

Et là, quelle ne fut pas ma surprise de constater que plusieurs d’entre eux, sans scrupule, se sont contentés de faire un copier coller des informations de Wikipédia sans citer leur source.

 

Je savais que cela se faisait pour les recettes… on va sur le blog ou le site d’un voisin on copie sa recette au gramme près et on s’en attribue la paternité !... mais pour l’Histoire de France je ne savais pas !

 

« Mais dans quel monde vit-on Mme Michu !... »... Comme dirait ma concierge ! ...


 

2

Ingrédients 4 pers:

 

 

-  1 kilo d'épaule de veau

-  1 boite de tomates pelées

-  3 échalotes

-  3 gousses d'ail

-  25 cl de vin blanc sec

-  25 cl de bouillon

 

 

3


 

- Couper le veau en gros cubes, ôter le gras et les parties nerveuses.

- Dans une cocotte en fonte faire chauffer 3 cuillérées à soupe d'huile d'olive.

- Faire revenir les morceaux de veau sur toutes les faces.

- Jeter la graisse de cuisson superflue.

 

 

4

 

 

 

- Emincer les échalotes, écraser les gousses d'ail.

- Ajouter le tout aux morceaux de veau.

- Bien mélanger et faire suer à couvert pendant 5 minutes environ en remuant de temps à autre.

5

 

 

 

 

 

 

 

 

- Mouiller avec le vin blanc et le bouillon. 

- Ajouter les tomates concassées.

- Saler et poivrer.

 


6

 

 

- Amener à ébullition, puis mettre au four chaud 150° avec le couvercle pendant 1/2 heure. 

- Baisser la température du four à 120° et laisser cuire encore pendant 1 h environ.

 

 

1

 

 

 

 

 

 

 

- Servir avec du riz blanc ou quelques pommes de terre vapeur.

 

- Accompagner d'un St Nicolas de Bourgueil à  température de la cave.

 

 

 Bon appétit... bien sûr !...    version imprimable

 

 


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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 09:25

Osso bucco(trèsbon)

 

Je ne sais pas vous, mais moi j’adore aller au cinéma !... Le plaisir commence quand je prends mon billet…. Puis je me dirige vers la salle… je choisis ma place… toujours la même au bout du rang, en haut de la salle, suivant ainsi les conseils de ma mère qui était une femme d’expérience et qui disait toujours : « Au théâtre devant… au cinéma dans le fond ! »

 

Donc ce jour-là après avoir respecté le cérémonial j’étais bien installé dans mon fauteuil… Ah il faut que je vous précise que je n’aime pas arriver en retard au cinéma… j’ai même tendance à arriver un peu en avance ce qui me permet de voir les publicités … les bandes annonces… enfin bref de me plonger dans l’ambiance et d’être « fin prêt » pour le film !

 

Donc je vous le répète j’étais bien installé… quand je dis à ma voisine qui partage mes jours, mes nuits et mes séances de cinéma : « J’entends comme un ronronnement… le chauffage fait un drôle de bruit ! » « Non » me répond ma voisine qui partage etc… « C’est notre voisin qui ronfle ! » Là je me demande si ma voisine qui partage etc… n’est pas un peu de Marseille… un ronfleur … n’importe quoi !... Souhaitant vérifier l’information… je me penche discrètement… et là…  j’aperçois quelques fauteuils plus loin un petit monsieur bien enfoncé dans son siège… les coudes écartés… les yeux fermés… la bouche entrouverte… effectivement il dort ! Le nez… qu’il a rouge et proéminent… vibre à chacune de ses respirations… ce qui provoque ce ronronnement !

 

Je rassure ma voisine… dès que les pubs vont commencer il va se réveiller et le ronronnement va cesser !

 

Jean Mineur célèbre publiciste ne l’a pas calmé… les bandes annonces lui ont même permis de hausser un peu le ton !

 

Le film (L’or noir) ne l’a pas empêché de poursuivre sa sieste… comme dans tous les films il y avait des scènes d’actions avec des coups de feu… des cris… des pleurs…un avion en rase-mottes … une automitrailleuse… des chevaux qui hennissaient… des dromadaires qui blatéraient … notre ronfleur ronflait toujours !

 

Le plus dur a été quand le héros a déclaré son amour à l’héroïne… dans le calme d’un palais… caché dans une oasis … dans une pénombre favorable aux déclarations enflammées :

 

« Je t’aimerai toujours »… Ronronron… « Moi aussi je t’aimerai toujours »… ronronron !... Ca a duré pendant  tout le film… Au ronflement nasal… s’est ajouté un bruit de bouche… l’air en sortant faisait vibrer ses lèvres… il s’affaissait de plus en plus dans son siège… il était bien… il dormait !

 

Puis la salle s’est rallumée… le film était terminé… la plupart des spectateurs ont tourné un regard plein de reproches vers notre ronfleur… lui… réveillé… les cheveux hirsutes… l’œil  rond,  regardait fixement l’écran comme si il n’était venu que pour voir le générique !...

 

Inquiète (par expérience) ma voisine qui partage mes nuits m’a dit … : « S’il ronfle toujours comme ça… je plains sa femme ! »

 

 

 

Ingrédients 4 pers :1

 

- 1k de jarret de veau

- 2 carottes

- 1 oignon

- 1 branche de céléri

- 4 tomates (conserve)

- 25 cl de vin blanc sec

- 25 cl de bouillon

- 1 c.à.c d'origan sec

 

 

2

 

  - Couper le céléri, l'oignon et les carottes en dés.

- Faire suer les légumes dans une cocotte avec un peu d'huile d'olive.

- Egoutter et réserver.


 

3

 

 

 

 

 

 

- Sécher les tronçons de jarret avec un papier absorbant.

- Fariner légèrement les morceaux, puis tapoter pour ôter l'excédent de farine.

 

 

4

 

 

 

   

- Dans la même cocotte, ajouter un peu d'huile d'olive et faire dorer les morceaux de jarret farinés.

 

 

5

 

 

 

 

 

 

 

- Remettre les légumes dans la cocotte avec les tomates concassées.

- Mouiller avec le vin blanc, puis complèter avec le bouillon pour couvrir.

 

6

 

 

- Assaisonner légèrement en sel en raison du bouillon.

- Incorporer l'origan sec.

 - Préchauffer le four à 150°.

- Mettre  la cocotte au four avec son couvercle   pendant une heure environ.

 

 

 

7

 

 

 

- Servir avec les légumes et des tagliatelles fraîches.

A déguster avec un rouge léger, italien si possible type Valpolicella...

 

Bon appétit... bien sûr !...

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 08:13

Magret de canard aux airelles

 

Non pas le temps... je n'ai pas eu le temps d'écrire une petite histoire... ou pas eu l'envie... ou pas eu l'inspiration... ou je n'étais pas dans de bonnes dispositions psychologiques... ou je n'avais plus d'encre... ou la mine de mon crayon s'est cassée... ou je n'avais plus de papier... ou l'automne était trop doux... ou... ou... ou !...

Mais promis la prochaine fois je vous narrerai une aventure rigolote... vécue comme celle du ronfleur fou ! En attendant essayez un peu cette recette ultra simple de magret de canard... vous m'en direz des nouvelles !

 

Ingrédients pour 2 pers :1

 

- 1 Magret de canard gras

- 3 c.à.s d'airelles en conserve

- 3 c.à.s de jus d'airelles (du bocal)

- 5 cl de crème de mûres

- 10 cl de crème fleurette

- 5 cl de fond de veau

- 1/2 botte de ciboulette

 

 

2

- Nettoyer soigneusement les champignons, sans les tremper dans l'eau.

- Les couper en quatre ou en six selon leur grosseur.

 

 

3

 

 

 

 

 

- Dans une poêle très chaude, mettre les champignons a cuire avec un peu de beurre et d'huile d'olive.

 

 

 

4

 

 

 

 

 

 

- Les saler en fin de cuisson et les réserver. Vous pouvez faire cette cuisson 1 heure ou 2 avant le repas.

 

 

-Préparer le magret en ôtant le gras superflu des bords, puis inciser en losange le gras du dessus, sans entamer la chairavec le couteau.

- Dans une sauteuse (ou poêle) allant au four, faire dorer le magret pendant 3/4 minutes de chaque coté en commençant par le coté du gras.

-Puis mettre à four chaud pendant 5 minutes, ensuite placer le magret entre deux assiettes pour 5/6 minutes pour le faire reposer.

- Désolé je n'ai pas de photo de la cuisson du magret... trop pris par la cuisson ... j'ai oublié !

 

 

5

 

- Dans une autre poêle faire chauffer et réduire le fond de veau. 

- Lorsque le fond est réduit, ajouter la crème de mûres, faire réduire à nouveau puis incorporer  la crème fleurette, le jus d'airelles, faire épaissir un peu, puis intégrer le s airelles.

- Rectifier l'assaisonnement, réserver au chaud.

 

 


6

 

 

 

- Terminer la cuisson des champignons en les mélangeant avec un peu de ciboulette.

 - Découper le magret en tranches (10 tranches pour un magret).

 - Incorporer le jus, que le magret a rendu dans l'assiette, avec la sauce, bien mélanger et servir.

 Décorer avec le reste de ciboulette et assaisonner le magret avec un peu de fleur de sel.

  

 

Bon appétit... bien sûr !                                                   Version imprimable

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 15:43

Risotto aux cèpes et foie de lapin

 

Lettre ouverte à :

Monsieur le responsable clientèle d’Air-France


Permettez- moi tout d’abord, Monsieur le responsable clientèle d'Air-France,  de vous décrire la situation. Nous sommes un groupe de 7 personnes âgées de 60 à 80 ans qui avions décidé de faire une croisière en Méditerranée sur un bateau Costa Croisières.


Nous avions choisi Air-France  pour l’acheminement  Nantes-Marseille et retour. A l’aller nous n’avons pas eu de problème, sauf que l’on nous a annulé notre vol de milieu de matinée pour le remplacer par un vol très matinal !...


C’est au retour que cela s’est compliqué !... Nous avions opté pour un vol avec escale à Orly n’ayant pas trouvé de vol direct.  A l’enregistrement nous apprenons que l’avion aura du retard ! Nous passons en salle d’embarquement, ne voyant pas d’information sur le dit retard, je suis délégué par le groupe pour demander des renseignements à une jeune femme blonde qui se trouvait derrière le guichet de la porte 44. Je la salue poliment et je lui demande quel sera le retard de notre avion. Sans lever les yeux de son clavier elle me lance : « 35 minutes » A ma question  sur notre correspondance que nous risquions de rater elle me répond toujours sans lever les yeux : « vous verrez ça avec Paris »


Une fois installé dans l’avion, toujours inquiet,  je raconte mon histoire à une hôtesse qui me dit de ne pas m’inquiéter : «  je vais en parler à ma chef et il y aura quelqu’un à vous attendre à l’arrivée pour vous guider jusqu'à votre correspondance »  J’étais rassuré… j’ai même dormi un peu !

A l’arrivée personne !... tant pis nous fonçons vers le hall 1… Nous avions une petite chance d’avoir notre vol… mais c’était sans compter sur le personnel de contrôle de sécurité ! Je n’avais jamais vu des contrôleurs aussi  tatillons, arrogants et désagréables… allant jusqu'à mettre, en public, la main dans la culotte de ma femme pour vérifier si elle avait bien une prothèse de la hanche ! (Avec le recul ça fait rire… mais sur le moment c’est plutôt humiliant !) lorsque nous nous présentons à la porte d’embarquement… trop tard nous avons vu l’avion partir !


La galère continue… un premier comptoir Air-France … personne…  un deuxième …pareil !...  Au niveau2 nous trouvons le bureau des transferts … ouf !


Là, nous sommes accueillis, enfin,  par un employé compétent et aimable ( Il s’appelle Luis, je vous le recommande pour le tableau d’avancement) Il nous trouve un vol pour le soir, nous offre à manger (un sandwich et une boisson sans alcool… nous aurions préféré un plat chaud… mais bon ! ) nous retrouve nos bagages et nous donne des billets gratuits pour la navette pour Roissy ! (Nous aurions préféré un taxi… mais bon !)


On nous explique également que c’est un week-end de grands départs et qu’Air-France est à court de personnel… . C’est pour cette raison que personne ne nous attendait à notre arrivée !... Tiens c’est bizarre... La compagnie Air-France nous aurait-elle vendu un service qu’elle ne pouvait pas assurer ?


Après un après-midi d’attente nous allons enfin embarquer… en empruntant tout d’abord un bus conduit, je pense,  par un ancien pilote de formule1 qui souhaitait nous montrer sa dextérité !

Départ 20h40… arrivée à Nantes 21h40… Ouf ! Vous pensez sans doute les voilà à bon port… Ils vont pouvoir prendre un repos bien mérité…  Eh bien pas du tout car les amis qui devaient venir nous chercher à 14h45, heure prévue, n’étaient pas là… pour la bonne raison qu’ils étaient eux-mêmes partis en voyage à cette heure là !


Nous avons du faire appel à un grand taxi (7 personnes plus les bagages) au tarif de nuit !

Considérant ces frais de taxi comme des dommages collatéraux dus au retard de notre vol… Considérant que mes amis et moi-même avons passé une journée pour le moins désagréable Considérant la compagnie Air-France comme une compagnie sérieuse…

Nous vous demandons le remboursement de la facture du taxi ci-jointe.


Recevez, sans retard, Monsieur le responsable clientèle, l’expression des sentiments respectueux de voyageurs fatigués !

 

 

Ingrédients pour 2 pers :1

 

- 150 g de riz arborio

-  200 g de cèpes

- 1 oignon moyen

- 2 foies de lapin

- 10 cl de vin blanc sec

- 10 cl de crème liquide

- 2 c.à.s de parmesan râpé

 

 

2

 

 

 

 

- Hacher finement l'oignon et le faire blondir dans un peu d'huile d'olive.

 

3

 

 

 

 

 

- Nettoyer soigneusement les cèpes.

- Réserver les deux plus belles têtes, concasser le reste grossièrement.

- Ajouter les cèpes concassés à l'oignon, faire dorer doucement pendant quelques minutes.

 

4 

 

 

- Ajouter le riz, bien le mélanger avec les autres ingrédients, remuer jusqu'a ce qu'il devienne nacré.

 

5

 

 

 

 

 

 

 

 

- Mouiller avec le vin blanc en versant tout d'un coup.

- Remuer jusqua évaporation complète.

- Verser une louche de bouillon en remuant sans cesse, lorsque le riz a absorbé le bouillon rajouter une autre louche et ainsi de suite jusqu'à cuisson complète du riz.

 

  6

- Lorsque le riz est cuit, incorporer la crème fraîche.

- Rectifier l'assaisonnement, puis ajouter le parmesan râpé.

 

- En même temps émincer les têtes de cèpes que vous avez réservées, les poêler rapidement au beurre.

- Poêler le foie de lapin, assaisonner et dresser.

 

 

Bon appétit... bien sûr !...                                            Version imprimable

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 18:02

Tajine de veau aux abricots secs

 

 

Recroquevillée sur elle-même, les  pattes solidement accrochées sur la bouée jaune des 300 mètres, la tête basse, elle regarde… elle observe… elle scrute de son œil rond  la mer et la plage de Benicarlo!

Rien… elle ne voit rien !... à part quelques baigneurs ordinaires pataugeant dans l’eau tiède en s’écriant : « Oh !... elle est bonne ! » … mais aucune trace de Lui… depuis une semaine elle ne l’a pas revu… la mouette est triste ce matin !

Tout a commencé au mois d’août… en milieu de matinée d’une journée qui s’annonçait ensoleillée… de ces belles journées comme on en voit qu’à Benicarlo !... La mouette était à son poste… sur sa bouée… observant distraitement les vacanciers de tout poil (ou épilés) !

La moustache !... Oui c’est la moustache qui a d’abord attiré son attention… au premier regard elle a pensé à un phoque… non il n’y a pas de phoque sous cette latitude… non c’était un nageur… mais quel nageur !... Dans un crawl fluide et efficace il s’avançait vers la bouée !

Pensant à un gêneur  la mouette voulu le décourager en lâchant une énorme fiente sonore et odorante qui tomba à l’eau en faisant  un gros floc !... Loin d’être découragée la moustache nageuse fit le tour de la bouée… après le crawl… la brasse… la nage indienne… le dos… la planche… toutes les techniques… la moustache possédait toutes les techniques !... La mouette apprécia d’un claquement de bec… « Je m’appelle Petit Jacquot » précisa la moustache « Je viens du Couserans » puis il lui fit quelques compliments sur son plumage… la mouette tendit son cou vers le ciel en battant des ailes de plaisir… après quelques banalités il regagna la plage !

Au fil des visites une véritable complicité s’installa entre Petit Jacquot et la Mouette … vers 11 heures elle l’entendait dire à sa famille : « Je vais voir la Mouette ! » Elle le voyait arriver de loin… elle reconnaissait son style entre tous… il lui faisait un petit compliment… elle glissait son bec sous son aile l’air gêné !... puis il retournait vers la plage la moustache irisée de gouttelettes brillant au soleil !

La Mouette est triste ce matin !... cela fait une semaine qu’elle n’a pas vu Petit Jacquot !... qu’elle n’a pas de nouvelles… rien… pas un coup de fil… pas une carte postale !

Petit Jacquot accompagné de Cricri et de Jojo a repris la route du Couserans… Tu comprends petite Mouette la saison des cèpes va commencer… puis les foies gras pour Noël… quelques bons repas chez Guette… la coupe du monde de rugby… alors ne lui en veut pas mais il t’a oubliée !

Ne soit pas triste… redevient une mouette rieuse… mais souviens- toi : il ne faut pas s’attacher aux gars du Couserans ils sont comme leur vallée : Libres et Indépendants ! 

 

Toute ressemblance avec des personnes ou des mouettes existantes ou ayant existées seraient, bien sûr, pure coïncidence !

 

1

 

Ingrédients pour 4 personnes :

 

- 1 k de collier de veau désossé

- 250 gr d'abricots secs

- 1 botte d'oignons nouveaux

- 100 gr de pignons

- 1 bouquet de coriandre fraîche

- 1 c.à.c de cannelle et gingembre

- 2 bâtons de cannelle

 

2

 

 

 - Dans une cocotte en fonte (à défaut de véritable tajine) faire dorer les morceaux de veau avec une noix de beurre et un peu d'huile.

- Il faut que la viande accroche un peu au fond pour faire une bonne sauce.

- Quand tous les morceaux sont rissolés, réserver au chaud.

 3

 

 

- Emincer finement les oignons nouveaux, puis les faire fondre dans la cocotte où la viande à rissolé.

 

5

 

  

 

 

  

 

6

 

 

 - Remettre les morceaux de veau dans la cocotte avec les oignons.

 - Ajouter la cannelle et le gingembre.

- Bien mélanger pour imprégner la viande des épices et des sucs de la cocotte.

- Mouiller avec du bouillon à hauteur de la viande.

- Saler et poivrer.

 

 7

 

- Faire préchauffer le four à 180°. 

- Amener la cocotte à ébullition sur un feu vif.

 -  Baisser la température du four à 100°, puis enfourner la cocotte avec son couvercle pendant 1 heure environ.

- Au bout de ce temps, ajouter les abricots secs (sans les avoir faits tremper avant ils gonfleront avec le jus de cuisson)

 

9 

 

 

- Préparer une semoule à la cannelle.

- Faire torréfier les pignons dans une poêle antiadhésive.8

 

 

 

 

 

  

 

 

1.1

 - Dresser la viande dans un plat creux (à défaut de tajine)

- Parsemer de coriandre hachée et de pignons torréfiés.

- Servir le jus de cuisson dans une saucière à part.

 

 

 

Bon appétit... bien sûr !

 

 

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 15:37

  Cuisses de lapin à la moutarde violette

 

 

Je vous avoue que ça me démangeait depuis quelques temps !... Mais je n’osais pas… j’avais peur que ça se sache et qu’on se moque de moi !... Il faut dire que moi-même je me suis toujours moqué de ceux qui s’y adonnaient… alors évidemment j’hésitais !

Ma petite voix intérieure me disait : « Vas-y !... puisque tu en as envie ! » Oui mais où le faire ? Je n’ai pas la place ! « Mais si » rétorquait ma petite voix intérieure « Tu feras ça sur le petit bout de pelouse derrière la maison tu seras à l’abri des regards !»

Et puis je n’avais pas pratiqué depuis longtemps… la dernière fois remontait à mon enfance… et je n’étais pas tout seul… mon père était là… pour me guider… à grands renforts de coups de pied au derrière quand je n’allais pas assez vite ou quand je bâclais le travail !...

Allez hop !... au diable le quand diras t’on… au diable l’œil critique des voisins… au diable l’inhibition judéo-chrétienne… ça y est j’y vais… je me lance… je vais y arriver… Aarggggh !...  Ouiiiiiiiiiiiiiii !... Formidable j’aurais du le faire plus tôt !

Vous allez me dire que j’en fais beaucoup… que j’aurais pu m’adonner au plaisir solitaire du jardinage, (ben oui je parlais du jardinage… vous aviez pensé à quoi !... Ho ! Vous avez vraiment l’esprit mal placé !) m’adonner disais-je donc sans en faire toute une histoire !... Oui c’est vrai, mais je trouvais ça moins drôle de vous dire : « J’ai fait un petit potager de 8 m2 derrière la maison, j’y ai planté 24 salades et quelques herbes aromatiques ! » 

Alors maintenant je suis le planteur solitaire… l’arroseur solitaire… le bineur solitaire, il n’y a que la récolte que j’espère bien partager !... Du moins si je parviens à gagner la guerre contre les escargots et autres limaces… contre le chat des voisins qui vient toutes les nuits gratouiller la terre meuble … contre les merles qui adorent les feuilles bien tendres !... Si je parviens à dormir malgré mes cauchemars… « Mes laitues ont attrapé le mildiou !... »… « il y a un escargot géant qui bouffe tout, en laissant une rivière de bave sur son passage »… et là je me réveille en sueur !....

Mais au petit matin… en solitaire… je fais le tour de mes 8 m2… encore 3 semaines et je vais… peut-être… faire ma première récolte !

 

- Ingrédients pour 2 pers :1

 

- 2 cuisses de lapin

- 1 belle carotte

- 2 échalotes

- 3 gousses d'ail

- 1/2 chou blanc 

- 1 brin de thym

- 1 petit verre de vin blanc

- 2 cuillérées à soupe de crème fraîche

- 1 cuillérée à soupe de moutarde violette

 

 

2 

 

- Dans un plat allant au four faire dorer les cuisses de lapin avec une noix de beurre.

- Ajouter la garniture aromatique, carotte coupée en bâtonnets, les gousses d'ail entières, les échalotes émincées et le brin de thym.

- Laisser dorer à nouveau pendant quelques minutes.

- Déglacer avec le vin blanc.

- Mettre à four chaud 180° pendant 30 à 40 minutes selon la grosseur des cuisses.

 3

 

 

- Emincer très finement le chou et le blanchir à l'eau salée pendant 4 minutes, égoutter, refroidir et réserver.

4 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque  les cuisses de lapin sont cuites, les réserver au chaud et faire réduire le jus.

 

 7

 

 

 

- Incorporer la crème fraîche et la moutarde violette, bien mélanger sans faire bouillir.

 9

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  - Dans une poêle faire réchauffer le chou avec une noix de beurre ou mieux une cuillérée de graisse de canard.9.1

 

 

- Servir sur assiette bien chaude avec le chou en garniture et accompagné d'une bonne bouteille de Pinot noir d'Alsace.

 

 

Bonne appétit... bien sûr !...

 

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 16:12

Suprême de poulet farçi


-    Pourquoi les voyages en avion commencent-ils toujours par une  marche arrière ?

-    Pourquoi l’hôtesse chargée de contrôler l’embarquement me sourit-elle toujours comme si elle me connaissait ?

-    Pourquoi le coffre à bagages situé au-dessus de mon siège est-il toujours plein lorsque j’arrive ?

-    Pourquoi, lorsque je m’installe,  le bout de ma ceinture de sécurité est-il  toujours coincé sous les fesses de mon voisin ?

-    Pourquoi le seul passager  de l’avion qui met son siège en position « couchette » est-il toujours devant moi ?

-    Pourquoi y a-t-il  toujours un couple fringué « super tendance » qui arrive en retard à l’embarquement, alors que je les ai vus trainer dans les duty-free ?

-     Pourquoi y a-t-il toujours une blonde qui cumule les conneries : liquide dans son sac à main, carte d’embarquement perdue, valise éventrée à l’arrivée etc ?

-      Pourquoi les hôtesses débitent-elles sans conviction  des consignes de sécurité que tout le monde aura oubliées en cas de panique ?

-      Pourquoi  la ou le chef de cabine demande t’elle (t’il)) toujours au départ  de vérifier la porte opposée ? et la pas opposée alors… qui la vérifie ?

-       Pourquoi  en avion les navets diffusés pendant le voyage sur des écrans minuscules sont ‘ils toujours parasités par des interférences ?

-       Pourquoi je ne suis jamais du coté du superbe paysage indiqué par le commandant de bord ?  : « Sur la droite de l’avion vous pouvez admirer le sommet du Mont-Blanc enneigé »… Grrr… je suis à gauche !

-       Pourquoi les hôtesses d’Air-France datent-elles de l’Aéropostale ?

-       Pourquoi le commandant de bord donne t’il l’itinéraire du vol d’une voix décontractée… à  200 passagers stressés ?

-       Pourquoi le pilote donne-t-il  toujours l’altitude de vol en pieds ? «  Nous volerons à une altitude de 33 000 pieds »… Oh p….. ça fait 11 km !...

-       Pourquoi ma valise est-elle toujours la dernière (ou presque) à  arriver sur le tapis roulant ?

-       Pourquoi… pourquoi ? je n’ai pas de réponse alors je m’écrase !... Ah non pas ça !

 

 

01

Ingrédients pour 2 pers :

 

- 2 suprêmes (filets sans peau) de poulet

- 200 g de champignons de Paris

- 1 belle échalote

- 10 cl de vin blanc sec

- 5 cl de porto

- 15 cl de crème fleurette

 

 

02

 

 

 

- Ciseler  finement l'échalote

 

 

 

03

 

 - Nettoyer soigneusement les champignons, ôter la peau et le pied.

-  Hacher finement les champignons au couteau (éviter le hachoir électrique qui réduirait les champignons en purée)

 

04

 

 

- Faire fondre les échalotes avec un morceau de beurre dans une casserole, puis ajouter les champignons, laisser suer quelques instants.

- Mouiller avec le vin blanc.

 

 

05

 

 

- Sur un feu assez vif laisser cuire jusqu'à ce que le mélange s'assèche en remuant régulièrement.

 

 

- Vous venez de réaliser une Duxelles de champignons

 

06

 

 

 

 

 

- Ouvrir chaque suprême en portefeuille, assaisonner de sel et de poivre.

- Garnir généreusement  avec la Duxelles de champignons  en réservant 2 cuillérées pour la sauce.

 

 

 

07

 

 

 

 

 

 

- Après les avoir garnis réunir les deux suprêmes, puis les envelopper de papier film alimentaire, en serrant fortement.

 

08

 

- Faire bouillir de l'eau salée dans une cocotte.

- Plonger les suprêmes dans l'eau bouillante, puis lorqu'elle recommence à bouillir arrêter le feu, puis laisser cuire pendant 40 minutes

environ.

 

09

 

 

 

 

- Dans une casserole, mouiller les 2 cuillérées de Duxelles que vous avez réservées avec le porto.

 

091

 

 

- Laisser réduire presqu'à sec, puis incorporer la crème fleurette, laisser bouilloter 2 à 3 minutes, rectifier l'assaisonnement.

 

 

 

093

 

 

 

 

 

- Découper les suprêmes en tranches épaisses, servir avec la sauce et des tagliatelles fraîches.

 

- Bon appétit... bien sûr !...

 

 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 18:41

 Lapin en cocotte aux échalotes confites 

 

 

Oui, impossible de vous décrire, avec des mots ordinaires le rire d’un ado en pleine mue !... Je suis donc dans l’obligation de chercher des exemples dans la nature…

Ainsi je pourrais dire que le rire de l’ado commence comme le cri d’une otarie femelle qui se serait pris les nageoires dans la banquise…puis au bout de quelques secondes le rire devient plus grave… pensez au hihan d’un âne… enlevez le hi… gardez le han répété de manière saccadée… vient ensuite une alternance  de graves et d’aigus… d’otarie et d’âne… plus ou moins longs… plus ou moins rapides en fonction de la qualité de la blague (d’ado) qui a déclenché la rigolade… et qui s’achèveront par une sorte de gargouillis !

Après quoi, avec une voix ressemblant à un klaxon deux tons, en regardant les adultes à travers sa précieuse mèche, il lancera son célèbre : «  Ben quoi !... j’ai bien le droit… »

Dans la vie pour l’ado il existe deux catégories de personnes, que ce soit pour les parents (ceux des copains bien sûr !) les copains, les profs, les chanteurs/euses, les animateurs télés, les candidats de la téléréalité ou les joueurs de foot… il y a d’un coté les Cools et de l’autre les Boulets voire les Gros Boulets !

Quand il parle des cools l’ado est sérieux… il appuie simplement ses propos d’un vigoureux coup de tête  pour remonter sa mèche… par contre l’évocation d’un boulet ou mieux d’un  gros boulet peut déclencher le fameux rire… qui sera conclu par un « Il est trop grave ce mec ! »

L’ado est aussi le roi des questions bizarres : «  Dis grand père pourquoi il arrête sa carrière Sylvester Stallone » … « Heuuu !... j’en sais rien ! »… il est également très fort pour envisager des situations catastrophiques « Si ça se trouve il y aura trop de neige et vous pourrez pas partir au Maroc ! » « Si ça se trouve vous ne pourrez pas rentrer chez vous !... oh lala y a une voiture qui a été retournée par la neige »… l’ado ne voit pas toujours la vie en rose !

Ah !... j’allais oublier, environ une heure avant le repas, de n’importe quel repas, l’ado poussera un cri qui lui vient de l’intérieur !... en droite ligne de l’estomac : «  P….. J’ai la dalle ! »  Et là !... vous n’aurez pas intérêt à être en retard dans votre cuisine ! Sous peine de le voir faire un malaise !... (Toute ressemblance avec un ado existant ou ayant existé et habitant Nice, serait pure coïncidence ) 

Alors au boulot ! 01

 

Ingrédients  pour 4 pers :

- 1 lapin (sans les cuisses)

- 300 g d'échalotes

- 1 tête d'ail

- 10 cl de vin blanc sec

- 1 petit bouquet de thym

 

  

02

 

 

 - Dans une cocotte allant au four faire dorer les morceaux de lapin sur toutes les faces, sans bruler la matière grasse.

 

 04

 - Retirer les morceaux de la cocotte et les réserver au chaud.

 

 

 

03

 -  Emincer grossièrement les échalotes après les avoir épluchées.

- Séparer les gousses d'ail sans retirer la peau.

 

05

 - Dans la même cocotte faire revenir les échalotes et l'ail en chemise quelques minutes avec le thym.

 

  

 

06

  - Déglacer la cocotte avec le vin blanc, laisser réduire 3 à 4 minutes , puis mettre les morceaux de lapin sur le dessus.  

- Saler,  poivrer et mettre au four avec un couvercle pendant  1 h environ selon la grosseur du lapin.

- Retourner régulièrement les morceaux p07endant la cuisson 

- En fin de cuisson il doit rester très peu de jus dans la cocotte.

 

 

 

08

 

- Servir avec des tagliatelles fraîches (Malheureusement je n'en avais pas... alors j'ai utiliser mon fond de placard... des Tortis !) 

 

- Servir accompagné d'un rouge léger genre Gamay de Touraine.

 

  Bon appétit ... bien sûr !...

 

 

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Poissons


Blanquette de la mer
Blanquette de saumon étuvée de poireaux
Brochettes de lotte et risotto au jambon sec et épinards

Brochettes de St Jacques au beurre blanc
Carrelet au four
Carrelet rôti aux câpres

Cocotte de thon aux pruneaux

Daurade farcie au four
Dos de cabillaud en croûte d'épices et émincé de fenouil
Dos de cabillaud en écailles de chorizo
Dos de cabillaud émulsion de boucaux

Filets de bar rôtis risotto aux champignons

Filets de cabillaud en habit noir
Filets de grondins à l'orientale

Filets de sole et St Jacques au Noilly et légumes croquants
Gambas rôties salade de jeunes pousses

Lotte aux petits oignons et miquetas de Serrano
Lotte piquée au lard

Lotte poêlée et risotto aux petits pois
Lotte au four façon Benicarlo

Lotte au lait de coco et poivre vert

Maquereaux aux agrumes

Mabrés à la plancha con all i oli

Maquereaux de ligne aux légumes nouveaux
Maquereaux à la moutarde et vin blanc

Noix de St Jacques poêlées à l'huile de noisette
Pavé de bar au beurre blanc

Pavé de saumon en papillote d'aubergine
Pavé de saumon rôti aux tagliatelles de courgettes au pesto maison

Persillade de pétoncles et petits légumes

Queue de lotte rôtie aux cèpes et aux noix
Rouget au four et poivrons confits

Rouget rôti sauce vierge

Saumon grillé compotée de fenouil au citron confit

Saint Jacques à la fondue de poireaux

Saint Jacques poêlées aux agrumes
Saint Jacques poêlées au cidre et pommes reinette
Saint Jacques juste poêlées

Saint Jacques poêlées à l'écume de lard fumé

Saumon à l'émulsion d'aneth
Saumon rôti sauce vin rouge

Sole à la meunière

Tajine de thon aux légumes nouveaux et coriandre fraîche

Thon au four et aubergines grillées
Thon à l'escabèche
Thon en cocotte au basilic
Thon rouge aux olives noires et tomato frito
 

Viandes

  Albondigas con guisantes frescos

 Albondigas con salsa 

 Coq au vin 

 Courgettes niçoises farcies
 Cuisses de canard aux figues sèches

 Cuisses de canard braisées et navets confits au miel

 Cuisses de lapin à la moutarde
Cuisses de lapin au lard ibérico

 Cuisses de poulet aux girolles en papillote
 Cul de lapereau au thym et ail en chemise

 Double côte de veau à l'orange et échalotes confites

 Echine de porc pommes boulangère
 Epaule d'agneau en croûte d'herbes
 Epaule d'agneau façon 7 heures
 Faisan en cocotte  

 Gras double à la lyonnaise

 Gratin de courge aux lardons et parmesan
 Filet mignon à la moutarde
 Filet mignon de porc au gingembre et au miel
 Filet mignon au parmesan et compotée de potiron
 Filet mignon de porc à la crème d'ail

Fricassée de poulet aux langoustines

Joues de boeuf confites aux épices

Joues de porc en cocotte, fèves au chorizo

 Lapin aux poivrons et olives vertes

 Lapin à la crème et aux champignons de ma tante Hélène 

 Lapin aux pruneaux et au porto

 Lapin chasseur
 Lapin en cocotte aux échalotes confites

Magret de canard aux airelles

 Onglet de boeuf Angus
 Osso bucco

Parmentier de canard
 Perdreaux farcis aux foies confits
 Perdreaux à la vigneronne

Poulet à la guinness et au pain d'épices

Poulet aux lentilles à l'indienne
 Poulet aux olives rouges et citron confit 

 Pôtée aux choux et saucisses de Morteau

 Rable de lapin farçi

  Risotto aux cèpes et foie de lapin

Rognon de veau écume de persil et moutarde à l'ancienne
 Rouelle de porc à l'ail nouveau
 Rôti de porc au lait et épices douces
 Saucisses aux lentilles

 Selle d'agneau aux échalotes et citrons confits

 Souris d'agneau cuisson lente et semoule parfumée

 Souris d'agneau façon ternasco

Suprême de poulet farçis

Tajine d'agneau aux petits pois et rattes

Tajine de poulet aux abricots secs
 Tajine de veau au fèves
 Tajine de veau aux raisins secs
 Tajine de veau aux abricots secs

 Tendrons de veau confits au romarin et pommes reinette
 Tendrons de veau à la sauge et légumes nouveaux