750 grammes
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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 17:59
 
Tajine de légumes safranée façon Meryem
 
Ingrédients 2 pers:1
- 1 petite courgette bien ferme
- 1 petite aubergine
- 1 oignon rouge
- 1 panais
- 2 p.d.t moyennes
- 1 poignée de tomates cerise
- 1 grosse pincée de safran (en pistil de préférence)
- Un bouquet de coriandre
 
2
- Préparer tous les légumes en les coupant en tranches plutôt fines.
- Dans une poêle mettre une cuillèrée à soupe d'huile d'olive et faire dorer les pdt et le panais sans cuire complètement.
- Réserver.
 
 
 
3
 
 
- Dans la même poêle rajouter de l'huile et faire cuire les autres légumes encore croquant .
- Attention pour une plus grande quantité de légumes faire cette cuisson en plusieurs fois.
 
 
4 
 
 
- Réunir tous les légumes dans une sauteuse un peu creuse ou un wok.
- Assaissonner sel, poivre, et safran.
- Mouiller avec 2 ou 3 cuillèrées d'eau et d'un filet d'huile d'olive.
- Laisser cuire à couvert 5 minutes environ à couvert.
- Les légumes doivent être juste cuits.
 
8
- Parsemer de coriandre hachée.
- Servir bien chaud, seul ou en accompagnement d'un poisson ou d'une viande (poulet, veau ou agneau).
 
 
Bon appétit... bien sûr !...
 

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 07:51

 Moussaka végétarienne  

 

Toute la nuit je me suis débattu dans ce lit trop étroit…trop court qui grince à chacun de mes mouvements !... A peine ai-je réussi à m’endormir que l’infirmier aux gros lobes d’oreilles passe sa tête à la porte et  me susurre : «  Monsieur il est 5h30 il est l’heure !... »  Bon sang ! L’heure de quoi !...  Ah oui hier soir… l’arrivée dans la chambre… avec Groslobes… le plateau qu’il a déposé sur la table en me disant : «  Voila votre repas »  Un petit bol de bouillon où 3 ou 4 vermicelles se battaient en duel … une tranche de jambon roulée… sèche et racornie… et un petit pain rassis puis il m’a tendu une bouteille d’eau en me recommandant de pas l’utiliser après minuit… mon allusion aux Gremlins ne l’a pas fait rire !

 

A peine le temps de m’étirer que la porte s’ouvre à nouveau… une aide soignante… comment elle est ?... Je ne sais pas !...  je ne vois que ses boucles d’oreilles qui se balancent au rythme des ses pas !... L’œil fixé sur les anneaux qui heurtent régulièrement ses joues je l’entends : « Bonjour monsieur !... » Tiens !...  quand elle parle ils partent dans tous les sens… « Est-ce qu’on vous a dit que allez être rasé ? » Je lui réponds "non" en bafouillant… je pense un peu tard que j’aurai du le faire moi-même avant de venir…. Là… elle confirme : «  Oui rasé de là… jusque là » en mettant une main à hauteur du nombril et l’autre au niveau des genoux… Les extrémités ne m’inquiètent pas … c’est le centre qui me gêne !

 

En moins de cinq secondes… elle me fait lever… installe un drap de papier sur le lit… me fait déshabiller… puis allonger nu comme un ver !

 

Sitôt sortie de sa poche la petite tondeuse blanche commence à « vesounner » dans les tons aigus ! D’abord elle  fait des gestes…  larges et  réguliers de gauche à droite pour le ventre… de haut en bas pour les cuisses… qu’elle souligne d’un petit signe du menton…  puis des petits mouvements plus délicats et précis pour le centre ! Ensuite il y a eu la finition… elle fronce les sourcils quand elle constate un oubli… passe la tondeuse à petits coups de poignet… pour ramener au bercail un poil égaré ! Moi !... je n’ai rien vu… bien trop occupé à regarder les minuscules attaches en or de ses pendants d’oreilles !...

 

Puis elle s’est relevée… a jeté un regard circulaire sur son travail… et d’un air satisfait m’a dit : «  Voila c’est terminé ! » d’une voix haut perchée et amicale… sensée dédramatiser la situation !... Elle est sortie rapidement… en agitant les cercles dorés en mouvements désordonnés !...

 

Plus tard, en jetant un regard dans la glace du lavabo… j’ai eu un choc !...comme Adam et Eve quittant le Paradis Terrestre… j’ai pris conscience de ma nudité !

 

Ma douche à la Bétadine terminée... J’ai entrouvert la porte du cabinet de toilettes… vérifié que la chambre était vide… et sauté dans le lit en tirant les draps jusqu’au cou… pudique protection artificielle !…

 

J’étais comme le caniche de notre voisine… la première fois qu’elle l'a fait tondre de façon grotesque… il est resté 24 h sous le lit de sa maitresse sans vouloir bouger … il avait honte !...

 

 J’étais comme un caniche honteux !

 

Puis Groslobes est revenu… m’a donné deux comprimés décontractants… mon lit a bougé… j’ai vu le plafond des couloirs défiler à une vitesse étourdissante… et puis…. et puis…  et puis plus rien !

 

Ingrédients pour 2 personnes :1

  - 2 aubergines

 - 4 tomates allongées

 - 300 g de champignons de Paris

-  2 échalotes

-  50 g de parmesan

-  huile d'olive

 

2

 

 

 

 

 

-  Couper les augergines en tranches d'un centimetre, les saler au sel fin sur les 2 faces et les laisser dégorger 1 heure.

 

 

3

 

 

 

 

 

 

-Pendant ce temps, hacher finement les échalotes, détailler les champignons et concasser les tomates après leur avoir ôté la peau.

 

6

 

 

 

- Essuyer soigneusement les tranches d'aubergines avec un papier absorbant. Puis après les avoir badigeonnées d'huile d'olive, les faire cuire sur un grill ou une plancha jusqu'a ce quelles soient moelleuses.

- Ensuite  disposer la moitié des tranches dans le fond d'un plat à gratin.

 

 

 

4

 

 

 

- Dans une poêle faire revenir les champignons et les échalotes jusqu'a cuisson complète. Saler et poivrer.

- Réserver.


5

 

 

 

 

 

 

 

 

- Faire compoter la concassée de tomates pour leur faire rendre toute leur eau.

- Saler et poivrer.

 

 

 

8

 

 

 

- Dans le plat allant au four répartir les champignons sur les tranches d'aubergines, puis étaler les tomates.

 

10

 

 

 

 

 

 

 

- Enfin disposer  le reste de tranches d'aubergines et couvrir de Parmesan râpé.

 

 

 

11

 

 

 

 

 

- Mettre à four chaud 180° pendant 30 minutes environ.

- Déguster en plat unique ou en garniture d'une viande ou d'un poisson grillés.

 

- En accompagnement ?... un rosé généreux... plein de soleil : un Tavel par exemple !

 

 

- N-B : Attention ne faites pas comme moi, mon Parmesan était un peu sec et a eu du mal à fondre et à dorer !

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 14:28

Mousse de foie de canard au Porto

 

 

Alléluia…  Alléluia…  le responsable clientèle de la compagnie Air-France m’a répondu !... Même qu’il m’a appelé  « Cher monsieur »… il me dit également qu’il comprend mon mécontentement et que je cite :

«  Les inconvénients qui ont été les vôtres à cette occasion ne reflètent pas le niveau de qualité que nous souhaitons offrir à nos clients »

Voila le genre de phrase qui fait plaisir à lire pour un client « insatisfait » … d’abord il reconnait que nous avons  eu des problèmes… mais que ce n’était  pas du tout son objectif de nous faire passer une journée galère… là,  je le crois car il faudrait être sadique pour organiser volontairement  des voyages pareils pour des passagers qui ne lui ont rien fait !...

Ensuite il (le responsable) s’excuse pour le délai mis à nous répondre…  c’est vrai qu’un mois et demi c’est long… je commençais à m’impatienter !... j’étais à deux doigts de faire une relance ! Puis il (le responsable) continu en disant que ce retard est dû « Au nombre important de courriers reçus ! » Alors là monsieur le responsable  si je peux me permettre… il y a un problème… d’un coté vous souhaitez offrir bon niveau de qualité à vos clients… et de l’autre vous recevez beaucoup de lettres de réclamations… vos bonnes intentions ne seraient donc que des vœux pieux (vieux pieux… comme dirait MPPP de Pornichet qui a fait carrière dans l’hôtellerie!)… ou alors vous seriez trahi par votre entourage… ou alors… ou alors… je pense que vous devriez vous pencher sur la question !

Je parle… je parle… mais venons en au plus intéressant : «  En regard des difficultés encourues… » Voila une phrase qui commence bien… me direz- vous… attendez la suite !... « J’ai le plaisir de créditer votre compte Flyng- Blue de 4000 miles… »… Oui pas mal… mais pour mes amis… hein !... qu’est-ce que vous faites pour eux… hein !

« De plus j’ai le plaisir d’offrir 6 avoirs de 60€ pour chacune des personnes ayant voyagé avec vous ! » Alors là !... je dis chapeau monsieur le Responsable clientèle d’Air-France-KLM que j’aime beaucoup !

Si votre plumage ressemble à votre ramage… vous êtes, sans aucun doute, le Phénix des vols aériens !... (N’y voyez aucune flatterie !)


 

Ingrédients pour une terrine d’1 kilo :3

-          5/600 g de foies de canard

-          200 g de beurre salé

-           10 cl de crème fleurette

-          30 cl de Porto

-          1 oignon moyen

-          ½ c.à.c de cannelle, gingembre et coriandre moulu.

-          2 c.à.s de graisse de canard.

-          3 feuilles de gélatine alimentaire.

-          Sel, poivre.

 

 

La veille :

-          Nettoyer les foies soigneusement, puis les mettre dans un saladier.

-          Arroser les avec 15 cl de Porto (juste à couvrir) réserver au frais.

Le jour :

-           Emincer finement l’oignon, le faire rissoler dans une grande poêle avec la graisse de canard.

-          Egoutter les foies, épongez-les avec un papier absorbant, puis les mettre dans la poêle avec l’oignon.

-          -Lorsque les foies sont cuits et qu’ils commencent à prendre de la couleur, les réserver hors du feu.

-          Remettre la poêle sur le feu, laisser les sucs caraméliser, puis déglacer avec le Porto de la marinade. Laisser réduire et verser sur les foies. Saler et Poivrer

-          Ajouter les épices.

-          Dans le bol du mixer mettre les foies, puis le beurre mou coupé en cubes, la crème fleurette. Mixer finement, rectifier l’assaisonnement si nécessaire et mettre en terrine, réserver au frais.

-          Préparer la gelée : faire chauffer le reste de Porto, tremper les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide puis lorsqu’elles ont ramolli, les égoutter et  les mélanger au Porto lorsque celui-ci arrive à ébullition.

6

 

-          Laisser la gelée tiédir, puis en couvrir la terrine pour éviter que la mousse ne s’oxyde.

 

- Servir avec un bon pain de campagne et une bouteille de vin rouge de la Vallée du Rhone vieux de quelques années : un Gigondas ou un Vacqueyras !

 

 Bon appétit... bien sûr !...

 

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- Nota : A défaut de foies de canard vous pourrez utiliser des foies de poulet ou de dinde ou de porc. Dans ces cas remplacer les épices par une c.à.c de thym moulu.

 

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 16:42

 Cake aux olives et aux lardons

 

Souvenez-vous, dans mon dernier billet, je me turlupinais tout seul devant mon clavier !... Je brulais de savoir qui se cachait derrière les pseudos des abonnés à mon blog ?

Eh bien ça va mieux merci !... Oh tout le monde n’a pas répondu à mon appel, mais les quelques réponses que j’ai eues m'ont fait extrêmement plaisir !...

Vous habitez : Calais, Macon, Saumur, le Finisterre, le centre de la France et même la Guyane !... Bien sûr la Guyane c’est la France… Mais j’ai l’impression de travailler un peu à l’export !

Vous vous appelez : Marie-Jo, Madine, Dany, Chantal, Jeannine… vous êtes jeune mère de famille ou Mamy gâteau !... mais vous  avez toutes un point commun : vous êtes curieuses et gourmandes !

Puis il y a eu quelques visages connus : Ma sœur qui m’a fait le coup de « Non Jeff t’es pas tout seul ! »… Marie-France qui m’a annoncé comme un scoop qu’elle était née à Challans et gourmande… je m’en doutais un peu vu que nous avons fait quelques joyeux repas ensemble !

 Même   le « Gars » a répondu… vous le connaissez ?... Mais si !... «Le gars astronomique » il a un blog de cuisine… il est marié avec une vendéenne… il adore les jeux de mots à deux balles (comme moi !)  Eh ben il m’a appris qu’il était à Fleury-Mérogis depuis 15 ans… pour avoir cas…sé un vendéen !...

Les poulets l’ont cuisiné… avec des marrons… il s’est mis à table… des témoins ont fait monter la sauce… son avocat  était trop mur… il a pris perpète… tout ça pour avoir refroidi un rosbif*… et fait griller un gendarme* !... les juges avaient le palais sensible!...

Bon !... ben encore merci pour ceux et celles qui se sont fait connaître… pour les autres il n’est jamais trop tard pour bien faire… allez un petit effort… juste deux mots !

Note de l’auteur :

-   Rosbif : nom familier donné à un anglais

-   Gendarme nom familier désignant un hareng fumé

 1

Ingrédients :

 

-  250 g de farine

-  8 g de levure chimique

-  4 oeufs

-  100 g d'huile d'olive

-  50 g de vin blanc sec

-  200 g de poitrine fumée

-  100 g de gruyère rapé

-  200 g d'olives noires dénoyautées

 

 

 

 

 

2

 

 

 

 

 

- Tamiser soigneusement la farine et la levure puis bien mélanger.

 

 

 

3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Incorporer les oeufs, l'huile et le vin blanc.

- Mélanger afin d'obtenir une pâte lisse.

 

4

 

 

 

 

 

 

 

- Ajouter la poitine fumée coupée en lardons, le gruyère rapé et les olives noires dénoyautées.

- Saler très légèrement, poivrer vigoureusement.

 

5

 

 

 

 

 

 

 

- Bien mélanger à nouveau.

 

7

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Beurrer généreusement  un moule à cake, répartir la pâte et mettre à four chaud 160° pendant 35 à 45 minutes.

 

 

 

- Laisser refroidir un peu et démouler le cake quand il est encore tiède.

- Trancher et servir en dés à l'apéritif ou en tranches avec une salade pour une entrée ou un pique-nique.

 

Bon appétit... bien sûr !...                                                                        Version imprimable

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 09:45

Terrine de canard aux noisettes

 

 

Alors que j’étais tranquillement sur mon blog à préparer une recette de  « délicieuse » terrine de canard … voilà t’y pas que dans mon dos la télé diffuse une émission où l’on parle de cuisine… alors vous me connaissez… ma gourmandise ne faisant qu’un tour… je me retourne aussi sec pour voir s’il n’y a pas une idée à prendre !

Hélas !...  trois fois hélas !... c’était cette émission énervante… mais si vous la connaissez… l’émission où tout le monde critique tout le monde !... Oui c’est ça : « Un diner presque parfait ! »

Comme d’habitude l’émission commence par la présentation des candidats : il y a l’étudiante qui ne connait rien : «  Le granité de champagne ??? Oh ça doit être un truc croustillant ! » Il y a la blonde un peu snob « Oh ça doit exploser en bouche ! » Holà du calme la blonde !... Sans oublier le rouquin grognon « J’aime pô les lentilles » eh ben mange donc de la "zim " comme aurait dit ma Mère

Le candidat est un couvreur/pompier… bonne tête  plutôt sympa… il adore faire la cuisine… ses amis en témoignent… accompagné de la voix off il va voir ses copains pompiers qui font comme si… il y avait le feu… et manient la lance à incendie en arrosant les parterres… puis c’est la visite chez Estelle la bouchère pour du filet de veau (Jouvenceau des prés) qu’il a appelé ça !...  Puis le copain pisciculteur pour des truites (la belle de Neuville)

Il passe la journée à cuisiner… il sert l’apéritif… et là le rouquin grognon lui balance aussitôt « Tu sais je n’aime pô les lentilles ! » La brune pour faire concurrence à la blonde veut se jeter dans le seau à glace « Parce qu’elle a tellement chaud ! »

Et là erreur fatale le couvreur /pompier s’absente une minute pour surveiller sa cuisine… aussitôt c’est la critique : L’apéritif n’était pas assez frais… j’aime pô les lentilles a rappeler le rouquin… moi j’ai bien aimé dit la brune mais ce n’était pas assez copieux… et la blonde qui sort des banalités avec la bouche en cul de poule !...

Eh ben ça y est!... y m’ont mis en colère… comment peut-on être aussi c…

 

Ingrédients :

 

01

- 4 cuisses de canard

- 10 cl de crème fleurette

- une vingtaine de noisettes décortiquées

- 2 œufs entiers

- 5 cl de porto

- 1 c.à.c de coriandre moulue

- 1 petit bouquet de persil

010

 

 

- Ôter délicatement la peau des cuisses de canard.

 

 

011

 

 

 

 

- Réserver les peaux, après avoir enlevé toutes les petites plumes superflues.

- Désosser les cuisses et couper la chair en petits dés.

 

012

 

- Passer la chair au mixer.

 

 

 

 

 

04 

 

02

 

- Concasser grossièrement les noisettes.

 

 

 

 

- Réunir tous les ingrédients dans un grand saladier, ainsi que le sel ( 12 g au kilo et le poivre 3 ou 4 tours de moulin).

 

05

 

- Mélanger soigneusement pour obtenir un ensemble homogène.

 

 

 

 

07

 

06

- Garnir le fond d'une terrine avec 2 peaux de canard.

 

 

 

- Garnir la terrine avec la chair de canard.  

 

08

 

- Recouvrir le tout avec les 2 peaux restantes.

 

 

 

 

 

03

 

- Préchauffer votre four à 160°.

- Mettre la terrine au bain marie dans un plat creux.

- Laisser cuire pendant 1 h 30.

 

Faire refroidir pendant 1h puis mettre au froid et déguster au bout de 48 h.

 

 

- Quelques amis, une bouteille de Chinon: c'est le bonheur !

 

 Bon appétit... bien sûr !

 

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Recette réalisée d'après une idée librement adaptée du journal Saveurs

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 09:42

  Crème de potimarron aux cèpes


Depuis  quelques  semaines mon égo a une mine réjouie… et je suis content pour lui. Il n’y a rien de plus triste qu’un égo qui ne croit plus en lui… qui fait la gueule… qui doute de lui. Il devient irascible… on ne peut plus rien lui dire… on a beau lui répéter qu’il est le meilleur… qu’il est en progrès… rien y fait...  il boude.

Et quand mon égo fait la gueule, sa mauvaise humeur est contagieuse… elle rejaillit sur moi… et à mon tour je me sens nul… je suis abattu… triste… impuissant !

Mais comment est-ce arrivé ?... me direz vous … Comment êtes-vous passé d’un égo en berne à un égo flatté…réjoui… qui même n’ayons pas peur des mots a légèrement  enflé !... Oh il n’est pas devenu surdimensionné… non il ne faut rien exagéré… mais il a gonflé un petit peu c’est sûr !

Eh bien voilà tout a commencé par mon épouse qui m’a dit un soir : « Tiens j’ai rencontré une journaliste… je lui ai parlé de ton blog… elle voudrait faire un article sur toi ! »…  « Sur moi ??? »  « Oui sur toi et ton blog ! »

Là,  j’ai rencontré une dame charmante correspondante d’un journal local… elle m’a posé un tas de questions… je lui ai fait des réponses que j’espérais intelligentes !... Nous avons mangé de la tarte au miel… bu de la Trouspinette et nous nous sommes quittés bon amis !... Le jeudi suivant il y avait une demi-page dans le dit journal local retraçant ma vie mon œuvre sur les soixante dernières années… Plutôt flatteur… mon égo a commencé a frétillé !...

Quelques jours plus tard je reçois un appel téléphonique d’une jeune femme  (oui je sais au téléphone je n’ai pas pu voir si elle était jeune… je voulais dire avec une voix jeune !.. qu’est-ce que vous êtes tatillons !)  Donc je reçois un appel d’une voix jeune… qui me dit : « Je suis animatrice d’une radio… locale… j’ai lu l’article qui vous a été consacré dans le journal… local… et j’aimerais vous interviewé dans ma rubrique « croque news »

Et paf !... mon égo est remonté d’un cran (il va devenir intenable si ça continu !)

Au jour  « J » à l’heure « H » je me suis retrouvé assis dans un studio… on m’a mis un casque sur la tête... devant un micro noir et énorme… on m’a indiqué le bouton avec lequel je pouvais baisser le son … J’ai écouté les infos locales… J’ai regardé les petits gestes que faisait l’animatrice au technicien pour qu’il envoie  « les jingles » de liaison… J’ai écouté avec attention l’envoyée spéciale du cinéma « art et essais » parler avec  passion de films inconnus avec des acteurs également inconnus… mais… « Pêchus » comme a souligné mon animatrice !... Puis mon tour est arrivé… pendant 15 minutes… nous avons passé en revue à nouveau ma vie mon œuvre … pas désagréable de parler de soi !

Une dernière poignée de mains… des remerciements réciproques… et voila t’y pas que mon égo se retrouve extrêmement flatté… qu’il gonfle un peu… qu’il fait le beau… qu’il raconte autour de lui ce qui lui est arrivé !...

Mais qu’est-ce qui m’a fichu de ça !... allez !... coucher l’égo !...dans ton panier… qu’est-ce que ça veut dire… Hein !...  se mettre dans des états pareils… pour 2 interviews … t’a pas honte !...

Après tout un égo un peu gonflé ça ne fait pas de mal !... Au fait vous connaissez la date pour les inscriptions à « Masterchef » !...


1

Ingrédients pour 6 pers :

 

- Un beau potimarron

- 4 gros cèpes

- 2 oignons

- 30 cl de crème fleurette

- 1 cube de bouillon de volaille

 

 

2

 

 

 

 - Hacher grossièrement les oignons et les faire  fondre dans une cocotte avec une cuillèrée d'huile d'olive.

 

 

 

 

3

 

 

 

- Ôter la peau du potimarron et le couper en gros cubes.

- Mettre les cubes dans la cocotte avec les oignons, bien mélanger, laisser suer 2 minutes.

 

4

 

 

 

 

 

 - Réserver 3 chapeaux de cèpes et couper le reste en gros cubes également.

 

 

 

 

 

5

 

 

 

 

 

- Ajouter les morceaux de cèpes au potimarron, mélanger à nouveau et laisser suer 2 à 3 minutes.

 

6

 

 

 

 - Mouiller avec de l'eau juste à couvrir et ajouter le cube de bouillon de volaille.

 - Laisser cuire à demi-couvert pendant une quinzaine de minutes, le potimarron doit être moelleux.

7

 

 

 

 

 

- A l'aide d'un mixer plongeant ou d'un blender, mixer soigneusement le tout, incorporer la crème fleurette, mixer à nouveau et rectifier l'assaisonnement.

 

 

8

 

 

 

 

 

 

 

- Couper les chapeaux de cèpes restants en petits dés.

- Les faire revenir avec une noix de beurre dans une poêle.

 

 

9

 

 

 

- Dresser la crème de potimarron dans une assiette bien creuse, et disposer les dés de cèpes bien rissolés sur le dessus.

 

 

 

   Bon appétit... bien sûr !...

 

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 19:00

 

Risotto aux crevettes

 

 

On n’est plus en sécurité nulle part !... j’étais chez moi tranquillement assis devant mon ordinateur !  Je badais sur le net… vous savez comment ça ce  passe… un lien vous entraine vers un autre et ainsi de suite… bref je passais d’un site à l’autre sans parvenir à fixer mon attention… Quand tout à coup mon agresseur m’a sauté dessus sans que j’aie le temps de réagir !

Il y a d’abord eu mon ordi qui à fait un bruit de sirène… puis un message d’erreur à clignoté… m’informant que j’étais victime d’une attaque de virus… qu’ils étaient nombreux et particulièrement actifs… qu’il fallait que je clique « Là » pour m’en débarrasser et éviter ainsi que mes mots de passe et mon code carte bleue ne tombent dans des mains hostiles !?!?!?

Comme dirait mon voisin  « Là y m’sé méfié ! »  Je n’ai pas cliqué… je me suis retiré sur la pointe des pieds et j’ai demandé à ma technicienne de jeter un coup d’œil à ces messages qui en fait étaient émis par un virus qui a pris mon ordi en main interdisant toute manip’ pour l’éradiquer !

Il a fallu une journée complète à ma technicienne pour qu’elle en vienne à bout… le combat fut rude… courageusement elle a lutté… puisant dans ses connaissances… s’informant sur des forums… à plusieurs reprises elle a été sur le point de renoncer… Mais contrairement à la  chèvre de monsieur Seguin au petit matin elle a vaincu la bête ! (sauf que c’était le soir et qu’elle n’avait pas le poil luisant et les sabots cirés)

Epuisée… le front en sueur… elle m’a dit : « C’était un rogue !... je t’ai installé un anti-malware tu seras tranquille ! » Ouah !... je l’ai échappé belle… je n’ai pas tout compris mais je crois que c’était grave !

« Agressé dans mon salon !...On vit une drôle d’époque m’dame Michu ! »

 

 

001

Ingrédients pour 2 pers :

- une vingtaine de crevettes

- 1 oignon

- 160 g de riz Arborio

- 10 cl de crème fleurette

- 10 cl de vin blanc

- 30 g de Parmegiano- Regiano râpé

- 50 cl de bouillon

 

002

 

 

 

 

 

- Séparer les têtes des crevettes et réserver les corps.

 

 011

 

 

 

- Dans une casserole faire revenir les têtes de crevettes avec trois cuillèrées d'huile d'olive.

- Au bout de quelques minutes retirer les têtes en les écrasant pour récupérer leur jus.

- Eliminer les morceaux de carapaces et les "poils" rouges.


004

 

 

 

-Haché finement l'oignon. 

-Dans la même huile le faire fondre lentement.

 

 

005

 

 

 

 

 

 

- Retirer la carapace des queues de six crevettes en laissant l'extrémité, réserver.


 

 006

 

 

 

  - Lorsque l'oignon est bien fondu ajouter les riz en remuant jusqu'à ce qu'il soit translucide.

- Puis incorporer le reste des crevettes coupées en tronçons.

 

 


 

007

 

 

 

   - Mouiller le riz avec le vin blanc.

- Laisser réduire sur feu vif jusqu'à évaporation complète.

 

 

 

 

 008

 

 

 

 

 

- Mouiller avec deux louches de bouillon.

- Laisser cuire en remuant régulièrement.

- Ajouter le bouillon petit à petit jusqu'à cuisson complète du riz.

 

 

 

 

009

 

 

 

- Dans une poêle avec un peu d'huile d'olive faire rissoler les crevettes pour la décoration.

 

 


010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dresser sur assiette chaude.

-Servir accompagné d'un vin blanc de Savennieres.

 

 

 

 

 

Bon appétit ... bien sûr !..                                             Version imprimable

 

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 08:05

petits artichauts en escabèche

 

L’histoire que je vais vous narrer par le menu !... est arrivée à un mien ami Maitre d’hôtel dans un établissement de province à la réputation quasi nationale !...

La scène se passe au cours d’un service de fin de semaine…  la salle de restaurant est bondée comme toujours … quand arrive un jeune couple à l’allure branchée… lui beau ténébreux avec la chemise ouverte sur un torse légèrement velu orné d’une croix en or !... Elle blonde un peu bécasse (oui ça existe !) habillée par un couturier (grand sans doute !)… avec une montre Cartier, un bracelet Cartier, des lunettes Cartier…  ce qu’on appelle aujourd’hui le « total look »

Le maitre d’hôtel  les installe à une table et apprend rapidement qu’ils sont parisiens et très étonnés de trouver un tel établissement à plus de 400 km de Paris… persuadés qu’ils sont qu’il n’y a pas de salut hors de la capitale !... De plus ils ont des relations dans le show-biz  et connaissent  intimement Yves Mourousi le prince du 20 h !... qu’ils ne manqueront pas d’informer de leur découverte campagnarde !...

La prise de commande fut difficile… ils souhaitaient des renseignements sur tout… se montrant tatillons sur les détails… enfin bref des emmer…. 

Ouf ils se sont décidés !... la jeune femme en profite pour déplier sa serviette pour la mettre sur ses genoux… elle pousse un petit cri joyeux !...

Là il faut que j’ouvre une parenthèse… pour expliquer qu’a cette  époque et peut-être encore  aujourd’hui la plaie des hôtels-restaurants était  la présence de petites bêtes… aimant l’humidité et la chaleur… pas méchantes… pas sales… mais très difficiles à exterminer : les cafards !

Donc la demoiselle pousse un petit cri… et dit en montrant sa serviette à son compagnon : 

« Regarde chéri  une cigale !... »

 Mon ami, est devenu tout pale, il a reconnu l’animal, c’est un cafard !... il craint que le cri ait attiré l’attention des autres clients. Alors en grand professionnel, sans la contredire, il lui explique que le linge de la maison séchant au jardin au grand air pour obtenir une blancheur impeccable… ce genre d’adorable petit insecte se glissait parfois dans les plis des serviettes !...

Rapidement il a emballé l’intrus dans la serviette et a conclu en disant : 

«  Faites un vœu mademoiselle la cigale porte-bonheur !... »

 


1

Ingrédients :

  

- 12 petits artichauts 

- 2 oignons blancs 

- 2 gousses d'ail

- 5 cl d'huile d'olive

- 40 cl de coulis de tomates (tomato frito)



2


 - Couper la moitié des feuilles des artichauts et parer les fonds pour ôter tout la partie verte.

 - Couper les fonds en quatre et les mettre à tremper dans de l'eau vinaigrée pour éviter qu'ils ne noircissent.

 



3

 


 

- Verser la moitié de l'huile dans une sauteuse et faire revenir les artichauts bien égouttés jusqu'a ce qu'ils se colorent légèrement.

 - Réserver au chaud.




4



- Hacher grossièrement les oignons et les faire suer avec le reste d'huile dans la même sauteuse.




5

 

  

 

 

- Remettre les artichauts dans la sauteuse, porter à ébullition, puis ajouter le vinaigre et laisser réduire presque à sec.

 



6


 

 

 


 - Mouiller avec le coulis de tomate et un demi verre d'eau.

- Assaisonner de sel et de poivre.

- Laisser cuire doucement une vingtaine de minutes en rajoutant un peu d'eau si nécessaire.



7

 

 

 

- Servir frais mais pas glacé en entrée accompagné d'un rosé de Bandol.



Bon appétit... bien sûr !...

 

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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 12:57

Un repas façon Maigret !...

Chapitre 8

 

Pitrack était réveillé depuis longtemps lorsque l’Angélus sonna !... Il avait passé une sale nuit ! Le nom de Bouboule-Lechene avait tourné dans sa tête… mais comment avait-il pu être aussi bête… C’est Lechene qui l’avait fait venir… c’est Lechene qui l’avait informé… c’est Lechene qui connaissait tous les travers de ses voisins… il connaissait même les textes des lettres de Leberthot la boulangère et d’Héloïse qui de leur propre aveu ne les avaient montrées à  personne !...

Monsieur Bouboule-Lechene vous avez voulu venger votre ami Jojo… vous avez voulu jouer les redresseurs de tort… mais vous êtes tombé sur plus fort que vous : l’inspecteur Pitrack qui a mené rondement cette enquête !... Pitrack gonfla sa poitrine et se dirigea d’un pas assuré vers l’odeur de café… il serait à Nantes pour le déjeuner !

Avant de lui dire bonjour Héloïse se précipita sur lui  « Vous aussi !... » « Quoi moi aussi ? » « Il vous a écrit ! » « Qui ? » « Mais le corbeau pardi ! »

Merde !... y manquait plus que ça ! Pensa Pitrack !... « Vous l’avez trouvée dans votre boite ou le courrier est déjà distribué ? » « Monsieur Lanoue le facteur est un ami… vous savez bien !... quand il a reconnu l’écriture il est venu tout de suite vous l’apporter ! »

Il retournait la lettre dans ses mains… même écriture… pas de doute… mais quelque chose clochait… oui le cachet de la poste… la lettre n’avait pas été postée à La Verranne mais à la poste centrale à Nantes.

Assis dans le coin de la cheminée il l’ouvrit :

Pitrack,

Il n’y a peut-être pas le téléphone chez votre logeuse

Mais vous pourriez m’appeler du bureau de poste

Pour me tenir informé du déroulement de votre enquête.

C’est votre première affaire et je suis votre commissaire !

Signé : Joseph Dumoulin Commissaire

S’il n’avait pas été assis Pitrack serait tombé sur le cul… Dumoulin… la même écriture que le corbeau ?... Les quelques coups frappés à la porte du jardin ne lui firent pas lever la tête qu’il tenait à deux mains en regardant le sol.

Des chuchotements attirèrent  son attention… il se leva et tomba nez à nez avec Léonne Pradu… il l’a trouva encore plus petite… avec un visage plus dur que lors de sa visite !

Elle fixa Pitrack « Jojo Dumoulin ! » elle répéta « Joseph Dumoulin c’est son nom ! » Elle tourna les talons et reparti sans un mot !

 

Pitrack se sentit fatigué… il y a ¼ d’heure il pensait l’affaire résolue et il s’apprêtait à cuisiner Bouboule-Lechene et là on lui apportait un coupable sur un plateau en la personne de son chef… celui-là même qui lui avait confié l’enquête !

Il relut la lettre…  « Il n’y a peut-être pas le téléphone chez votre logeuse » ????? Mais comment savait-il que j’avais une logeuse ? Comment a-t-il connu l’adresse de ma logeuse ? Oooooh mon ami Bouboule !... il va falloir qu’on parle tous les deux !

Il traversa la place en quelques enjambées… ouvrit d’un coup sec la porte de la cordonnerie et cloua Bouboule-Lechene du regard quand il le salua d’un « Bonjour jeune homme ! »

Rapidement il le mit au parfum de tout ce qu’il savait et lui expliqua la situation en quelques mots :

« Complicité… tribunal correctionnel… condamnation…. prison » Ce qui le rendit très bavard !

« Tout a commencé il y a quelques mois monsieur l’inspecteur, lorsque Jojo a perdu sa maman… alors toutes ces années de misère lui sont remontées à la mémoire, il a eu envie de torturer un peu ceux qui les avaient humiliés sa maman et lui ! »

« Les commerçants… le château… le curé je comprends… mais pourquoi Héloïse ? »

« Il a toujours été amoureux d’Héloïse… il a très mal supporté qu’elle se retourne vers le facteur plutôt que vers lui ! »

« Les lettres ? » « Il les écrivait et moi je les postais de la Verranne »

Pitrack marchait de long en large dans la boutique « Mais pourquoi avoir déclenché cette enquête et moi pour la mener ? » « Parce que ça commençait à bouger dans la commune et il voulait garder le contrôle, avec vous…le bleu du commissariat… le petit nouveau. Vous faites l’enquête… vous ne trouvez rien… il arrête les envois et personne n’en parle plus ! »

Pitrack ruminait… il trouvait Jojo sympathique… mais Dumoulin franchement désagréable sur ce coup là !... Mais après tout il avait fait tout ça pour sa maman !

Bon !... Il se tourna vers Lechene « Je ne vous ai pas vu… Je ne vous ai rien dit… si vous prétendez le contraire je ne vous louperai pas… compris ! » Lechene acquiesça sans dire un mot… trop content de s’en tirer comme ça !

Lorsqu’il récupéra ses bagages, il expliqua la situation à Héloïse et lui demanda au nom de son amitié avec Jojo d’oublier les lettres de Dumoulin !

Il fit une dernière fois le tour de la place puis récupéra la 203… la précieuse 203 de son commissaire… l’envie lui traversa l’esprit de rayer un peu la carrosserie !

A l’appel de son nom il tourna la tête, c’était le jeune curé « La lettre avait raison monsieur l’inspecteur… le vieux curé que j’ai remplacé vient de mourir et il m’a fait parvenir par son notaire un chèque pour rembourser les emprunts qu’il avait fait dans les troncs de l’église ! » « Eh bien Jojo l'enfant de choeur n’est pas un menteur ! » Pensa Pitrack !

En arrivant à Nantes, Pitrack fit un détour par le Bar du Commerce, il avait envie de faire un repas de flic !... un  jambon beurre cornichons... avec du pain frais et du beurrre salé... une petite bière ! (un bock comme aurait dit Maigret !) Puis en route pour  Waldeck-Rousseau, haut-lieu de la police nantaise, Pitrack se dirigea droit sur le bureau de Dumoulin !... « Ah Pitrack… enfin… alors dites-moi tout ! »

Pitrack lui raconta l’essentiel… omit de lui parler de Léonne Pradu… donna des détails sur la colère de Bléchot… décrit l’émotion d’Héloïse ! Le chèque du vieux curé le fit sourire !

«  Mais alors vous Pitrack, qu’est-ce que vous pensez de cette affaire ? » «  Je pense qu’il s’agit de rancunes de voisinage qui s’éteindront d’elles mêmes … nous avons  affaire à un AFFREUX JOJO  qui a voulu rappeler aux coupables les misères qu'ils lui ont fait subir autrefois ! Monsieur le commissaire !...»

"Vous avez raison Pitrack !... ce ne sont que des petites querelles de villages !... Et ma voiture pas de problème ?..." 

Cette histoire est une fiction, toute ressemblance avec des faits, des lieux ou des personnes existants ou ayant existées serait une pure coïncidence.

Ingrédients :1

-  1 baguette croustillante
-  Du beurre salé
-  Du vrai jambon avec gras et couenne
-  Quelques cornichons croquants


2



- Couper la baguette en deux, puis la fendre dans le sens de la longueur.
- Beurrer généreusement la face du dessous.
- Insérer une ou deux tranches de jambon puis les cornichons émincés.
3
- Déguster avec une bière pression ou un verre de beaujolais.
- Manger lentement en discutant de la pluie et du beau temps avec le patron du bistrot.
- Un expresso bien serré , une bonne pipe  et vous aurez fait un vrai repas de flic façon Commissaire Maigret !... 

    Bon appétit ... bien sûr ! ...

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 16:20

Risotto au potiron et origan


Chapitre 7

 

Il n’eu aucun mal à trouver la maison de Léonne Pradu… l'instit' détestée du château, tout le monde la connaissait… et c’est avec une voix pleine de respect que les gens indiquait le pavillon où elle habitait. Une petite maison… mais…ouah quelle vue sur la vallée de Loire…dégagée jusqu'à Nantes. 

Petite… les cheveux gris soigneusement coiffés… des lunettes rondes cerclées d’acier… elle jeta un regard dur à Pitrack… le genre « Tu n’as pas appris tes leçons ! » Pitrack se sentit comme un petit garçon pris en faute !... il comprit le respect de ses voisins !

Devant une tasse de café il lui expliqua les raisons de sa visite… les remarques des gens du château… le problème des lettres anonymes… il avait beau parler doucement, répéter… il se rendit compte rapidement qu’elle n’avait plus toute sa tête… qu’elle confondait le passé et le présent !... A tout hasard il sortit une enveloppe du corbeau et lui montra… « JOJO !... tu es JOJO !... » Le cri fit sursauter Pitrack !... un instant ému par le sourire plein de tendresse qu’elle lui adressa ! « Mon petit Jojo… ton visage a changé… mais ton écriture est toujours la même… en 40 ans d’enseignement je n’ai jamais vu d’aussi belles majuscules et les pleins… et les déliés !... ah mon petit Jojo ! »

Il eu beaucoup de mal à lui faire comprendre qu’il n’était pas Jojo… Quand elle comprit enfin, elle ne se souvenait plus de son nom de famille… elle savait seulement qu’on l’appelait : Jojo des Grenettes… c’était son surnom… parce qu’il habitait au lieu-dit les Grenettes dans les bas… au bord de la Loire… avec sa mère… Ah ! Si ! Elle se souvenait aussi qu’il avait été apprenti boulanger chez le père Bléchot !

Retour à la case départ… direction le boulanger en retraite et sa femme soumise !... Oui il se souvenait d’un apprenti dénommé Jojo… non il ne l’avait pas gardé longtemps parce que sa mère un « cul-bénit » voulait qu’il soit enfant de chœur et qu’il serve la messe tous les dimanches matins ! Alors dans la boulangerie ça n’était pas possible ! « C’était de pauvres gens vous savez !... abandonnés par le père… la mère faisait la femme de chambre chez les aristos du château… ça devait pas être facile avec ce vicelard de comte...des crève-misère monsieur l’inspecteur… vous pouvez en parler aux autres commerçants… ils ne voulaient plus les servir… ils ne payaient pas ! »

En effet Jeannine la bouchère et Ferro l’épicier se souvenaient de Jojo et de sa mère… des bons à rien… des fauchés qui habitaient aux Grenettes… pour eux : pas d’argent pas de marchandise !

Et la blondasse … la mère Leberthot qui en rajoute une couche « Un petit voleur ce Jojo… je l’ai pris la main dans le sac… il m’avait volé un croissant… soi-disant pour sa mère… c’était son anniversaire ! Un petit voyou monsieur l’inspecteur ! »

Marre !... Pitrack en avait marre !... toute cette haine déversée sur Jojo et sa mère… il en arrivait  à avoir de la sympathie pour ce Jojo et comprendre les lettres vengeresses… il ne savait pas que plus tard on appellerait ça le « Syndrome de Stockholm »… Il décida de rentrer directement chez sa logeuse… sans passer par le Veau d’Or… pas de Gamay rosé ce soir !

Héloïse était seule dans sa cuisine… à coudre ses paletots comme elle disait… elle tirait son fil à une vitesse folle. Quand Pitrack s’approcha elle leva la tête : « Bonsoir mademoiselle… désolé de vous interrompre… mais je ne vous dérange pas !... ce soir je me couche de bonne heure !... » Il se dirigea vers l’escalier… puis revint sur ses pas « Juste une question… avez-vous connu un certain Jojo qui vivait avec sa mère ?... » Elle l’interrompit : «  Jojo des Grenettes ? » « Oui !... » « Bien sûr que je l’ai connu… nous étions inséparables Bouboule, Jojo et moi !... »

Elle commença à parler de sa jeunesse… des fêtes du village… des promenades en barque sur la Loire !... ils formaient une belle équipe tous les trois ! Son frère se joignait à eux quelques fois… mais c’était avant qu’il rencontre cette fille de Nantes… avec laquelle il s’est marié !... Elle ajouta en rougissant  « Je crois même que Jojo était un peu amoureux de moi ! »

Elle lui proposa de partager son dîner… il accepta… quelque chose lui disait que son enquête allait progresser !

Quand elle déposa sur la table un plat fumant « Un risotto à la courge » dit-elle et une bouteille de Gamay rosé… la drogue locale !... il lui posa la question qu’il aurait du poser depuis longtemps : « Mais qui c’est ce Bouboule dont vous me parlez ? » « Mais vous le connaissez monsieur l’inspecteur… c’est Louis Lechene le cordonnier ! »

Il s’étrangla avec sa bouchée de risotto… et dû boire un verre de Gamay pour la faire passer !

Lechene… Bouboule… Ha !... Je le retiens celui-là… il va m’entendre demain matin !

Légèrement contrarié il refusa le dessert et le dernier verre de Gamay… il avait un Bouboule en travers de la gorge… (Oui ! On peut-être un policier en colère et avoir de l’humour !)

A suivre !

1
Ingrédients pour 2 pers :
- 250 g de potiron (butternut)
- 160 g de riz Arborio
- 100 de parmesan frais
- 1 c.à.s de crème fraîche
- 1 oignon, 1 c.à.c d'origan séché
- 10 cl de vin blanc sec
- 30 cl de bouillon

2
- Peler et épépiner le potiron puis le couper en cubes.
- Hacher finement la moitié de l'oignon et le faire doucement revenir dans un peu d'huile d'olive.
- Ajouter les cubes de potiron, laisser colorer un petit peu.
3



- Mouiller avec un peu d'eau, assaisonner légèrement et laisser cuire lentement.
- Réserver.

4

- Hacher la moitié d'oignon restant et faire fondre dans une casserole avec un peu d'huile d'olive.
- Ajouter le riz, bien mélanger jusqu'à ce que le riz devienne translucide.
- Mouiller avec le vin blanc, laisser réduire presqu'à sec.

- En remuant régulièrement, mouiller avec le bouillon petit à petit jusqu'à ce que les grains de riz deviennent moelleux, sans être collants.
- Incorporer la crème, l'origan, puis rectifier l'assaisonnement et enfin terminer ajoutant le parmesan râpé.
5
- Servir avec une petite salade de roquette.

Quoi boire ?... un Gamay rosé !... Pourquoi pas !

   Bon appétit... bien sûr !

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Poissons


Blanquette de la mer
Blanquette de saumon étuvée de poireaux
Brochettes de lotte et risotto au jambon sec et épinards

Brochettes de St Jacques au beurre blanc
Carrelet au four
Carrelet rôti aux câpres

Cocotte de thon aux pruneaux

Daurade farcie au four
Dos de cabillaud en croûte d'épices et émincé de fenouil
Dos de cabillaud en écailles de chorizo
Dos de cabillaud émulsion de boucaux

Filets de bar rôtis risotto aux champignons

Filets de cabillaud en habit noir
Filets de grondins à l'orientale

Filets de sole et St Jacques au Noilly et légumes croquants
Gambas rôties salade de jeunes pousses

Lotte aux petits oignons et miquetas de Serrano
Lotte piquée au lard

Lotte poêlée et risotto aux petits pois
Lotte au four façon Benicarlo

Lotte au lait de coco et poivre vert

Maquereaux aux agrumes

Mabrés à la plancha con all i oli

Maquereaux de ligne aux légumes nouveaux
Maquereaux à la moutarde et vin blanc

Noix de St Jacques poêlées à l'huile de noisette
Pavé de bar au beurre blanc

Pavé de saumon en papillote d'aubergine
Pavé de saumon rôti aux tagliatelles de courgettes au pesto maison

Persillade de pétoncles et petits légumes

Queue de lotte rôtie aux cèpes et aux noix
Rouget au four et poivrons confits

Rouget rôti sauce vierge

Saumon grillé compotée de fenouil au citron confit

Saint Jacques à la fondue de poireaux

Saint Jacques poêlées aux agrumes
Saint Jacques poêlées au cidre et pommes reinette
Saint Jacques juste poêlées

Saint Jacques poêlées à l'écume de lard fumé

Saumon à l'émulsion d'aneth
Saumon rôti sauce vin rouge

Sole à la meunière

Tajine de thon aux légumes nouveaux et coriandre fraîche

Thon au four et aubergines grillées
Thon à l'escabèche
Thon en cocotte au basilic
Thon rouge aux olives noires et tomato frito
 

Viandes

  Albondigas con guisantes frescos

 Albondigas con salsa 

 Coq au vin 

 Courgettes niçoises farcies
 Cuisses de canard aux figues sèches

 Cuisses de canard braisées et navets confits au miel

 Cuisses de lapin à la moutarde
Cuisses de lapin au lard ibérico

 Cuisses de poulet aux girolles en papillote
 Cul de lapereau au thym et ail en chemise

 Double côte de veau à l'orange et échalotes confites

 Echine de porc pommes boulangère
 Epaule d'agneau en croûte d'herbes
 Epaule d'agneau façon 7 heures
 Faisan en cocotte  

 Gras double à la lyonnaise

 Gratin de courge aux lardons et parmesan
 Filet mignon à la moutarde
 Filet mignon de porc au gingembre et au miel
 Filet mignon au parmesan et compotée de potiron
 Filet mignon de porc à la crème d'ail

Fricassée de poulet aux langoustines

Joues de boeuf confites aux épices

Joues de porc en cocotte, fèves au chorizo

 Lapin aux poivrons et olives vertes

 Lapin à la crème et aux champignons de ma tante Hélène 

 Lapin aux pruneaux et au porto

 Lapin chasseur
 Lapin en cocotte aux échalotes confites

Magret de canard aux airelles

 Onglet de boeuf Angus
 Osso bucco

Parmentier de canard
 Perdreaux farcis aux foies confits
 Perdreaux à la vigneronne

Poulet à la guinness et au pain d'épices

Poulet aux lentilles à l'indienne
 Poulet aux olives rouges et citron confit 

 Pôtée aux choux et saucisses de Morteau

 Rable de lapin farçi

  Risotto aux cèpes et foie de lapin

Rognon de veau écume de persil et moutarde à l'ancienne
 Rouelle de porc à l'ail nouveau
 Rôti de porc au lait et épices douces
 Saucisses aux lentilles

 Selle d'agneau aux échalotes et citrons confits

 Souris d'agneau cuisson lente et semoule parfumée

 Souris d'agneau façon ternasco

Suprême de poulet farçis

Tajine d'agneau aux petits pois et rattes

Tajine de poulet aux abricots secs
 Tajine de veau au fèves
 Tajine de veau aux raisins secs
 Tajine de veau aux abricots secs

 Tendrons de veau confits au romarin et pommes reinette
 Tendrons de veau à la sauge et légumes nouveaux