750 grammes
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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 08:16

Riz au lait façon crumble 

 

Je l’attendais !... depuis quelques semaines je sentais que son arrivée était proche !... il y avait des signes… tous les matins j’allais voir mon blog…  je me disais encore un effort et je vais y parvenir !

 

Il  y a 4 ans lorsque j’ai démarré mon blog…  il me paraissait inaccessible…  irréalisable… je n’y pensais  pas… même en rêve !

 

Et pourtant !... ALLELUIA !... il est là et bien là !

 

Ce matin même…  devant mes yeux ébahis j’ai du me rendre à l’évidence !... il est là et bien là … (j’ai vérifié trois fois !)

 

Qui ?... me direz-vous :  Mon 100ème abonné !...

 

Maintenant qu’il est là… une question se pose : «  C’est qui ? »… est-ce un homme ou une femme ?... habite t’il (ou elle) dans ma région ?... en France ou à l’étranger ?

 

Autre interrogation ?...  Qu’est-ce qui  a déclenché son inscription ?... qu’elle est la recette qui a attiré son attention ?... Ou alors c’est un texte qui l’a fait sourire ou qui l’a énervé !... Est-ce que c’était sa première visite ou était-il un habitué ?...

 

Une idée horrible me traverse la tête… et s'il se désabonnait… je n’aurais plus que 99 abonnés… tout serait à recommencer !... Non pas possible !... ça doit être quelqu’un de sérieux !... comme mon blog !... pas le genre girouette à changer d’avis à chaque coup de vent !

 

Maintenant je dois tenir parole… j’avais dit il y a quelques semaines que j’offrirais un cadeau au centième abonné… quelques spécialités vendéennes… à boire et à manger !

 

Mais pour ça il doit se faire connaitre !... moi pour toute référence je n’ai que cette suite de  lettres :

 

  a-d.pillayvythilingum************ 

 

Alors mon cher Centième contactez-moi … pour que je puisse vous expédier ce colis !

patpauvert@aol.com

 

P-S : Il faut que je me calme... Lady Gaga a 30 millions de "Followers"... alors moi avec mes 100 abonnés...  modeste... mon p'tit gars... modeste ! ! !...


 

Ingrédients pour 8 pers :1

 

-   2 l de lait entier

- 280 g de riz rond

- 3 pommes

- 1 orange non traitée

- 220 g de sucre en poudre

- Pour le crumble :

- 100 g de farine

- 100 g de beurre

- 100 g de sucre en poudre

- 1 c.à.c de cannelle

 

2- La veille faire cuire le riz :

 

- Faire chauffer le lait avec la peau de l'orange non traitée en prenant soin d'éliminer la partie blanche.

 

- Lorsque le lait est chaud, jeter le riz en pluie, remuer pour eviter que les grains s'agglutinent.

 

- Laisser cuire à petits bouillons pendant 15 à 20 minutes pour un riz moelleux.

 

- Incorporer le sucre 5 minutes avant la fin de cuisson.

- Répartir le riz, après avoir retiré les peaux d'orange, dans des verrines ou des coupelles, laisser refroidir, puis mettre au frais .

 

- Le lendemain :3

 

 

- Après les avoir pelées, couper les pommes en quartiers.

- Puis les faire cuire dans une poêle avec un peu de beurre.

- Attention de ne pas réduire en compote, les quartiers doivent juste être fondants.

 

 


 

 

4

- Préparer le crumble en mélangeant la farine, le beurre, le sucre et la cannelle grossièrement, le mélange ne doit pas être lisse mais plutôt grumeleux.

 - Mettre un papier sulfurisé sur une plaque allant au four.

- Etaler la pâte à crumble sur la plaque, puis mettre à four chaud 180° jusqu'a obtenir une belle couleur dorée.

 

5

 

 

 

 

- Sortir le riz du frigo une demi-heure avant de servir

 

- Disposer les quartiers de pommes encore tièdes sur les verrines de riz.

 

 

 

6


 

- Répartir la poudre de crumble sur chaque verrine, plus ou moins généreusement selon votre goût.

 

- Servir avec un Coteaux de l'Aubance ou plus original un vin d'orange ( maison si possible !).

 

 

  Bon appétit ... bien sûr !...

 

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 18:10

  Tartelettes à l'orange

 

« Créer un club !... mais un club de quoi ? » Sans doute vous posez vous la question, comme la personne qui partage mes jours et mes nuits vient de le faire, en lisant pardessus mon épaule !...

 

Eh bien ce sera un club de gourmands… de passionnés… d’amoureux… de fanatiques… d’épris… d’apôtres… disciples… et de zélateurs zélés !... (Merci au  dictionnaire des synonymes !)

 

Au sein de ce club ne seront admis que ceux qui aiment le croustillant et refusent la  mollesse… adepte de la cuisson du jour chaque membre saura dire non !... lorsque l’unique objet de son désir aura séjourné pendant de trop longues heures dans le froid glacial d’un frigo inamical !...

 

Enfin, ce gentil (et néanmoins actif) membre ne dira jamais : «  Oh ça va me faire trop » lorsque une maitresse de maison lui présentera une assiette  et dira : «Bien volontiers chère madame ! » lorsque la dite maitresse de maison lui proposera une deuxième assiette de sa gourmandise préférée !...

 

Cette gourmandise sera aux pommes ou aux poires… au citron ou à l’orange… au sucre ou au miel… tatin ou meringuée… alsacienne ou Bourdaloue… aux quetsches ou aux mirabelles !... Avec une pâte sablé ou brisée… feuilletée ou déstructurée !... Tourte aux prunes ou fine aux pommes !...

 

Le membre du club de « Ceux qui aiment les tartes à s’en relever la nuit ! » devra, lors de son intronisation jurer : d’aimer toutes les tartes sans exception… d’en consommer sans modération… de manger le bord (le trottoir pour les connaisseurs)  en disant « j’adore la pâte »

 

Bon ! ben voila !... je vous ai tout dit !... Alors que ceux, et ils sont nombreux je le sais, qui comme moi « idolâtre » les tartes… se joignent à moi et peut-être un jour pourrons- nous organiser :

 le Grand Chapitre de l’Ordre de "Ceux qui aiment les tartes à s’en relever la nuit !..."

 

 

Ingrédients pour 8 tartelettes :

1

- 4 oranges non traitées

- 120 g de beurre salé

- 5 oeufs

- 120 + 30 g de sucre

- 5 cl de liqueur d'orange

- 25 cl d'eau

-Pour la pâte :

- 1 rouleau de pâte sablée

ou pour une pâte maison

- 250 g de farine

- 125 g de beurre

- 100 g de sucre glace

- 2 jaunes d'oeufs

- 5 cl de lait

  

- La veille (si vous êtes courageux ! sinon prenez une pâte toute prête !) préparer la pâte sablée et conservez-la au frais.

 

2

 

- La veille également préparer la crème à l'orange (orange curd)

- Presser 3 oranges après avoir prélevé le zeste de l'une d'entre elles.

-Réserver la troisième orange.

  

 

 

3

 

- Dans une casserole faire chauffer (sans bouillir) Le jus d'oranges, le beurre et le sucre.

- Dans un saladier battre les oeufs en omelette, puis les ajouter au jus d'oranges.

- Mettre sur feu doux en remuant continuellement jusqu'a obtenir un mélange épais sans être collant.

(Attention le mélange ne doit pas bouillir en raison des oeufs)

- Conserver au frais.

- Couper l'orange restante en fines rondelles et les confire dans le sirop ( 25 cl d'eau+ 30g de sucre) pendant 10 minutes environ, puis égoutter et réserver au frais.

 

4
- Le jour même garnir les moules à tartelettes (après les avoir beurrés si nécessaire).

- Garnir les fonds avec des haricots ou piquez-les avec une fourchette.

- Cuire à four chaud (180°) pendant une dizaine de minutes.

 

 

 

5

 

 

 

- 1 heure avant de servir garnir les fonds de tarte avec l'orange curd et décorer chaque tartelette avec une rondelle d'orange confite.

 

 

6

 

 

 

 

 

 

- Servir avec un vin d'oranges ou à défaut un petit verre de Cointreau !

 

 Bon appétit ... bien sûr !

 

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- Préparation réalisée d'après une recette du journal Saveurs

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 10:20
Vermicelles sucrés a la cardamome
Nous étions un peu somnolents dans le minibus sur la route entre Tanjore et Maduraï quand Rama, notre guide, arrêta brusquement le véhicule. Après 200 m en marche arrière (manœuvre kamikaze sur une route indienne !) nous stoppons devant un établissement décoré comme pour un jour de fêtes !
« Venez c’est un mariage ! »  Nous dit Rama et il nous entraine dans l’établissement où plusieurs centaines de personnes sont assises écoutant un orchestre local, sur une scène un prêtre brahmane avec tout son matériel devant lui attend patiemment ! « Ils attendent les mariés » nous précise t’il « c’est le deuxième jour la mariée quitte sa famille pour venir s’installer chez son mari ! »
Après avoir échangé quelques « Namasté » et fait moult photos des saris et des bijoux (avec l’accord des intéressés !) nous traversons la salle pour prendre la direction des cuisines !
Là,  je fais la connaissance du jeune chef, avec mes quelques mots d’anglais je lui fais comprendre que je suis cuisinier moi-même… la glace est brisée… aussitôt il m’emmène vers ses marmites grandes comme des piscines… posées sur des trépieds à même le sol ! Il faut dire que le matin il a déjà servi 500 petits déjeuner et que pour le déjeuner (vers 15h) il attend environ 1000 personnes ! Pourtant il n’y a pas de stress… tout le monde à le sourire !...
Il me fait goûter le riz blanc… très bon… puis des petits bouquets de chou-fleur frits aux épices… très bon mais un peu fort…  ensuite il me fait voir un faitout dans lequel mijote une sorte de ratatouille… comme j’ai le goût du risque en matière culinaire, je tente ma chance… arghhhhh !...  J’ai la bouche en feu… les lèvres en feu… le nez en feu… bon je m’arrête là mais vous l’avez compris ce plat, bien que délicieux,  n’est pas fait pour nos palais délicats et européens !...
Cet épisode fait beaucoup rire le jeune chef qui me tend un petit gobelet en plastique dans lequel je crois voir des petites pâtes et des raisins secs… il rit encore devant mon hésitation… puis me pousse le coude… pour me faire boire… C’est bon… très bon même… ça apaise rapidement le feu du piment !
Rama m’explique que je viens de boire « Des vermicelles sucrés au lait et cardamome »  Moi je l’ai pris pour apaiser le feu… mais les indiens, eux,  le boivent avant le repas… en petite quantité… pour préparer l’estomac aux brulures genre lance-flammes des piments de toutes les couleurs !
Mais déjà il faut repartir… le sourire est notre seul moyen de communication… nous joignons les mains posées sur la poitrine, comme pour une prière… nous baissons la tête... c’est le salut du respect !... Nous croisons le marié qui arrive seul… la mariée viendra plus tard... il semble à peine étonné de voir un groupe d’étrangers à son mariage…
En remontant dans le bus nous avons tous la même idée : « Comment se comporterait un mariage français, qui en pleine cérémonie, verrait un bus d’indiens envahir la salle en les regardant sous le nez en prenant des photos ! »
Si vous souhaitez faire connaissances avec ces personnages cliquez ici 
 
 
2Ingrédients pour 6 pers :
- 100 g de vermicelles
- 1 l de lait - 50 g de raisins secs
- 5 gousses de cardamome
- 50 g de noix de cajou non salées
- 1 gousse de vanille
- 100 g de sucre en poudre
 
 
 
 
3
 
 
- Concasser grossièrement les noix de cajou.
- Casser les gousses de cardamme et récuperer les graines.
 
 
4
 
 
- Dans une casserole avec un peu de beurre clarifié (les indiens emploient du Ghee sorte de beurre rance) faire dorer les noix de cajou et les raisins secs.
- Ajouter les vermicelles pour les faire blondir légérement (attention ça va vite !)
6

 
 
 - Mouiller avec le lait, puis ajouter les graines de cardamome, la gousse de vanille et le sucre.
- Laisser bouilloter pendant 10 à 15 minutes en remuant régulièrement.
 
7
 
 
- Servir dans des petits verres, décoré de quelques éclats de noix de cajou.
- C'est un délicieux dessert qui peut servir d'alternative au riz au lait.
 
Bon appétit... bien sûr !
 
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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 19:00

Tarte au citron destructue

 

 

Fantasme et réalité !... voila deux choses qu’il ne faut pas confondre !...Vous ne me croyez pas ?... Bon alors je m’en vais vous le prouver par l’exemple !

Prenons un homme… une petite cinquantaine… il aime la vie… c’est un épicurien … mais sans excès ! Ce soir il a décidé de se faire une petite soirée plaisir : il va fumer un cigare !

Pour cela il lui faut un feu de cheminée… un bon fauteuil club en cuir… ça c’est fait !... Dans un verre dégustation qu’il tient au creux de sa main… il se verse une bonne rasade de cognac « Hors d’âge » … d’un poignet souple il fait tourner le liquide dans le verre… il admire sa couleur ambre… hume l’odeur de bois de chêne et de vieux cuir !

Dans sa cave en acajou à hygrométrie contrôlée il choisit un havane Cohiba…  entre le pouce et l’index il le fait crisser à son oreille… il est parfait !

Après en avoir coupé le bout à l’aide d’une guillotine miniature… il enfonce délicatement dans l’extrémité de son cigare un petit morceau d’allumette qu’il mordillera en fumant… puis procède à la cérémonie de l’allumage !

Il chauffe le corps du cigare à la flamme de l’allumette… dirige celle-ci vers le bout et aspire à plusieurs reprises  par petits coups en veillant à ce que la combustion se fasse régulièrement !

Sur sa chaine « Bang et Olufsen » dernier cri  il a mis Mozart… il n’est pas mélomane mais il trouve que Mozart ça rime avec cigare !...

Il  tire une longue bouffée… rejette lentement la fumée… boit une gorgée de nectar... et là,  le fantasme commence !

Sur le port de la Havane… dans une petite maison de pêcheur … sous un soleil de plomb… il voit Juanita la cigarière… qui au son d’une salsa du « Buenavista Social Club »…  prend dans ses mains fines et délicates quelques feuilles de tabac avec lesquelles elle forme le cigare… puis vient la finition (c’est le moment qu’il préfère !)

 Juanita retrousse sa jupe au rythme de la musique  et à l’aide de la paume de sa main elle fait rouler lentement le cigare sur l’intérieur de ses cuisses… sa transpiration assouplit la feuille de tabac… sa transpiration donnera au cigare ce fumet incomparable que notre épicurien aime tant !

Les yeux fermés… le sourire aux lèvres… il fantasme… il est bien !

Il faut que je vous dise que ce soir sa femme est partie chez sa mère malade… sinon elle lui aurait dit sa façon de penser sur la cigarière et l’odeur de cigare qui s’incruste dans les doubles-rideaux !

Mais laissons-le à son fantasme !... et  revenons un peu de la réalité !

Il est 6 heures du matin… dans la ruelle, qui s’engage entre deux bâtiments délabrés,  au fond du port de la Havane…  Alfonsina, comme tous les jours depuis trente ans, marche doucement  vers l’usine à cigares ! L’odeur acre du tabac la saisit à la gorge… elle tousse un peu,  crache par terre,  et se dirige vers la pointeuse en mâchonnant son vieux cigarillo fait de chutes de tabac !

Sitôt installée à sa table de travail… accompagnée  par la voix du contremaitre qui lit un discours de Fidel Castro… de ses doigts noueux brulés par le tabac… elle saisit quelques feuilles qu’elle tresse machinalement ! Lorsque le cigare commence à prendre forme... elle remonte sa vieille jupe trouée…  et à l’aide sa paume racornie elle fait rouler le cigare sur sa cuisse !

Elle fait la grimace… avec le temps le tabac provoque des irritations et des rougeurs sur ses cuisses... heureusement comme tous les matins elle les a enduites de graisse de mouton pour apaiser le feu !... Elle sourit en pensant aux fumeurs… qui veulent connaître le secret du fumet incomparable des cigares d’Alfonsina !... Eh bien messieurs c’est la graisse de mouton !

Bon !...  ben je crois que je vais arrêter de fumer moi !...


 

1

Ingrédients pour 2 verrines :

 

- 4 palets Roudor

- 3 citrons

- 2 oeufs + 2 blancs

- 230 g de sucre en poudre

- 50 g de beurre

 

 

 

 

 

1) Préparation de la crème de citron

 

2

 

 

 - Presser le jus de 2 citrons en prenant soin d'éliminer les pépins.

 

3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

* Dans une casserole mettre tous les ingrédients :

- 2 oeufs entiers

- 125 g de sucre

- 50 g de beurre

- le jus des citr ons.

 

4

 

- Mettre la casserole au bain-marie sur feu doux et faire cuire en remuant pendant une dizaine de minu tes.

- Lorsque le mélange est cuit il prend une consistance épaisse.

-Rapé le zeste du troisième citron et l'incorporer à la crème.

- Réserver au frais.

 

 

2) Préparer la meringue10

 

- Dans le bol de votre robot mettre les 2 blancs d'oeufs et la totalité du sucre

- Fouetter à la vitesse maximum jusqu'a l'obtention  d'une meringue lisse et ferme ( Bec de perroquet)

 

3) Montage des verrines:

 

5

 

 

 

 

- A l'aide d'un couteau large concasser les palets Roudor sans les mettre en poudre.


6

 

 

 

 

    

 

- Garnir le fond de la verrine avec les morceaux d'un palet.

 

7

 

 

 

 

 

- Puis couvrir le biscuit avec 2 bonnes cuillérées de crème de citron.

 

8

 

 

- Mettre une deuxième couche de palet concassé.


 

11

 

 

 

 

 

 

- A l'aide d'une poche à douille couvrir la verrine de meringue.

 

12

 

 

 

 

 

- Mettre la verrine sous le grill du four pendant une petite minute.

- Mettre au frais une heure ou deux et déguster bien frais .

 

 

9

 


 

 

 

 

 

- S'il vous reste un peu de crème, disposez-la sur un palet comme un fond de tarte et voila une tartelette au citron !

Conseil : Attention votre verrine doit supporter la chaleur !... il y a une des miennes qui n'a pas aimé !

 

Bon appétit.. bien sûr !...                                            Version imprimable

 

* Recette réalisée d'après un article de Hervé Galmiche paru sur le site (admirable et musical)  www.chefsimon.com

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 17:18

Poires pochées au Côteaux du Layon

 

Je vous explique la situation !... La scène se passe dans une ville inconnue… dans une rue également inconnue, que nous appellerons : rue des Amis … pour faciliter l’explication ! Donc dans cette rue, il y a une dame blonde entre deux âges, un peu ronde, coiffée d’un brushing un peu démodé, elle est vêtue d’un tailleur rouge vif avec un décolleté profond et généreux  orné d’un collier de perles, chaussée de talons aiguilles rouge, elle porte à son bras un sac à main… rouge.

 Sur le trottoir de la rue des Amis, en face du café des Amis … elle semble désemparée !... visiblement elle n’est pas du quartier… elle cherche une adresse qu’elle ne trouve pas !

Le facteur, devant tant de désarroi, arrête sa distribution pour tenter de la renseigner … Mais malheureusement il ne connait pas l’adresse du docteur Cohen célèbre nutritionniste, qui lui été a vivement recommandé par une amie pour qu’il lui fasse perdre quelques kilos avant l’été !

Sur ce, le facteur  lui conseille de s’adresser à Raymond le patron du café des Amis, il est né dans le quartier… il y connait tout le monde !

La dame blonde se dirige vers le café des Amis… mais elle hésite à rentrer… il faut dire que le café des Amis ça n’est pas le café « le Flore » où la dame blonde a l’habitude de prendre le thé avec quelques cupcakes … certains diraient plutôt que c’est un bistro… un troquet... un rade… un bouge !

Avec dégoût le dame blonde pousse la porte du café des Amis… elle reste un instant sur le pas de la porte… hésitante… provocant un courant d’air qui fait s’envoler des papiers…ce qui met en rogne l’ivrogne installé à la table près de la porte !

En face d’elle deux bras velus… dépassant de deux manches retroussées… sont appuyés au bar ! Une épaisse moustache surligne une bouche dont la lèvre inférieure pendante marque l’étonnement, confirmé par un regard fixe… en direction du décolleté de la dame blonde !...

A la question : « Vous êtes monsieur Raymond ? » la moustache bredouille un «  oui » sans lever les yeux rivés sur la grosse perle à la base du collier qui va et vient d’un sein à l’autre en fonction des mouvements de la dame blonde…

A la question sur l’adresse du docteur Cohen la moustache gargouille un  « non » avec un signe de tête négatif qui entraine la lèvre pendante dans une farandole droite- gauche !

« Raymond ! » rugit une voix aiguë sortie de derrière la caisse « Explique à la dame qu’on est pas une agence de renseignement !... et d’mande lui putot c’qu’ait veut boire ! »

« Huguette ! » réplique la moustache « Tu vas pas m’apprendre mon métier quand même !... c’est pas dans mes habitudes de brusquer  une cliente !... »

« La brusquer non ! » répond Huguette « mais la culbuter oui ! » Un ange passa les ailes chargées de sensualité… la dame blonde… gênée de provoquer une scène de ménage… s’approcha plus près du bar… pour le plus grand plaisir de la moustache et commanda avec une petite voix « Je voudrais un thé au jasmin avec des biscuits au gingembre ! »

Subjugué par la moue mutine des lèvres pulpeuses de la dame blonde, la moustache frémissante tenta d’articuler un son, rapidement couvert par le glapissement d’Huguette l’épouse caissière : « Y’en a pas !!! Prenez plutôt une infusion d’ houblon avec des graines exotiques… c’est bon pour le transit… ça vous fera du bien… vous avez une tête de constipée ! »

La dame blonde fit oui de la tête… provoquant le déplacement d’une longue mèche blonde qui couvrit une partie de son visage… la moustache souffla encore plus fort !...

« Allez Raymond !... sers’y une pression avec des cahouètes a c’te pouf’ et qu’on en parle pus !... et arrête de baver je viens juste de nettoyer le sol !... »

La dame blonde trempa ses lèvres dans le verre de bière… une fine pellicule de mousse orna sa lèvre supérieure et pulpeuse… elle prit une cacahuète, qu’elle coinça d’abord entre ses dents, puis qu’elle poussa délicatement à l’intérieur de sa bouche à l’aide de son index… avec sa langue elle nettoya langoureusement  sa lèvre !... Elle déposa un billet sur le bar, puis se dirigea vers la sortie en ondulant du postérieur à chacun de ses petits pas pressés !

La moustache, au bord de l’apoplexie, bredouilla : « Vot’e monnaie m’dame ! »

« Trop tard !... » Dit Huguette derrière sa caisse « Tu vois Raymond… en vieillissant t’as perdu de la vitesse… moi… y a 20 ans…  tu  m’avais pas laissé l’ temps de sortir !... »

 

 

Ingrédients :1

 

- 4 poires conférence

- 1 blle de Côteaux du Layon moêlleux

- 1 orange non traitée, 1 citron

- 3 bâtons de cannelle, 1 gousse de vanille

- 100 g de sucre en poudre

- 10 cl d'eau

  

 

2

 

 

 

 - Laver soigneusement l'orange, récupérer les zestes en enlevant la peau blanche .

- Emincer finement les zestes.

 

 

 

 

3

 

 

- Mettre dans une casserole le vin, l'eau, l'orange pressée( après avoir prélevé les zestes) , les zestes, le sucre , la cannelle et la gousse de vanille fendue.

- Laisser frémir pendant une dizaine de minutes.

 

 4

 

 

 

 

 - Peler les poires ( Vous pouvez les laisser entières si elles ne sont pas trop grosses).

- Citronner les poires au fur à mesure pour éviter qu'elles noircissent.

 

 

 

5

 

 

  

-Faire pocher les poires dans le sirop pendant une dizaine de minutes .

- Si les poires ont une bonne consistance vous pouvez les laisser refroidir dans le sirop.

 

 

P1110759

 

 

 

 

 

- Servir bien frais !... et consommer sans modération !

 

 

     Bon appétit !... bien sûr !

 

 

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 15:59

Gâteau moelleux aux pommes

 

Au secours !...  ils ont ouvert les portes de la maison de retraite !...

 Il fait un temps pourri !... On annonce de la neige pour les prochains jours… c’est vraiment le début de l’hiver… Alors quoi de mieux en ce dimanche après-midi que de regarder la télé devant une bonne flambée ?... Hein je vous le demande ?...

Eh bien c’est ce que j’ai fait, et là, devant mes yeux ébahis, je vois simultanément : Line Renaud… Charles Aznavour et Pétula  Clarck… le tout présenté par Michel Drucker !... C’est journées portes ouvertes à la marpa « les Tilleuls » !...

Tout ce petit monde s’embrasse… s’embrase en se remémorant leurs carrières réciproques… se donne du « Ma chérie tu es merveilleuse »… essuie furtivement une larme  en revoyant leurs chansons en scopitone !... Line parle de Loulou… Pétula de chariot… Charles parle encore de Lui !

Michel nous présente « L’extraordinaire coffret » qui retrace l’intégrale de l’œuvre de Pétula…

 Line, avec des sanglots  dans sa voix tremblotante,  lit le « Slam » écrit spécialement pour elle par Grand Corps Malade  qu’elle adore !... Sa voix devient chevrotante quand elle annonce qu’elle va passer à l’Olympia pour la première fois !... Tout le monde s’étonne : « Quoiiii tu n’avais jamais fait l’Olympia !... »

Charles lui n’a rien à vendre aujourd’hui… mais il ne manque pas de rappeler toutes les merveilleuses chansons qu’il a écrites et les femmes splendides qu’il a tenues dans ses bras… comme quoi on peut être petit  mais costaud !...

Et ça continue : Johnny à 20 ans… un duo avec Serge Gainsbourg…  Françoise Hardy en mini-jupe… Jacques Dutronc sans ses lunettes… Dean Martin à cheval… Demis  Roussos et ses poils !...

Tiens maintenant c’est Inès de La Fressange qui nous explique qu’une femme peut mesurer  1 m 50 , peser 75 kilos et être élégante… tu parles elle fait 1m 80 et 60 k… au détour d’une phrase elle nous apprend, en secouant sa crinière brune, qu’elle à 50 ans passés… puis elle part dans un grand éclat de rire sous les applaudissements  du public en délire !...

On n’a pas idée de laisser des retraités dehors avec un temps pareil !

 


Ingrédients :

- 4 belles pommes 1

- 80 g de poudre d'amandes

- 4 gros œufs

- 120 g de beurre

- 200 + 50 g de sucre

- 200 g de farine avec poudre levante

- 1 gousse de vanille

- 5 cl de rhum ambré

- 1 c.à.c de cannelle en poudre

- 1 pincée de sel (si vous utilisez du beurre doux)

 

3

2

 

 

- Dans un saladier bien creux,

à l'aide d'un fouet, battre énergiquement les œufs avec 200 g  de sucre jusqu'à l'obtention d'un mélange bien mousseux.

 

 

 

 5

 

 

 

 

- Mettre le beurre pendant 20 secondes au micro-onde, puis l'incorporer à la préparation.

- Ajouter la cannelle et le sel si votre beurre est doux.

 

4 - Gratter la gousse de vanille   pour en récupérer les graines.  

 

 

 

6

 

 

 

- Incorporer la farine, la poudre d'amandes et le rhum.

- Bien fouetter pour obtenir une pate lisse.

 

 

7

 

 

 

 

 

 

 

 

- Verser la pâte dans un moule à manquer de 26 Ø (penser à beurrer le moule s'il n'est pas antiadhésif)

- Tapoter le moule sur la table de travail pour égaliser la pâte et chasser les bulles d'air.



 

8

 

 

 

- Peler et épépiner les pommes, puis les couper en huit quartiers.

- Disposez-les sur la pâte en les enfonçant délicatement.

- Saupoudrer avec le reste de sucre.



 

 

10

 

 

 

 

- Enfourner dans le four préchauffé à 160° pendant 40 à 45 minutes.

- Laisser tiédir une dizaine de minutes puis démouler.

 

 Servir accompagné d'un bon cidre doux !

 

 

Bon appétit... bien sûr !...

 

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 15:40

Le pudding de madame Pontoizeau

 

Oui encore elle... mme Pontoizeau... celle du gâteau aux pommes... celle qui travaillait avec moi comme voisine, plongeuse, aide de cuisine, garde d'enfants... celle qui était indispensable à la bonne marche de l'entreprise !... en plus du fameux gâteau aux pommes, elle récupérait parfois les restes de pain dur (pas les retours de table... seulement les invendus !) pour nous préparer une autre de ses spécialités... le pudding qu'elle agrémentait selon ce qu'elle avait sous la main de raisins, de fruits secs, de bananes ou de pommes... le tout arrosé de rhum, de kirsch ou de calva !... et que nous mangions, tous ensemble, le soir après le service avec une bouteille de Gros-Plant ce vin blanc sec du pays nantais... qui n'était pas l'accopagnement idéal... mais que nous aimions !

Alors si ça vous tente... essayez !

 

Ingrédients :1

 

- 1 baguette rassis ou un morceau de brioche

- 40 cl de lait

- 3 oeufs entiers

- 2 c.à.s d'amandes effilées grillées

- 1 gousse de vanille

- 10 cl de kirsch ou de rhum

- 100 g de sucre

- 50 g de raisins secs 

 

2

 

 - La veille faire tremper les raisins avec la moitié de l'alcool.

- Le jour faire griller légèrement les tranches de brioche.

 

 

3

 

 

 

 - Mélanger les oeufs entiers avec le sucre, bien battre jusqu'à obtention d'un appareil homogène.

 

  

 

4

 

 

 - Faire bouillir le lait avec la gousse de vanille, couper les tranches de brioche en petits morceaux et les mouiller avec le lait.

- Gratter la gousse de vanille pour récupérer les graines que vous ajouterez  au mélange.

 

  

5

 

- Préparer un moule à cake en l'enduisant de beurre, puis en le saupoudrant de sucre qui fera une petite couche caramélisée à la cuisson.

 

 

 

6

 

 

 - Incorporer dans le mélange les oeufs, puis les raisins, les amandes et le reste de kirsch.

- Mettre le tout dans le moule à cake.

 

 

7

 

- Enfourner à four chaud  (180°) pendant 25 à 30 minutes.

- Laisser tiédir 1/4 d'heure avant de démouler.

- Déguster avec un vin d'Alsace vendanges tardives ou un Jurançon

 

 

Bon appétit... bien sûr !

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 17:09

Le gâteau au chocolat d'Héloïse

Chapitre 5

En arrivant au coin de la place il aperçu la boulangerie Leberthot… il décida d’y faire un tour avant de rejoindre Lechene pour dîner !

Un petit carillon japonais l’accueillit en ouvrant la porte ! Un  couloir long et étroit sur la droite menait au fournil… il la vit arriver… il comprit les plaisanteries de ses amis de boisson !... grande, blonde, hommasse… il eu l’impression que le couloir était trop étroit pour elle !... et une voix à vendre du poisson sur les marchés !

« Madame Leberthot ?... »

« Oui c’est pourquoi ?... »

« Inspecteur Pitrack… je suis chargé de l’enquête sur les lettres anonymes !... vous en avez été victime je crois ? »

« Qui vous a dit ça ?... j’ai pas porté plainte ! »

« Vous n’en avez parlé à personne ? »

« Non ! Même pas à mon mari ! »

« Et pourquoi ? »

« Elle m’était adressée personnellement… et elle parlait de choses qui me concernent !... »

« A votre avis qui a pu raconter dans le village que vous aviez reçu ce courrier ? »

« J’en sais rien moi !... mais le courrier passe par la poste ? Non ? »

« C'est-à-dire ? »

« Rien… rien !... mais j’ai mon idée ! »

Pitrack eut beau insister… rien n’y fit ! Elle refusa de lui faire voir la lettre ! Dommage il aurait bien aimé la voir ! Elle avait juste accepté de lui dire que l’auteur avait une belle écriture ! C’était déjà ça !

Le dîner chez Lechene ne lui apprit rien de nouveau pour l’enquête ! Lechene se contenta de lui raconter les menus potins de la commune. Ah si ! Héloïse ma logeuse avait été victime à son tour du corbeau ! Elle l’a reçue ce matin… Lechene la connait déjà par cœur… on lui reproche sa liaison avec Lanoue le facteur… de louer des chambres à des inconnus…et de ne pas s’entendre avec sa belle-sœur !

« L’inconnu que je suis va rejoindre sa chambre ! » dit Pitrack !... Il refusa la petite prune que lui proposa Lechene… remercia pour le saumon et le cake… délicieux… et entreprit de traverser la place en se disant que si l’enquête devait durer ! Il lui faudrait arrêter le Gamay rosé !... On devient vite accro à ce truc là !

Héloïse lui avait donné la clé de la porte de derrière, il pénétra dans la petite cour mal éclairé et poussa un juron en heurtant un vélo… il le releva… en faisant tomber une sacoche en cuir marqué du sigle PTT.

Il entendit des chuchotements et des pas rapides… Héloïse sortit de sa cuisine pour lui dire bonsoir. Un peu plus tard   de la fenêtre de sa chambre située au premier étage et donnant sur la place il aperçut un cycliste quittant la maison… il supposa que c’était le facteur qui faisait des heures supplémentaires… comme auraient dit ses amis de boisson !... On frappa à sa porte… « Monsieur l’inspecteur…. Je sais que le Veau d’Or est fermé… vous n’avez peut-être pas diné ?... je vous apporte une part de gâteau au chocolat !...» « Merci mademoiselle Héloïse !...Bonne nuit ! »

Bercé par le Gamay et les cloches de l’église il s’endormit rapidement !

A suivre !...
9bis


Ingrédients :
- 100 g de chocolat noir
- 200 g de sucre
- 100 g de beurre
- 100 g de farine
- 4 oeufs
- 5 cl de créme fraîche liquide




2

- Faire fondre le chocolat doucement au bain-marie avec la créme fraîche liquide.


3



- Ajouter le sucre en poudre, bien mélanger toujours sur le bain-marie.

4


- Hors du feu, incorprorer le beurre fondu, puis la farine et enfin les jaunes d'oeufs.

5


- Monter les blancs en neige bien ferme, mélanger délicatement avec le chocolat.
- Verser dans un moule à manquer.

7


- Mettre à four doux 150/160° pendant 45 minutes environ.
- utiliser une lame de couteau pour vérifier la cuisson.

9
- Démouler le gâteau encore tiède.
- Décorer avec un peu de sucre glace.
- Servir avec une créme anglaise ou une sauce chocolat.

 Accompagnez d'une coupe de champagne !...

   Bon appétit... bien sûr !...                             

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 15:22

 

Cake au thé vert et oranges confites

Chapitre 4
Sortant de chez Bléchot, Pitrack reparti dans le sens opposé à la place, il avait envie de visiter le village.

En face de chez Bléchot une espèce de quincaillerie d’où sortait une forte odeur d’alcool à brûler, puis sur le même côté un bureau de tabac, il aperçu la tenancière… une femme énorme… si c’est elle la coupable il faudra prévenir les gars du panier à salade ! pensa Pitrack en riant !

Puis le bureau de poste d’où partaient les fameuses lettres ! En face ? Ça devait être un café ? Il n’y avait pas d’enseigne, intrigué Pitrack entra ce qui eu pour effet d’arrêter la conversation des deux tables occupées ! Il s’installa à une table libre et chercha des yeux une serveuse ?

-« Ne cherchez pas monsieur il n’y a pas de serveuse ici ! C’est une Société ! »

-« Une quoi ? »

-« Une Société !... ce sont des vignerons qui fournissent le vin… ils le stockent dans le placard… Là-bas… vous vous servez tout seul et vous déposez l’argent dans la petite boite à coté ! »

Dans le placard il n’y avait que des bouteilles, il en prit une que ses voisins de table acceptèrent facilement de  partager avec lui !

-«  A votre santé Messieurs ! »

Quelques verres plus tard il comprit que ce paisible petit village était un vrai panier de crabes !

En sortant il récapitula, il avait appris que :

Jeannine la bouchère à coté de chez Bléchot faisait la même terrine depuis 40 ans puisqu’elle rajoutait toujours  les restes de la vieille terrine dans la nouvelle !

Son fils Paul célibataire tournait autour de Françoise la fille du Veau d’or… Au désespoir de la mère Bléchot qui aurait voulu qu’il s’occupe de sa fille ! Mais son désespoir a été de courte durée puisque sa fille s’est mariée avec Emile l’ainé des fils des Minoteries Trébeau ! Apparemment ça n’a pas été un mariage d’amour !

 Lanoue le facteur était marié… mais Héloïse la couturière… sa logeuse… était sa maîtresse…

 Louis Lechene était au mieux avec le fils Leberthot… (L’autre boulangerie) le dernier… celui qui est un peu précieux ! D’ailleurs sa mère n’a pas toujours été très fidèle… surtout pendant la guerre !

Ferro l’épicerie de la place vendait aussi du poisson qui n’était pas de première qualité et que le père terrorisait toute la famille et les faisait travailler à la limite de l’esclavage !

Perdu dans ses pensées Pitrack arriva au bout de la grand’rue, passa devant l’église et rejoignit la basse-rue, à l’angle une boulangerie ou plutôt un couloir servant de magasin ! Il entra accompagné par les dring-dring de la clochette signalant l’arrivée d’un client !

Une petite femme sortit du fournil, les cheveux blancs frisés, de grosses lunettes de myope, sa robe et son tablier noirs, couverts de farine… Pitrack rit intérieurement en l’imaginant bousculée dans le pétrin par le boulanger ! Non ! Ce n’était pas le genre ! Malgré son sourire commercial, elle avait l’air timide et complexé.

-« Vous êtes madame Leberthot ? »

-« Non monsieur vous faites erreur !...Ici c’est la coopérative ! La boulangerie Leberthot est à coté du Veau d’or… sur la place !»

-«  Vous ne vendez pas de pain ? »

-« Si bien sûr… mais je suis gérante… la boulangerie est une association ! »

Pitrack s’excusa et reprit La Basse rue vers la place… pas de commerce dans cette rue qui lui parut vieillotte avec ses maisons mal entretenues ! Il en avait assez entendu pour aujourd’hui d’autant qu’il lui restait à affronter Lechene… sa conversation et son saumon grillé !... auquel il avait ajouté un  « Cake au thé vert et oranges confites !... »

A suivre !...

1
Ingrédients :
- 100 g de farine
- 1/2 sachet de levure
- 1 c.à.s de thé vert (matcha)
- 2 oeufs
- 90 g de sucre
- 100 g de beurre
- 100 g d'écorces d'oranges confites
- 5 cl de liqueur d'orange
Ces quantités correspondent à un petit moule vous pouvez augmenter les proportions en fonction de votre moule.

3
- Mélanger la farine, la levure et le thé vert dans un saladier.



4


- Séparer les jaunes des blancs. Fouetter les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que lemélange blanchisse et devienne crèmeux.

5



- Battre les blancs en neige bien ferme... ils doivent former un bec de perroquet au bout du fouet.


6
- Incorporer le mélange de farine aux jaunes d'oeufs battus, puis la liqueur et  le beurre fondu.
- Mélanger délicatement avec les oeufs en neige, puis les oranges confites coupées en lanières.

7


- Verser dans un moule à cake et enfourner dans votre four préchauffé à 160° pendant 40 minutes environ.
- Pour vérifier la cuisson, vous plongez la lame d'un couteau dans le cake, elle doit ressortir lisse.

9

-  A l'heure du thé ou au dessert... pourquoi pas accompagné d'un verre de Gamay de Loire rosé !

   Bon appétit... bien sûr !

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 07:41

Le gâteau aux pommes de Mme Pontoizeau

Tout cuisinier rêve d’avoir à coté de lui, en cuisine, une personne polyvalente, capable de surveiller une cuisson… de faire la plonge… de participer au nettoyage… à la préparation des légumes… à qui il puisse confier la clé des frigos… et de l’établissement  en toute sécurité !

Eh bien j’ai eu la chance de travailler avec cette rareté !... Mme Pontoizeau une vendéenne du Marais de Bouin… efficace… discrète jusqu'à la timidité, elle était habitée par la peur de mal faire… n’ayant aucune formation…n’ayant  jamais travaillé hors de chez elle, elle était persuadée qu’elle n'était bonne à rien !...  Elle avait accepté le poste de plongeuse, parce que faisant la vaisselle chez elle, elle espérait pouvoir la faire au restaurant… mais petit à petit elle était devenue indispensable au fonctionnement de l’établissement !

Les clients habitués passaient dire bonjour en cuisine avant de passer à table… ils faisaient la bise à « Cousine Paulette » comme ils l’appelaient…. Certains lui chantaient « La reine des paupiettes ! »… elle devenait toute rouge… baissait la tête et plongeait dans ses casseroles en disant qu’elle n’avait pas le temps de s’amuser … qu’elle avait du travail !

Lorsque nous étions débordés par le service des clients… en plus de son travail, elle a souvent, pendant ses jours de congés,  servi de Nounou pour notre fille ainée… qui lui vouait une véritable affection !

Et, malgré toutes ses occupations, elle nous cuisinait de temps en temps les soirs d’été ses deux spécialités : les anguilles grillées sauce tartare à la façon du Marais de Bouin et son célèbre gâteau aux pommes !...

Je pense que d’où elle est, elle ne m’en voudra pas de vous donner sa recette !...


Ingrédients :
 - 5 c.à.s de farine
 - 4 c.à.s de sucre
 - 3 c.à.s de lait
 - 2 c.à.s d'huile
 - 1 oeuf
 - 1 pincée de sel
 - 4 g de levure
 - Pour la sauce :
 - 100 g de sucre
 - 80 g de beurre
 - 1 oeuf, 1 pincée de cannelle

- Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre et la levure.
- Ajouter le lait , l'huile et l'oeuf, mélanger jusqu'à obtenir un appareil bien lisse.

- Verser la pâte dans un moule à manquer.
- Disposer dessus les pommes que vous aurez pelées, épépinées et coupées en lamelles un peu épaisses.
- Mettre au four chaud 180° pendant 25 minutes.




- Pendant ce temps faire fondre le beurre avec le sucre, lentement sans caraméliser.
- Dans le mélange chaud mais pas bouillant, ajouter l'oeuf, et la cannelle, bien fouetter pour obtenir une crème bien lisse.


- Sortir le gâteau du four et répartir uniformément la crème sur le dessus.





- Remettre au four toujours à 180° pendant dix à quinze minutes.
- Laisser tiédir quelques instants avant de le démouler.


- Mme Pontoizeau nous servait son gâteau avec un petit Côteaux du layon bien frais !... essayez... vous ne serez pas déçu !

 Bon appétit... bien sûr!
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Blanquette de la mer
Blanquette de saumon étuvée de poireaux
Brochettes de lotte et risotto au jambon sec et épinards

Brochettes de St Jacques au beurre blanc
Carrelet au four
Carrelet rôti aux câpres

Cocotte de thon aux pruneaux

Daurade farcie au four
Dos de cabillaud en croûte d'épices et émincé de fenouil
Dos de cabillaud en écailles de chorizo
Dos de cabillaud émulsion de boucaux

Filets de bar rôtis risotto aux champignons

Filets de cabillaud en habit noir
Filets de grondins à l'orientale

Filets de sole et St Jacques au Noilly et légumes croquants
Gambas rôties salade de jeunes pousses

Lotte aux petits oignons et miquetas de Serrano
Lotte piquée au lard

Lotte poêlée et risotto aux petits pois
Lotte au four façon Benicarlo

Lotte au lait de coco et poivre vert

Maquereaux aux agrumes

Mabrés à la plancha con all i oli

Maquereaux de ligne aux légumes nouveaux
Maquereaux à la moutarde et vin blanc

Noix de St Jacques poêlées à l'huile de noisette
Pavé de bar au beurre blanc

Pavé de saumon en papillote d'aubergine
Pavé de saumon rôti aux tagliatelles de courgettes au pesto maison

Persillade de pétoncles et petits légumes

Queue de lotte rôtie aux cèpes et aux noix
Rouget au four et poivrons confits

Rouget rôti sauce vierge

Saumon grillé compotée de fenouil au citron confit

Saint Jacques à la fondue de poireaux

Saint Jacques poêlées aux agrumes
Saint Jacques poêlées au cidre et pommes reinette
Saint Jacques juste poêlées

Saint Jacques poêlées à l'écume de lard fumé

Saumon à l'émulsion d'aneth
Saumon rôti sauce vin rouge

Sole à la meunière

Tajine de thon aux légumes nouveaux et coriandre fraîche

Thon au four et aubergines grillées
Thon à l'escabèche
Thon en cocotte au basilic
Thon rouge aux olives noires et tomato frito
 

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 Albondigas con salsa 

 Coq au vin 

 Courgettes niçoises farcies
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 Cuisses de lapin à la moutarde
Cuisses de lapin au lard ibérico

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 Cul de lapereau au thym et ail en chemise

 Double côte de veau à l'orange et échalotes confites

 Echine de porc pommes boulangère
 Epaule d'agneau en croûte d'herbes
 Epaule d'agneau façon 7 heures
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 Gras double à la lyonnaise

 Gratin de courge aux lardons et parmesan
 Filet mignon à la moutarde
 Filet mignon de porc au gingembre et au miel
 Filet mignon au parmesan et compotée de potiron
 Filet mignon de porc à la crème d'ail

Fricassée de poulet aux langoustines

Joues de boeuf confites aux épices

Joues de porc en cocotte, fèves au chorizo

 Lapin aux poivrons et olives vertes

 Lapin à la crème et aux champignons de ma tante Hélène 

 Lapin aux pruneaux et au porto

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 Lapin en cocotte aux échalotes confites

Magret de canard aux airelles

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Parmentier de canard
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 Perdreaux à la vigneronne

Poulet à la guinness et au pain d'épices

Poulet aux lentilles à l'indienne
 Poulet aux olives rouges et citron confit 

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 Rable de lapin farçi

  Risotto aux cèpes et foie de lapin

Rognon de veau écume de persil et moutarde à l'ancienne
 Rouelle de porc à l'ail nouveau
 Rôti de porc au lait et épices douces
 Saucisses aux lentilles

 Selle d'agneau aux échalotes et citrons confits

 Souris d'agneau cuisson lente et semoule parfumée

 Souris d'agneau façon ternasco

Suprême de poulet farçis

Tajine d'agneau aux petits pois et rattes

Tajine de poulet aux abricots secs
 Tajine de veau au fèves
 Tajine de veau aux raisins secs
 Tajine de veau aux abricots secs

 Tendrons de veau confits au romarin et pommes reinette
 Tendrons de veau à la sauge et légumes nouveaux