750 grammes
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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 08:13

Magret de canard aux airelles

 

Non pas le temps... je n'ai pas eu le temps d'écrire une petite histoire... ou pas eu l'envie... ou pas eu l'inspiration... ou je n'étais pas dans de bonnes dispositions psychologiques... ou je n'avais plus d'encre... ou la mine de mon crayon s'est cassée... ou je n'avais plus de papier... ou l'automne était trop doux... ou... ou... ou !...

Mais promis la prochaine fois je vous narrerai une aventure rigolote... vécue comme celle du ronfleur fou ! En attendant essayez un peu cette recette ultra simple de magret de canard... vous m'en direz des nouvelles !

 

Ingrédients pour 2 pers :1

 

- 1 Magret de canard gras

- 3 c.à.s d'airelles en conserve

- 3 c.à.s de jus d'airelles (du bocal)

- 5 cl de crème de mûres

- 10 cl de crème fleurette

- 5 cl de fond de veau

- 1/2 botte de ciboulette

 

 

2

- Nettoyer soigneusement les champignons, sans les tremper dans l'eau.

- Les couper en quatre ou en six selon leur grosseur.

 

 

3

 

 

 

 

 

- Dans une poêle très chaude, mettre les champignons a cuire avec un peu de beurre et d'huile d'olive.

 

 

 

4

 

 

 

 

 

 

- Les saler en fin de cuisson et les réserver. Vous pouvez faire cette cuisson 1 heure ou 2 avant le repas.

 

 

-Préparer le magret en ôtant le gras superflu des bords, puis inciser en losange le gras du dessus, sans entamer la chairavec le couteau.

- Dans une sauteuse (ou poêle) allant au four, faire dorer le magret pendant 3/4 minutes de chaque coté en commençant par le coté du gras.

-Puis mettre à four chaud pendant 5 minutes, ensuite placer le magret entre deux assiettes pour 5/6 minutes pour le faire reposer.

- Désolé je n'ai pas de photo de la cuisson du magret... trop pris par la cuisson ... j'ai oublié !

 

 

5

 

- Dans une autre poêle faire chauffer et réduire le fond de veau. 

- Lorsque le fond est réduit, ajouter la crème de mûres, faire réduire à nouveau puis incorporer  la crème fleurette, le jus d'airelles, faire épaissir un peu, puis intégrer le s airelles.

- Rectifier l'assaisonnement, réserver au chaud.

 

 


6

 

 

 

- Terminer la cuisson des champignons en les mélangeant avec un peu de ciboulette.

 - Découper le magret en tranches (10 tranches pour un magret).

 - Incorporer le jus, que le magret a rendu dans l'assiette, avec la sauce, bien mélanger et servir.

 Décorer avec le reste de ciboulette et assaisonner le magret avec un peu de fleur de sel.

  

 

Bon appétit... bien sûr !                                                   Version imprimable

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 15:43

Risotto aux cèpes et foie de lapin

 

Lettre ouverte à :

Monsieur le responsable clientèle d’Air-France


Permettez- moi tout d’abord, Monsieur le responsable clientèle d'Air-France,  de vous décrire la situation. Nous sommes un groupe de 7 personnes âgées de 60 à 80 ans qui avions décidé de faire une croisière en Méditerranée sur un bateau Costa Croisières.


Nous avions choisi Air-France  pour l’acheminement  Nantes-Marseille et retour. A l’aller nous n’avons pas eu de problème, sauf que l’on nous a annulé notre vol de milieu de matinée pour le remplacer par un vol très matinal !...


C’est au retour que cela s’est compliqué !... Nous avions opté pour un vol avec escale à Orly n’ayant pas trouvé de vol direct.  A l’enregistrement nous apprenons que l’avion aura du retard ! Nous passons en salle d’embarquement, ne voyant pas d’information sur le dit retard, je suis délégué par le groupe pour demander des renseignements à une jeune femme blonde qui se trouvait derrière le guichet de la porte 44. Je la salue poliment et je lui demande quel sera le retard de notre avion. Sans lever les yeux de son clavier elle me lance : « 35 minutes » A ma question  sur notre correspondance que nous risquions de rater elle me répond toujours sans lever les yeux : « vous verrez ça avec Paris »


Une fois installé dans l’avion, toujours inquiet,  je raconte mon histoire à une hôtesse qui me dit de ne pas m’inquiéter : «  je vais en parler à ma chef et il y aura quelqu’un à vous attendre à l’arrivée pour vous guider jusqu'à votre correspondance »  J’étais rassuré… j’ai même dormi un peu !

A l’arrivée personne !... tant pis nous fonçons vers le hall 1… Nous avions une petite chance d’avoir notre vol… mais c’était sans compter sur le personnel de contrôle de sécurité ! Je n’avais jamais vu des contrôleurs aussi  tatillons, arrogants et désagréables… allant jusqu'à mettre, en public, la main dans la culotte de ma femme pour vérifier si elle avait bien une prothèse de la hanche ! (Avec le recul ça fait rire… mais sur le moment c’est plutôt humiliant !) lorsque nous nous présentons à la porte d’embarquement… trop tard nous avons vu l’avion partir !


La galère continue… un premier comptoir Air-France … personne…  un deuxième …pareil !...  Au niveau2 nous trouvons le bureau des transferts … ouf !


Là, nous sommes accueillis, enfin,  par un employé compétent et aimable ( Il s’appelle Luis, je vous le recommande pour le tableau d’avancement) Il nous trouve un vol pour le soir, nous offre à manger (un sandwich et une boisson sans alcool… nous aurions préféré un plat chaud… mais bon ! ) nous retrouve nos bagages et nous donne des billets gratuits pour la navette pour Roissy ! (Nous aurions préféré un taxi… mais bon !)


On nous explique également que c’est un week-end de grands départs et qu’Air-France est à court de personnel… . C’est pour cette raison que personne ne nous attendait à notre arrivée !... Tiens c’est bizarre... La compagnie Air-France nous aurait-elle vendu un service qu’elle ne pouvait pas assurer ?


Après un après-midi d’attente nous allons enfin embarquer… en empruntant tout d’abord un bus conduit, je pense,  par un ancien pilote de formule1 qui souhaitait nous montrer sa dextérité !

Départ 20h40… arrivée à Nantes 21h40… Ouf ! Vous pensez sans doute les voilà à bon port… Ils vont pouvoir prendre un repos bien mérité…  Eh bien pas du tout car les amis qui devaient venir nous chercher à 14h45, heure prévue, n’étaient pas là… pour la bonne raison qu’ils étaient eux-mêmes partis en voyage à cette heure là !


Nous avons du faire appel à un grand taxi (7 personnes plus les bagages) au tarif de nuit !

Considérant ces frais de taxi comme des dommages collatéraux dus au retard de notre vol… Considérant que mes amis et moi-même avons passé une journée pour le moins désagréable Considérant la compagnie Air-France comme une compagnie sérieuse…

Nous vous demandons le remboursement de la facture du taxi ci-jointe.


Recevez, sans retard, Monsieur le responsable clientèle, l’expression des sentiments respectueux de voyageurs fatigués !

 

 

Ingrédients pour 2 pers :1

 

- 150 g de riz arborio

-  200 g de cèpes

- 1 oignon moyen

- 2 foies de lapin

- 10 cl de vin blanc sec

- 10 cl de crème liquide

- 2 c.à.s de parmesan râpé

 

 

2

 

 

 

 

- Hacher finement l'oignon et le faire blondir dans un peu d'huile d'olive.

 

3

 

 

 

 

 

- Nettoyer soigneusement les cèpes.

- Réserver les deux plus belles têtes, concasser le reste grossièrement.

- Ajouter les cèpes concassés à l'oignon, faire dorer doucement pendant quelques minutes.

 

4 

 

 

- Ajouter le riz, bien le mélanger avec les autres ingrédients, remuer jusqu'a ce qu'il devienne nacré.

 

5

 

 

 

 

 

 

 

 

- Mouiller avec le vin blanc en versant tout d'un coup.

- Remuer jusqua évaporation complète.

- Verser une louche de bouillon en remuant sans cesse, lorsque le riz a absorbé le bouillon rajouter une autre louche et ainsi de suite jusqu'à cuisson complète du riz.

 

  6

- Lorsque le riz est cuit, incorporer la crème fraîche.

- Rectifier l'assaisonnement, puis ajouter le parmesan râpé.

 

- En même temps émincer les têtes de cèpes que vous avez réservées, les poêler rapidement au beurre.

- Poêler le foie de lapin, assaisonner et dresser.

 

 

Bon appétit... bien sûr !...                                            Version imprimable

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 17:18

Poires pochées au Côteaux du Layon

 

Je vous explique la situation !... La scène se passe dans une ville inconnue… dans une rue également inconnue, que nous appellerons : rue des Amis … pour faciliter l’explication ! Donc dans cette rue, il y a une dame blonde entre deux âges, un peu ronde, coiffée d’un brushing un peu démodé, elle est vêtue d’un tailleur rouge vif avec un décolleté profond et généreux  orné d’un collier de perles, chaussée de talons aiguilles rouge, elle porte à son bras un sac à main… rouge.

 Sur le trottoir de la rue des Amis, en face du café des Amis … elle semble désemparée !... visiblement elle n’est pas du quartier… elle cherche une adresse qu’elle ne trouve pas !

Le facteur, devant tant de désarroi, arrête sa distribution pour tenter de la renseigner … Mais malheureusement il ne connait pas l’adresse du docteur Cohen célèbre nutritionniste, qui lui été a vivement recommandé par une amie pour qu’il lui fasse perdre quelques kilos avant l’été !

Sur ce, le facteur  lui conseille de s’adresser à Raymond le patron du café des Amis, il est né dans le quartier… il y connait tout le monde !

La dame blonde se dirige vers le café des Amis… mais elle hésite à rentrer… il faut dire que le café des Amis ça n’est pas le café « le Flore » où la dame blonde a l’habitude de prendre le thé avec quelques cupcakes … certains diraient plutôt que c’est un bistro… un troquet... un rade… un bouge !

Avec dégoût le dame blonde pousse la porte du café des Amis… elle reste un instant sur le pas de la porte… hésitante… provocant un courant d’air qui fait s’envoler des papiers…ce qui met en rogne l’ivrogne installé à la table près de la porte !

En face d’elle deux bras velus… dépassant de deux manches retroussées… sont appuyés au bar ! Une épaisse moustache surligne une bouche dont la lèvre inférieure pendante marque l’étonnement, confirmé par un regard fixe… en direction du décolleté de la dame blonde !...

A la question : « Vous êtes monsieur Raymond ? » la moustache bredouille un «  oui » sans lever les yeux rivés sur la grosse perle à la base du collier qui va et vient d’un sein à l’autre en fonction des mouvements de la dame blonde…

A la question sur l’adresse du docteur Cohen la moustache gargouille un  « non » avec un signe de tête négatif qui entraine la lèvre pendante dans une farandole droite- gauche !

« Raymond ! » rugit une voix aiguë sortie de derrière la caisse « Explique à la dame qu’on est pas une agence de renseignement !... et d’mande lui putot c’qu’ait veut boire ! »

« Huguette ! » réplique la moustache « Tu vas pas m’apprendre mon métier quand même !... c’est pas dans mes habitudes de brusquer  une cliente !... »

« La brusquer non ! » répond Huguette « mais la culbuter oui ! » Un ange passa les ailes chargées de sensualité… la dame blonde… gênée de provoquer une scène de ménage… s’approcha plus près du bar… pour le plus grand plaisir de la moustache et commanda avec une petite voix « Je voudrais un thé au jasmin avec des biscuits au gingembre ! »

Subjugué par la moue mutine des lèvres pulpeuses de la dame blonde, la moustache frémissante tenta d’articuler un son, rapidement couvert par le glapissement d’Huguette l’épouse caissière : « Y’en a pas !!! Prenez plutôt une infusion d’ houblon avec des graines exotiques… c’est bon pour le transit… ça vous fera du bien… vous avez une tête de constipée ! »

La dame blonde fit oui de la tête… provoquant le déplacement d’une longue mèche blonde qui couvrit une partie de son visage… la moustache souffla encore plus fort !...

« Allez Raymond !... sers’y une pression avec des cahouètes a c’te pouf’ et qu’on en parle pus !... et arrête de baver je viens juste de nettoyer le sol !... »

La dame blonde trempa ses lèvres dans le verre de bière… une fine pellicule de mousse orna sa lèvre supérieure et pulpeuse… elle prit une cacahuète, qu’elle coinça d’abord entre ses dents, puis qu’elle poussa délicatement à l’intérieur de sa bouche à l’aide de son index… avec sa langue elle nettoya langoureusement  sa lèvre !... Elle déposa un billet sur le bar, puis se dirigea vers la sortie en ondulant du postérieur à chacun de ses petits pas pressés !

La moustache, au bord de l’apoplexie, bredouilla : « Vot’e monnaie m’dame ! »

« Trop tard !... » Dit Huguette derrière sa caisse « Tu vois Raymond… en vieillissant t’as perdu de la vitesse… moi… y a 20 ans…  tu  m’avais pas laissé l’ temps de sortir !... »

 

 

Ingrédients :1

 

- 4 poires conférence

- 1 blle de Côteaux du Layon moêlleux

- 1 orange non traitée, 1 citron

- 3 bâtons de cannelle, 1 gousse de vanille

- 100 g de sucre en poudre

- 10 cl d'eau

  

 

2

 

 

 

 - Laver soigneusement l'orange, récupérer les zestes en enlevant la peau blanche .

- Emincer finement les zestes.

 

 

 

 

3

 

 

- Mettre dans une casserole le vin, l'eau, l'orange pressée( après avoir prélevé les zestes) , les zestes, le sucre , la cannelle et la gousse de vanille fendue.

- Laisser frémir pendant une dizaine de minutes.

 

 4

 

 

 

 

 - Peler les poires ( Vous pouvez les laisser entières si elles ne sont pas trop grosses).

- Citronner les poires au fur à mesure pour éviter qu'elles noircissent.

 

 

 

5

 

 

  

-Faire pocher les poires dans le sirop pendant une dizaine de minutes .

- Si les poires ont une bonne consistance vous pouvez les laisser refroidir dans le sirop.

 

 

P1110759

 

 

 

 

 

- Servir bien frais !... et consommer sans modération !

 

 

     Bon appétit !... bien sûr !

 

 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 18:02

Tajine de veau aux abricots secs

 

 

Recroquevillée sur elle-même, les  pattes solidement accrochées sur la bouée jaune des 300 mètres, la tête basse, elle regarde… elle observe… elle scrute de son œil rond  la mer et la plage de Benicarlo!

Rien… elle ne voit rien !... à part quelques baigneurs ordinaires pataugeant dans l’eau tiède en s’écriant : « Oh !... elle est bonne ! » … mais aucune trace de Lui… depuis une semaine elle ne l’a pas revu… la mouette est triste ce matin !

Tout a commencé au mois d’août… en milieu de matinée d’une journée qui s’annonçait ensoleillée… de ces belles journées comme on en voit qu’à Benicarlo !... La mouette était à son poste… sur sa bouée… observant distraitement les vacanciers de tout poil (ou épilés) !

La moustache !... Oui c’est la moustache qui a d’abord attiré son attention… au premier regard elle a pensé à un phoque… non il n’y a pas de phoque sous cette latitude… non c’était un nageur… mais quel nageur !... Dans un crawl fluide et efficace il s’avançait vers la bouée !

Pensant à un gêneur  la mouette voulu le décourager en lâchant une énorme fiente sonore et odorante qui tomba à l’eau en faisant  un gros floc !... Loin d’être découragée la moustache nageuse fit le tour de la bouée… après le crawl… la brasse… la nage indienne… le dos… la planche… toutes les techniques… la moustache possédait toutes les techniques !... La mouette apprécia d’un claquement de bec… « Je m’appelle Petit Jacquot » précisa la moustache « Je viens du Couserans » puis il lui fit quelques compliments sur son plumage… la mouette tendit son cou vers le ciel en battant des ailes de plaisir… après quelques banalités il regagna la plage !

Au fil des visites une véritable complicité s’installa entre Petit Jacquot et la Mouette … vers 11 heures elle l’entendait dire à sa famille : « Je vais voir la Mouette ! » Elle le voyait arriver de loin… elle reconnaissait son style entre tous… il lui faisait un petit compliment… elle glissait son bec sous son aile l’air gêné !... puis il retournait vers la plage la moustache irisée de gouttelettes brillant au soleil !

La Mouette est triste ce matin !... cela fait une semaine qu’elle n’a pas vu Petit Jacquot !... qu’elle n’a pas de nouvelles… rien… pas un coup de fil… pas une carte postale !

Petit Jacquot accompagné de Cricri et de Jojo a repris la route du Couserans… Tu comprends petite Mouette la saison des cèpes va commencer… puis les foies gras pour Noël… quelques bons repas chez Guette… la coupe du monde de rugby… alors ne lui en veut pas mais il t’a oubliée !

Ne soit pas triste… redevient une mouette rieuse… mais souviens- toi : il ne faut pas s’attacher aux gars du Couserans ils sont comme leur vallée : Libres et Indépendants ! 

 

Toute ressemblance avec des personnes ou des mouettes existantes ou ayant existées seraient, bien sûr, pure coïncidence !

 

1

 

Ingrédients pour 4 personnes :

 

- 1 k de collier de veau désossé

- 250 gr d'abricots secs

- 1 botte d'oignons nouveaux

- 100 gr de pignons

- 1 bouquet de coriandre fraîche

- 1 c.à.c de cannelle et gingembre

- 2 bâtons de cannelle

 

2

 

 

 - Dans une cocotte en fonte (à défaut de véritable tajine) faire dorer les morceaux de veau avec une noix de beurre et un peu d'huile.

- Il faut que la viande accroche un peu au fond pour faire une bonne sauce.

- Quand tous les morceaux sont rissolés, réserver au chaud.

 3

 

 

- Emincer finement les oignons nouveaux, puis les faire fondre dans la cocotte où la viande à rissolé.

 

5

 

  

 

 

  

 

6

 

 

 - Remettre les morceaux de veau dans la cocotte avec les oignons.

 - Ajouter la cannelle et le gingembre.

- Bien mélanger pour imprégner la viande des épices et des sucs de la cocotte.

- Mouiller avec du bouillon à hauteur de la viande.

- Saler et poivrer.

 

 7

 

- Faire préchauffer le four à 180°. 

- Amener la cocotte à ébullition sur un feu vif.

 -  Baisser la température du four à 100°, puis enfourner la cocotte avec son couvercle pendant 1 heure environ.

- Au bout de ce temps, ajouter les abricots secs (sans les avoir faits tremper avant ils gonfleront avec le jus de cuisson)

 

9 

 

 

- Préparer une semoule à la cannelle.

- Faire torréfier les pignons dans une poêle antiadhésive.8

 

 

 

 

 

  

 

 

1.1

 - Dresser la viande dans un plat creux (à défaut de tajine)

- Parsemer de coriandre hachée et de pignons torréfiés.

- Servir le jus de cuisson dans une saucière à part.

 

 

 

Bon appétit... bien sûr !

 

 

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 15:37

  Cuisses de lapin à la moutarde violette

 

 

Je vous avoue que ça me démangeait depuis quelques temps !... Mais je n’osais pas… j’avais peur que ça se sache et qu’on se moque de moi !... Il faut dire que moi-même je me suis toujours moqué de ceux qui s’y adonnaient… alors évidemment j’hésitais !

Ma petite voix intérieure me disait : « Vas-y !... puisque tu en as envie ! » Oui mais où le faire ? Je n’ai pas la place ! « Mais si » rétorquait ma petite voix intérieure « Tu feras ça sur le petit bout de pelouse derrière la maison tu seras à l’abri des regards !»

Et puis je n’avais pas pratiqué depuis longtemps… la dernière fois remontait à mon enfance… et je n’étais pas tout seul… mon père était là… pour me guider… à grands renforts de coups de pied au derrière quand je n’allais pas assez vite ou quand je bâclais le travail !...

Allez hop !... au diable le quand diras t’on… au diable l’œil critique des voisins… au diable l’inhibition judéo-chrétienne… ça y est j’y vais… je me lance… je vais y arriver… Aarggggh !...  Ouiiiiiiiiiiiiiii !... Formidable j’aurais du le faire plus tôt !

Vous allez me dire que j’en fais beaucoup… que j’aurais pu m’adonner au plaisir solitaire du jardinage, (ben oui je parlais du jardinage… vous aviez pensé à quoi !... Ho ! Vous avez vraiment l’esprit mal placé !) m’adonner disais-je donc sans en faire toute une histoire !... Oui c’est vrai, mais je trouvais ça moins drôle de vous dire : « J’ai fait un petit potager de 8 m2 derrière la maison, j’y ai planté 24 salades et quelques herbes aromatiques ! » 

Alors maintenant je suis le planteur solitaire… l’arroseur solitaire… le bineur solitaire, il n’y a que la récolte que j’espère bien partager !... Du moins si je parviens à gagner la guerre contre les escargots et autres limaces… contre le chat des voisins qui vient toutes les nuits gratouiller la terre meuble … contre les merles qui adorent les feuilles bien tendres !... Si je parviens à dormir malgré mes cauchemars… « Mes laitues ont attrapé le mildiou !... »… « il y a un escargot géant qui bouffe tout, en laissant une rivière de bave sur son passage »… et là je me réveille en sueur !....

Mais au petit matin… en solitaire… je fais le tour de mes 8 m2… encore 3 semaines et je vais… peut-être… faire ma première récolte !

 

- Ingrédients pour 2 pers :1

 

- 2 cuisses de lapin

- 1 belle carotte

- 2 échalotes

- 3 gousses d'ail

- 1/2 chou blanc 

- 1 brin de thym

- 1 petit verre de vin blanc

- 2 cuillérées à soupe de crème fraîche

- 1 cuillérée à soupe de moutarde violette

 

 

2 

 

- Dans un plat allant au four faire dorer les cuisses de lapin avec une noix de beurre.

- Ajouter la garniture aromatique, carotte coupée en bâtonnets, les gousses d'ail entières, les échalotes émincées et le brin de thym.

- Laisser dorer à nouveau pendant quelques minutes.

- Déglacer avec le vin blanc.

- Mettre à four chaud 180° pendant 30 à 40 minutes selon la grosseur des cuisses.

 3

 

 

- Emincer très finement le chou et le blanchir à l'eau salée pendant 4 minutes, égoutter, refroidir et réserver.

4 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque  les cuisses de lapin sont cuites, les réserver au chaud et faire réduire le jus.

 

 7

 

 

 

- Incorporer la crème fraîche et la moutarde violette, bien mélanger sans faire bouillir.

 9

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  - Dans une poêle faire réchauffer le chou avec une noix de beurre ou mieux une cuillérée de graisse de canard.9.1

 

 

- Servir sur assiette bien chaude avec le chou en garniture et accompagné d'une bonne bouteille de Pinot noir d'Alsace.

 

 

Bonne appétit... bien sûr !...

 

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 16:42

 Cake aux olives et aux lardons

 

Souvenez-vous, dans mon dernier billet, je me turlupinais tout seul devant mon clavier !... Je brulais de savoir qui se cachait derrière les pseudos des abonnés à mon blog ?

Eh bien ça va mieux merci !... Oh tout le monde n’a pas répondu à mon appel, mais les quelques réponses que j’ai eues m'ont fait extrêmement plaisir !...

Vous habitez : Calais, Macon, Saumur, le Finisterre, le centre de la France et même la Guyane !... Bien sûr la Guyane c’est la France… Mais j’ai l’impression de travailler un peu à l’export !

Vous vous appelez : Marie-Jo, Madine, Dany, Chantal, Jeannine… vous êtes jeune mère de famille ou Mamy gâteau !... mais vous  avez toutes un point commun : vous êtes curieuses et gourmandes !

Puis il y a eu quelques visages connus : Ma sœur qui m’a fait le coup de « Non Jeff t’es pas tout seul ! »… Marie-France qui m’a annoncé comme un scoop qu’elle était née à Challans et gourmande… je m’en doutais un peu vu que nous avons fait quelques joyeux repas ensemble !

 Même   le « Gars » a répondu… vous le connaissez ?... Mais si !... «Le gars astronomique » il a un blog de cuisine… il est marié avec une vendéenne… il adore les jeux de mots à deux balles (comme moi !)  Eh ben il m’a appris qu’il était à Fleury-Mérogis depuis 15 ans… pour avoir cas…sé un vendéen !...

Les poulets l’ont cuisiné… avec des marrons… il s’est mis à table… des témoins ont fait monter la sauce… son avocat  était trop mur… il a pris perpète… tout ça pour avoir refroidi un rosbif*… et fait griller un gendarme* !... les juges avaient le palais sensible!...

Bon !... ben encore merci pour ceux et celles qui se sont fait connaître… pour les autres il n’est jamais trop tard pour bien faire… allez un petit effort… juste deux mots !

Note de l’auteur :

-   Rosbif : nom familier donné à un anglais

-   Gendarme nom familier désignant un hareng fumé

 1

Ingrédients :

 

-  250 g de farine

-  8 g de levure chimique

-  4 oeufs

-  100 g d'huile d'olive

-  50 g de vin blanc sec

-  200 g de poitrine fumée

-  100 g de gruyère rapé

-  200 g d'olives noires dénoyautées

 

 

 

 

 

2

 

 

 

 

 

- Tamiser soigneusement la farine et la levure puis bien mélanger.

 

 

 

3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Incorporer les oeufs, l'huile et le vin blanc.

- Mélanger afin d'obtenir une pâte lisse.

 

4

 

 

 

 

 

 

 

- Ajouter la poitine fumée coupée en lardons, le gruyère rapé et les olives noires dénoyautées.

- Saler très légèrement, poivrer vigoureusement.

 

5

 

 

 

 

 

 

 

- Bien mélanger à nouveau.

 

7

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Beurrer généreusement  un moule à cake, répartir la pâte et mettre à four chaud 160° pendant 35 à 45 minutes.

 

 

 

- Laisser refroidir un peu et démouler le cake quand il est encore tiède.

- Trancher et servir en dés à l'apéritif ou en tranches avec une salade pour une entrée ou un pique-nique.

 

Bon appétit... bien sûr !...                                                                        Version imprimable

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 17:06

St Jacques poêlées à l'écume de lard fumé

 

Depuis quelque temps une question me turlupine : Qui êtes-vous ?...

Je vous appelle l’armée de l’ombre…Vous êtes une petite centaine… Over-blog mon hébergeur vous nomme « vos abonnés » pour moi vous êtes des inconnus !... ou presque, parce qu’il y a des noms que je reconnais dans la liste : une sœur, un frère, une voisine, une collègue bloggeuse…

 Mais pour « mmiphi » « legj » « jb30 » ce sont des noms de code…des pseudos !

Loin de moi l’idée de m’immiscer dans vos vies privées !... mais j’aimerais bien savoir !...

Ah p….. C’est frustrant de ne pas savoir, surtout pour un curieux comme moi !

Venez-vous sur le blog pour les recettes ?... Pour les billets ?... Avez-vous déjà réalisé des viandes ou des desserts du blog ? Est-ce que mes recettes sont réalisables ?  Est-ce que vous avez vous même un blog ? Je vous le répète je suis Tur… lu…piné !

 Parfois lorsque j’écris une recette ou un petit billet… au moment d’appuyer sur le bouton « Publier » j’essaie d’imaginer votre visage… je me  pose des questions est-ce que la recette va vous plaire ?... Est-ce que le billet va vous tirer un sourire ou une grimace… J’ai beau me répéter que je n’écris pas pour plaire… mais pour mon plaisir, je suis tiraillé, d’un  coté mon égo me dit « Ça leur plait ! » de l’autre ma modestie me susurre « Tout le monde s’en fout ! »

Alors… svp… ne me laissez pas me turlupiner tout seul devant mon clavier !... Commençons... doucement… donnez-moi seulement la région où vous habitez !... ou plus si affinités !

Ouf !...  ça va mieux je vais enfin savoir !

 

Ingrédients pour 2 pers :01

 

- 8 noix de St Jacques

- 2 tranches de lard fumé

- 1 échalote

- 1 petite boule de céleri

- 20 cl de crème fleurette

 


02

 

 

  - Eplucher le céleri, puis couper-le en cubes.

- Faire cuire à l'eau salée en surveillant bien la cuisson, il faut que le céleri soit juste cuit.

- Egoutter, mixer et réserver.

03

 

- Couper le lard en gros cubes.

 

 

 

 

 

04

 

 

 

 

- Faire bouillir la crème avec les dés de lard, puis laisser infuser à couvert pendant 1/2 heure environ.


05

 

 

- Ciseler finement l'échalote.

 

 

 

 

06

 

- Dans une casserole avec un beurre noisette, faire fondre l'échalote jusqu'à cuisson complète.

 

 

 

07

 

 

- Mixer soigneusement le céleri, puis ajouter l'échalote avec son beurre et mixer à nouveau.

- Réserver au chaud.

(Attention de ne pas faire bruler le beurre, il doit rester noisette)

 

 

08

 

 

 

 

 

 

- Dans une poêle anti-adhésive faire cuire les noix de St Jacques avec un peu d'huile d'olive.

(Attention la cuisson doit être rapide pour ne pas durcir les noix)

 

 

09

 

 

 

 

- Oter le lard de la crème et après l'avoir réchauffée, mixez-la vivement pour obtenir une écume.

- Dresser sur assiette chaude, la purée de céleri, les noix de St Jacques et l'écume de lard.

 

En accompagnement vous pourrez servir un blanc cépage Viognier des côtes du Languedoc.

 

 

 

 

 

Bon appétit... bien sûr  !                                                                  Version imprimable

  

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 09:52

Lapin aux pruneaux et au Porto

 

Oui !  Comme dit Lio dans sa chanson « Fallait pas commencer mon vieux ! » mais commencer quoi allez vous me dire ?

Fallait pas commencer à regarder l’émission « Top Chef » et pourtant c’est ce que j’ai fait !... Déjà l’année dernière  j’avais jeté un œil sur la fin et j’avais bien aimé les finalistes : un grand mou timide avec une mèche lui barrant le front, le gagnant, et un petit brun nerveux un peu hâbleur avec son accent de Béziers, le perdant.

Alors cette année je me suis laissé tenter dès le début… Allez hop soyons fous !

Si vous ne connaissez pas il faut que je vous explique : une quinzaine de jeunes cuisiniers concourent pour obtenir le titre de « Top Chef » … et un chèque de 100 000€ !... ils subissent des épreuves diverses et variées sous l’œil sévère d’un jury composé de 4 sommités de la cuisine !...

Parlons d’abord du jury : le plus grand Jean-François Piège !... Vous pourrez remarquer  son port de tête un peu raide en raison de l’auréole qui lui serre le front et d’ailleurs à chaque fois qu’il prend la parole, des lettres d’or virevoltent autour de son visage disant : « Je suis le meilleur cuisinier de France »…

Le plus gros Thierry Marx, le spécialiste de la cuisine moléculaire, on le voit plonger un objet non identifié dans de l’azote liquide et le ressortir… toujours non identifié et le croquer avec délice !... le tout dans une fumée digne de l’alchimie  moyenâgeuse !... Il aime aussi nous rappeler qu’il adore et visite régulièrement le Japon en utilisant continuellement des baguettes et en distillant des conseils d’une  voix zen « Top chef ne se contentera pas d’approximatif » aime t’il répéter d’une voix douce de « baise en riant » comme aurait dit ma mère !...

La plus grognon Ghislaine Arabian, jamais contente celle-là, trop salé, pas assez assaisonné, pas appétissant, pas assez « gourmand », pas assez copieux… pas assez…trop… pas assez… trop… je vous dis jamais contente !

Et puis il y a mon préféré le chef Constant, généreux, bienveillant, aimant la cuisine plutôt traditionnelle et goûteuse. Il semble gêné quand il lui faut mettre une mauvaise note qu’il accompagne toujours d’un mot ou d’un geste  d’encouragement !... Je crois que j’aurais aimé être apprenti cuisinier chez lui !...

Quelque fois le jury est accompagné d’un spécialiste… la semaine dernière le sujet était « Préparer un dessert gourmand pour des personnes au régime, sans sucre ni crème ! » et là je vois le spécialiste… devinez qui ?... oui mon ami le grand nutritionniste Jean-Michel Cohen… l’ennemi des kilos superflus… l’ami des tailles fines… là il a été très fort… il nous a tout balancé… les glucides, les protides, les féculents, les omégas bons et pas bons, les fibres… qui sont bonnes pour le transit… les protéines pour la masse musculaire… tout ! Je vous dis  il nous a tout dit !... Ah !... pourtant Jean-Michel je dois signaler une petite erreur que tu as commise… à la vue d’un dessert tu as déclaré :

 « A l’ œil je peux dire que cette assiette contient environ 180 calories… l’équivalent d’un œuf ! » Désolé Jean-Michel mais après vérification un œuf de 55 g fait 77 calories environ… sauf erreur de ma part !

Autre chose mon cher Jean-Mimi comme dirait Thierry Roland… Il faudrait peut-être que tu mettes en pratique tes propres conseils… Eh oui je trouve que tu as pris un peu de joues et d’estomac… un petit régime s’impose, rien d’inquiétant à ton âge c’est normal… mais il ne faudrait  pas te laisser déborder par des bourrelets disgracieux !...

Bon vous comprenez pourquoi je deviens accro à cette émission … la semaine prochaine je vous parlerai des candidats !

 

Ingrédients :

1

 

- 1 coffre et un rable de lapin

- 200 g de lard frais

- 20 pruneaux d'Agen

- 3 oignons moyens

- 2 gousses d'ail

- 2 brins de persil  pour le décor

- 25 cl de vin rouge

- 10 cl de porto

 

 

2

 

- Couper le lard en morceaux de la grosseur d'un pouce.

 

 

 

 

3

 

4

 

 - Hacher les oignons assez gros.

 

 

- Faire rissoler les lardons dans une cocotte avec très peu de matière grasse, puis réserver.

 

 

 

5

 

 

 

 

 

 

 

- Mettre dans la même cocotte les morceaux de lapin à dorer dans le gras des lardons. En ajoutant un peu de matière si nécessaire.

- Reserver au chaud.

 

6

 

-Faire dorer les oignons toujours dans la même cocotte.

 

 

 

 

 

7

 

 

- Remettre les lardons, les morceaux de lapin dans la cocotte avec les oignons, puis saupoudrer d'une bonne cuillérée de farine(singer).

- Bien mélangeret laisser cuire 3 à 4 minutes.

 

 

 

8

 

 

 

 

 

 

 

 

- Mouiller avec le vin rouge et le porto, porter à ébullition doucement.

- Pendant ce temps préchauffer votre four à 120°.

- Mettre votre cocotte au four avec son couvercle pendant 30 minutes.

- puis ajouter les pruneaux  secs, baisser la température à 100 ° et laisser mijoter pendant une heure environ.

 

 

9

 

 

 

 

- Servir bien chaud accompagné de pâtes fraîches ou de pommes de terre vapeur !... moi j'avais choisi des gnocchis de pommes de terre... pas mal non plus !

 

- Quoi boire avec ?... pourquoi pas un petit Chinon des coteaux de Cravant !

 

Bon appétit... bien sûr !...

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 16:12

Suprême de poulet farçi


-    Pourquoi les voyages en avion commencent-ils toujours par une  marche arrière ?

-    Pourquoi l’hôtesse chargée de contrôler l’embarquement me sourit-elle toujours comme si elle me connaissait ?

-    Pourquoi le coffre à bagages situé au-dessus de mon siège est-il toujours plein lorsque j’arrive ?

-    Pourquoi, lorsque je m’installe,  le bout de ma ceinture de sécurité est-il  toujours coincé sous les fesses de mon voisin ?

-    Pourquoi le seul passager  de l’avion qui met son siège en position « couchette » est-il toujours devant moi ?

-    Pourquoi y a-t-il  toujours un couple fringué « super tendance » qui arrive en retard à l’embarquement, alors que je les ai vus trainer dans les duty-free ?

-     Pourquoi y a-t-il toujours une blonde qui cumule les conneries : liquide dans son sac à main, carte d’embarquement perdue, valise éventrée à l’arrivée etc ?

-      Pourquoi les hôtesses débitent-elles sans conviction  des consignes de sécurité que tout le monde aura oubliées en cas de panique ?

-      Pourquoi  la ou le chef de cabine demande t’elle (t’il)) toujours au départ  de vérifier la porte opposée ? et la pas opposée alors… qui la vérifie ?

-       Pourquoi  en avion les navets diffusés pendant le voyage sur des écrans minuscules sont ‘ils toujours parasités par des interférences ?

-       Pourquoi je ne suis jamais du coté du superbe paysage indiqué par le commandant de bord ?  : « Sur la droite de l’avion vous pouvez admirer le sommet du Mont-Blanc enneigé »… Grrr… je suis à gauche !

-       Pourquoi les hôtesses d’Air-France datent-elles de l’Aéropostale ?

-       Pourquoi le commandant de bord donne t’il l’itinéraire du vol d’une voix décontractée… à  200 passagers stressés ?

-       Pourquoi le pilote donne-t-il  toujours l’altitude de vol en pieds ? «  Nous volerons à une altitude de 33 000 pieds »… Oh p….. ça fait 11 km !...

-       Pourquoi ma valise est-elle toujours la dernière (ou presque) à  arriver sur le tapis roulant ?

-       Pourquoi… pourquoi ? je n’ai pas de réponse alors je m’écrase !... Ah non pas ça !

 

 

01

Ingrédients pour 2 pers :

 

- 2 suprêmes (filets sans peau) de poulet

- 200 g de champignons de Paris

- 1 belle échalote

- 10 cl de vin blanc sec

- 5 cl de porto

- 15 cl de crème fleurette

 

 

02

 

 

 

- Ciseler  finement l'échalote

 

 

 

03

 

 - Nettoyer soigneusement les champignons, ôter la peau et le pied.

-  Hacher finement les champignons au couteau (éviter le hachoir électrique qui réduirait les champignons en purée)

 

04

 

 

- Faire fondre les échalotes avec un morceau de beurre dans une casserole, puis ajouter les champignons, laisser suer quelques instants.

- Mouiller avec le vin blanc.

 

 

05

 

 

- Sur un feu assez vif laisser cuire jusqu'à ce que le mélange s'assèche en remuant régulièrement.

 

 

- Vous venez de réaliser une Duxelles de champignons

 

06

 

 

 

 

 

- Ouvrir chaque suprême en portefeuille, assaisonner de sel et de poivre.

- Garnir généreusement  avec la Duxelles de champignons  en réservant 2 cuillérées pour la sauce.

 

 

 

07

 

 

 

 

 

 

- Après les avoir garnis réunir les deux suprêmes, puis les envelopper de papier film alimentaire, en serrant fortement.

 

08

 

- Faire bouillir de l'eau salée dans une cocotte.

- Plonger les suprêmes dans l'eau bouillante, puis lorqu'elle recommence à bouillir arrêter le feu, puis laisser cuire pendant 40 minutes

environ.

 

09

 

 

 

 

- Dans une casserole, mouiller les 2 cuillérées de Duxelles que vous avez réservées avec le porto.

 

091

 

 

- Laisser réduire presqu'à sec, puis incorporer la crème fleurette, laisser bouilloter 2 à 3 minutes, rectifier l'assaisonnement.

 

 

 

093

 

 

 

 

 

- Découper les suprêmes en tranches épaisses, servir avec la sauce et des tagliatelles fraîches.

 

- Bon appétit... bien sûr !...

 

 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 18:41

 Lapin en cocotte aux échalotes confites 

 

 

Oui, impossible de vous décrire, avec des mots ordinaires le rire d’un ado en pleine mue !... Je suis donc dans l’obligation de chercher des exemples dans la nature…

Ainsi je pourrais dire que le rire de l’ado commence comme le cri d’une otarie femelle qui se serait pris les nageoires dans la banquise…puis au bout de quelques secondes le rire devient plus grave… pensez au hihan d’un âne… enlevez le hi… gardez le han répété de manière saccadée… vient ensuite une alternance  de graves et d’aigus… d’otarie et d’âne… plus ou moins longs… plus ou moins rapides en fonction de la qualité de la blague (d’ado) qui a déclenché la rigolade… et qui s’achèveront par une sorte de gargouillis !

Après quoi, avec une voix ressemblant à un klaxon deux tons, en regardant les adultes à travers sa précieuse mèche, il lancera son célèbre : «  Ben quoi !... j’ai bien le droit… »

Dans la vie pour l’ado il existe deux catégories de personnes, que ce soit pour les parents (ceux des copains bien sûr !) les copains, les profs, les chanteurs/euses, les animateurs télés, les candidats de la téléréalité ou les joueurs de foot… il y a d’un coté les Cools et de l’autre les Boulets voire les Gros Boulets !

Quand il parle des cools l’ado est sérieux… il appuie simplement ses propos d’un vigoureux coup de tête  pour remonter sa mèche… par contre l’évocation d’un boulet ou mieux d’un  gros boulet peut déclencher le fameux rire… qui sera conclu par un « Il est trop grave ce mec ! »

L’ado est aussi le roi des questions bizarres : «  Dis grand père pourquoi il arrête sa carrière Sylvester Stallone » … « Heuuu !... j’en sais rien ! »… il est également très fort pour envisager des situations catastrophiques « Si ça se trouve il y aura trop de neige et vous pourrez pas partir au Maroc ! » « Si ça se trouve vous ne pourrez pas rentrer chez vous !... oh lala y a une voiture qui a été retournée par la neige »… l’ado ne voit pas toujours la vie en rose !

Ah !... j’allais oublier, environ une heure avant le repas, de n’importe quel repas, l’ado poussera un cri qui lui vient de l’intérieur !... en droite ligne de l’estomac : «  P….. J’ai la dalle ! »  Et là !... vous n’aurez pas intérêt à être en retard dans votre cuisine ! Sous peine de le voir faire un malaise !... (Toute ressemblance avec un ado existant ou ayant existé et habitant Nice, serait pure coïncidence ) 

Alors au boulot ! 01

 

Ingrédients  pour 4 pers :

- 1 lapin (sans les cuisses)

- 300 g d'échalotes

- 1 tête d'ail

- 10 cl de vin blanc sec

- 1 petit bouquet de thym

 

  

02

 

 

 - Dans une cocotte allant au four faire dorer les morceaux de lapin sur toutes les faces, sans bruler la matière grasse.

 

 04

 - Retirer les morceaux de la cocotte et les réserver au chaud.

 

 

 

03

 -  Emincer grossièrement les échalotes après les avoir épluchées.

- Séparer les gousses d'ail sans retirer la peau.

 

05

 - Dans la même cocotte faire revenir les échalotes et l'ail en chemise quelques minutes avec le thym.

 

  

 

06

  - Déglacer la cocotte avec le vin blanc, laisser réduire 3 à 4 minutes , puis mettre les morceaux de lapin sur le dessus.  

- Saler,  poivrer et mettre au four avec un couvercle pendant  1 h environ selon la grosseur du lapin.

- Retourner régulièrement les morceaux p07endant la cuisson 

- En fin de cuisson il doit rester très peu de jus dans la cocotte.

 

 

 

08

 

- Servir avec des tagliatelles fraîches (Malheureusement je n'en avais pas... alors j'ai utiliser mon fond de placard... des Tortis !) 

 

- Servir accompagné d'un rouge léger genre Gamay de Touraine.

 

  Bon appétit ... bien sûr !...

 

 

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Poissons


Blanquette de la mer
Blanquette de saumon étuvée de poireaux
Brochettes de lotte et risotto au jambon sec et épinards

Brochettes de St Jacques au beurre blanc
Carrelet au four
Carrelet rôti aux câpres

Cocotte de thon aux pruneaux

Daurade farcie au four
Dos de cabillaud en croûte d'épices et émincé de fenouil
Dos de cabillaud en écailles de chorizo
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Filets de bar rôtis risotto aux champignons

Filets de cabillaud en habit noir
Filets de grondins à l'orientale

Filets de sole et St Jacques au Noilly et légumes croquants
Gambas rôties salade de jeunes pousses

Lotte aux petits oignons et miquetas de Serrano
Lotte piquée au lard

Lotte poêlée et risotto aux petits pois
Lotte au four façon Benicarlo

Lotte au lait de coco et poivre vert

Maquereaux aux agrumes

Mabrés à la plancha con all i oli

Maquereaux de ligne aux légumes nouveaux
Maquereaux à la moutarde et vin blanc

Noix de St Jacques poêlées à l'huile de noisette
Pavé de bar au beurre blanc

Pavé de saumon en papillote d'aubergine
Pavé de saumon rôti aux tagliatelles de courgettes au pesto maison

Persillade de pétoncles et petits légumes

Queue de lotte rôtie aux cèpes et aux noix
Rouget au four et poivrons confits

Rouget rôti sauce vierge

Saumon grillé compotée de fenouil au citron confit

Saint Jacques à la fondue de poireaux

Saint Jacques poêlées aux agrumes
Saint Jacques poêlées au cidre et pommes reinette
Saint Jacques juste poêlées

Saint Jacques poêlées à l'écume de lard fumé

Saumon à l'émulsion d'aneth
Saumon rôti sauce vin rouge

Sole à la meunière

Tajine de thon aux légumes nouveaux et coriandre fraîche

Thon au four et aubergines grillées
Thon à l'escabèche
Thon en cocotte au basilic
Thon rouge aux olives noires et tomato frito
 

Viandes

  Albondigas con guisantes frescos

 Albondigas con salsa 

 Coq au vin 

 Courgettes niçoises farcies
 Cuisses de canard aux figues sèches

 Cuisses de canard braisées et navets confits au miel

 Cuisses de lapin à la moutarde
Cuisses de lapin au lard ibérico

 Cuisses de poulet aux girolles en papillote
 Cul de lapereau au thym et ail en chemise

 Double côte de veau à l'orange et échalotes confites

 Echine de porc pommes boulangère
 Epaule d'agneau en croûte d'herbes
 Epaule d'agneau façon 7 heures
 Faisan en cocotte  

 Gras double à la lyonnaise

 Gratin de courge aux lardons et parmesan
 Filet mignon à la moutarde
 Filet mignon de porc au gingembre et au miel
 Filet mignon au parmesan et compotée de potiron
 Filet mignon de porc à la crème d'ail

Fricassée de poulet aux langoustines

Joues de boeuf confites aux épices

Joues de porc en cocotte, fèves au chorizo

 Lapin aux poivrons et olives vertes

 Lapin à la crème et aux champignons de ma tante Hélène 

 Lapin aux pruneaux et au porto

 Lapin chasseur
 Lapin en cocotte aux échalotes confites

Magret de canard aux airelles

 Onglet de boeuf Angus
 Osso bucco

Parmentier de canard
 Perdreaux farcis aux foies confits
 Perdreaux à la vigneronne

Poulet à la guinness et au pain d'épices

Poulet aux lentilles à l'indienne
 Poulet aux olives rouges et citron confit 

 Pôtée aux choux et saucisses de Morteau

 Rable de lapin farçi

  Risotto aux cèpes et foie de lapin

Rognon de veau écume de persil et moutarde à l'ancienne
 Rouelle de porc à l'ail nouveau
 Rôti de porc au lait et épices douces
 Saucisses aux lentilles

 Selle d'agneau aux échalotes et citrons confits

 Souris d'agneau cuisson lente et semoule parfumée

 Souris d'agneau façon ternasco

Suprême de poulet farçis

Tajine d'agneau aux petits pois et rattes

Tajine de poulet aux abricots secs
 Tajine de veau au fèves
 Tajine de veau aux raisins secs
 Tajine de veau aux abricots secs

 Tendrons de veau confits au romarin et pommes reinette
 Tendrons de veau à la sauge et légumes nouveaux