750 grammes
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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 10:25

Souris d'agneau aux légumes d'été

 

Dans le petit restaurant routier de mes parents… mon père ne faisait pas la cuisine… ce rôle revenait à ma mère qui, un comble pour une restauratrice, n’aimait pas faire la cuisine, même si elle avait parfois des traits de génie !...

Mon père lui s’occupait du jardin potager, de la cave, de la vaisselle et  des relations publiques (ses copains) !...

S’il n’était pas le cuisinier en titre… il avait quand même deux ou trois spécialités qu’il n’aurait confiées à personne !

Sa première spécialité était le persil haché… on peut sourire… mais toute la finesse de la chose était dans la technique !... Le persil était haché dans un verre !... Là vous ne riez plus… je vous sens même un peu curieux… dans un verre ?!?!?!

Assis au bout de la table familiale le « hacheur » donnait quelques ordres : à moi d’aller cueillir du persil dans le jardin… à mon frère de lui apporter un verre, plus ou moins grand selon la quantité de haché désiré… et à ma sœur  de lui donner les ciseaux ! Puis il équeutait soigneusement chaque brin de persil… les passait sous l’eau… les séchait et les mettait dans le verre… en tassant… Le verre maintenu fermement dans la main gauche… les ciseaux tenus dans la main droite plongeaient dans le verre… et là s’ensuivait une série de coupe-coupe…  jusqu'à l’obtention de la finesse de hachage désirée !... L’opération terminée… l’un d’entre nous était chargé de mettre les queux de persil à la poubelle… l’autre de nettoyer la table et lui s’en allait à la cuisine… son verre à la main : « Tiens Monette je t’ai haché du persil ! » avec la satisfaction du devoir accompli…

Dans un autre registre la préparation  du beurre blanc, mythique sauce des Bords de Loire telle que la faisait sa mère et sa sœur, donnait lieu également  à un beau remue ménage… il ne fallait pas le troubler par des allers et venues intempestives… il ne fallait pas qu’il fasse trop chaud… il ne fallait pas un feu trop vif… il fallait des échalotes grises (de son jardin de préférence) il fallait une casserole à fond épais… il fallait deux fourchettes pour touiller … il fallait du beurre froid… et surtout…surtout…  il ne fallait pas  lui demander :  «  alors ça va ?...»  En un mot il ne fallait pas lui casser… les pieds… pour ne pas dire plus !... Si ma mère avait bien coordonné la cuisson du poisson… si elle avait pensé à faire chauffer les assiettes… alors… alors là seulement mon père avait le sourire et dégustait SON beurre blanc avec  satisfaction  et le sentiment de nous transmettre un héritage gastronomique et familial des plus précieux  !...

 Il arrivait parfois… pas très souvent heureusement… que le beurre blanc tourne… et qu’au lieu d’une belle sauce bien liée, on ne retrouve qu’un liquide gras dans lequel baignaient tristement les échalotes hachées !... Et bien ce jour là il fallait manger en silence… sans faire de remarque… mon père mangeait en fixant son assiette… levant la tête… il regardait ma mère… tentant de trouver quel élément l’avait trahi : « Le beurre ne devait être assez froid ? » Ma mère le rassurait en lui disant que c’était bon quand même !... Il retrouvait le sourire en nous voyant récurer nos assiettes avec de gros morceaux de pain… nous, tourné ou pas, on l’adorait son beurre blanc !...

 

Et puis il y avait le fin du fin… le clou du spectacle… l’épopée culinaire… l’Everest de l’émulsion… une extraordinaire aventure humaine… j’ai nommé : la MAYONNAISE !...

Comme toujours lorsque mon père cuisinait, le cérémonial était très important…

Une heure avant il fallait sortir les ingrédients du frigo… car le secret de la réussite de SA mayonnaise résidait dans la température !... il importait que les œufs, la moutarde et l’huile fussent à la même température… même le bol qui allait servir pour la préparation subissait lui aussi cette règle d’égalité celsiusienne !... Ce cérémonial pouvait être modifié en cas de canicule : les ingrédients étaient alors sortis du frigo seulement ¼ d’heure avant…

Assis au bout de la table de la salle à manger (oui il faisait trop chaud dans la cuisine) l’officiant (mon père !) commençait par séparer les blancs des jaunes… attention !... toutes traces de blanc… même minimes étaient bannies des jaunes… soupçonnées qu’elles étaient de nuire au résultat final !

Les jaunes, vierges de blanc, étaient les premiers dans le bol… Ah oui j’allais oublier… le bol était choisi avec soin… il avait un pied qui facilitait le maintien… il était large mais pas trop… il était profond mais pas trop… enfin c’était le bol idéal… d’ailleurs c’était toujours le même… celui-là et pas un autre !...

Un des enfants se mettait sur la droite de mon père… avec ses deux mains à plat sur la table il devait maintenir le bol… pour éviter les accidents lorsque la préparation nécessitait un tour de main énergique… ma sœur était exclue de cette tâche… elle avait les mains trop chaudes et risquait de compromettre le fameux équilibre celsiusien !......

Un autre… moi le plus souvent… devait se positionner sur la gauche la bouteille d’huile à la main… prêt à verser… au signal seulement… le filet d’huile mince et régulier qui menait au succès !...

La cuillérée de moutarde, forte bien sûr, Amôra de préférence… une pincée de sel, quelques tours de moulin à poivre… rejoignaient les jaunes !...

La fourchette… dans laquelle on avait pris soin de piquer un quartier de pomme de terre pelée… (Cette technique permettait… selon mon père… d’apporter du liant à la mayonnaise grâce à la fécule libérée par la pomme de terre au contact du corps gras !... ça vaut ce que ça vaut… il n’y a que la foi qui sauve !...) La fourchette disais-je donc… munie de son morceau de tubercule plongeait dans le bol pour mélanger les premiers ingrédients !

Lorsque mon père pensait que le mélange était prêt il me lançait un : « Vas-y »… j’entrais en action… il était rare que mon filet d’huile soit idéal… alors mon père me guidait… parfois vivement… « Plus vite… moins vite » Et là… dans les bons jours… on voyait la mayonnaise monter… bien jaune… bien ferme… appétissante… pour accompagner les langoustines ou le merlu froid !

Mais il y avait aussi les mauvais jours… la mayonnaise ne montait pas… alors mon père essayait avec un deuxième jaune d’œuf… puis un troisième… voir un quatrième… rendu là on invoquait la loi des séries… les œufs trop ou pas assez frais ou froids… le verseur du filet d’huile qui avait versé trop ou pas assez vite ou pire !... peut-être qu’une femme en âge de procréer dans ses mauvais jours avait traversé la pièce… ce qui comme chacun sait peut être fatal à n’importe quelle mayonnaise !...

Alors sans rien dire ma mère préparait une vinaigrette pour le merlu ou le beurre pour les  langoustines !

Nous nous régalions quand même… mais avec le sentiment d’avoir participé à une aventure inachevée… avec le regret de voir notre père déçu d’avoir échoué dans son entreprise !...

 

Souris d'agneau aux légumes d'été

 

 

Ingrédients pour 2 pers :

 

- 2 souris d'agneau

- 4 poivrons verts longs

- 4 petites tomates rondes

- 6 gousses d'ail

- 1/2 cube de bouillon de volaille

 

 

 

- Après les avoir lavées et essuyées, couper les tomates en rondelles un peu épaisses dans le sens perpendiculaire.

- Puis disposer les dans un plat allant au four, arroser d'un bon filet d'huile d'olive, assaisonner, repartir les gousses d'ail.

 

 

 

- Après les avoir parés et assaissonnés, faire dorer les souris dans une poêle avec un peu d'huile d'olive.

 

 

 

 

 

 

- Disposer les souris sur les tomates.

 

 

 

 

- Oter la queue et les pépins des poivrons, puis les couper en lanières

 

 

 

 - Dans une poêle avec une cuillérée d'huile d'olive faire cuire les lanières de poivrons jusqu'à ce qu'elles soient bien fondantes.

 

 

 

 

- Répartir les poivrons autour des souris, émietter un demi cube de bouillon de volaille sur les légumes et mouiller avec 5 cl d'eau.

- Mettre au four chaud 180° pendant 15 minutes puis baisser la température à 120° et laisser mijoter pendant 1 heure environ en retournant et arrosant régulièrement les souris.

 

 

- En fin de cuisson s'il y a trop de sauce, retirer les souris en les gardant au chaud et faire réduire à feu vif jusqu'à l'obtention de légumes bien compotés.

- Servir accompagné d'un vin rouge bien corsé : Côtes du Rhône, Corbières ou un vin de la Rioja espagnole.

 

                Bon appétit bien sûr !...

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 23:48

A la question :" On fait un gâteau au chocolat grand-père ?..." ma réponse est bof... mais un bof de moins en moins convaincu !... il faut dire que c'est la troisième fois que Loann ma petite fille me la pose cette question !... J'ai essayé beaucoup de parades : il fait trop chaud pour allumer le four... je n'ai pas tous les ingrédients... je n'ai pas de moule...

"Hein dis allez on en fait un" Je tente une dernière esquive :" je ne peux pas je dois faire ma sieste !"

Cette raison me semble imparable... "Bon ben d'accord on le fait après ta sieste !" Cette petite a un grand art de la riposte et des yeux verts auxquels il est difficile de résister !

 

A mon réveil elle m'attend devant la porte... avec à la main une petite feuille de carnet décorée sur laquelle elle a noté les ingrédients nécessaires... elle a déja fait le bilan de mes placards... il manque du chocolat... élément essentiel à la recette... un moule de 22 cm et un fouet pour monter les blancs en neige !

 

Une rapide descente à la supérette pour le chocolat... un détour par  le bazar chinois pour les ustensiles: moule,fouet et spatule (de couleur orange... il parait que c'est plus joli ) et nous voila équipés.

La première opération est délicate... il faut séparer les blancs des jaunes d'oeufs... un petit morceau de coquille est tombé dans les blancs... pas facile à attraper... mais il ne résiste pas longtemps aux yeux verts !

Aux jaunes on ajoute le sucre... puis... à l'aide du fouet orange... on bat vigoureusement le tout jusqu'a l'obtention d'un mélange blanchit et mousseux !

Pendant ce temps on fait fondre au microndes le beurre et le chocolat que l'on incorporent ensuite aux jaunes d'oeufs en mélangeant soigneusement avec la spatule orange !

La farine vient rejoindre cette joyeuse bande... la spatule entre à nouveau en action !

Attention maintenant arrive l'opération la plus délicate... monter les blancs d'oeuf en neige

 

Ajouter tout d'abord une toute petite pincée de sel... puis commencer à battre lentement... avec le fouet orange... en soulevant bien les blancs... puis accélérer le mouvement pour finir "à toute vitesse" pour savoir si les blancs sont bien montés... on retire le fouet au bout duquel les blancs doivent former une petite excroissance appeler "bec de perroquet"

 

 

 

 

 

Sans les briser... mélanger les blancs avec le chocolat... puis verser l'appareil (le mélange) dans le moule ! (si votre moule n'est pas antiadhésif, beurrer soigneusement les bords)

 

 

 

Enfourner à four préchauffé à 180° pendant une dizaine de minutes... pour être sûr de la cuisson... le truc de la lame de couteau que l'on plonge dans le gâteau et qui ressortir propre !... D'aprés ma patissière aux yeux verts si le milieu est à peine cuit c'est très bon aussi !...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle était fière de son travail ma patissière aux yeux verts !...

 

 Bon appétit... bien sûr !...

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 08:32

Un véritable supporter du Poiré sur Vie Football comme moi sait que pour être bien placé pour voir le match… il faut être assis le plus haut possible en tribune !... Oui mais voilà… la dîtes tribune contient environ 600 places pour une moyenne de 4 000 spectateurs !

Alors… évidemment il faut arriver de bonne heure… c’est-à-dire au minimum une heure avant le coup d’envoi… et moi ce jour-là je suis arrivé… tout essoufflé à 17h15 pour un match qui se jouait à 18h !... La tribune est pleine… et s’il reste quelques places par-ci par-là… je sais, par expérience, qu’elles sont « gardées » pour un copain qui est en retard ou qui traine au bar !...

A force de scruter les gradins j’aperçois mon voisin habituel de match (oui habituel car un supporter aime être toujours à la même place et entouré des mêmes voisins pour pouvoir discuter entre spécialistes !...)… donc ce voisin habituel me fait signe qu’il reste une place à côté de lui… oh ce n’est pas ma place préférée mais ça ira !...

Après avoir écrasé quelques pieds… je parviens à m’installer !...

Je peux commencer à m’intéresser au terrain… d’abord l’échauffement des équipes… mon voisin (habituel) me fait remarquer que Marega ne s’échauffe pas avec les titulaires… que l’équipe adverse parait athlétique… que si on gagne ce soir et que les suivants perdent on a des chances pour la montée !... enfin bref des petites conversations de supporters !...

Devant nous deux petites dames discutent aussi… mais les thèmes sont différents … il y a d’abord eu la météo… puis le nouveau magasin Leclerc qui vient d’ouvrir… puis la communion du petit-fils qui aura lieu à la Pentecôte… son parrain ne pourra pas venir… c’est dommage parce qu’il fait de beaux cadeaux !... elles n’ont accordées aucune attention à l’échauffement des joueurs… à peine se sont-elles intéressées au début du match… aussitôt replongées dans leurs commérages (Le fils de leur voisine vient de se fiancer avec une fille de Nantes qui porte des mini-jupes et ne pense qu’à se maquiller !... une dévergondée quoi !) C’est à ce moment que le Poiré marque un but… les commères ne l’ont pas vu…:« Tant pis !» concluent-elles « on le reverra demain soir à la télé ! »

Mon voisin de gauche, lui, est beaucoup plus attentif et passionné… il aime le foot… il aime l’équipe du Poiré (il a passé un quart d’heure à me l’expliquer avant le match !) et il aime les joueurs… il les aime tellement qu’il les encourage en hurlant leurs prénoms pour leur donner des conseils ! : « Vas y Kévin ! »… « Bravo Freddy »… « Bien joué Ernest… Ah je l’adore Ernest !... il est formidable ! »… « Manu passe à Ravi ! » C’est beau un supporter passionné… mais pendant une heure et demie… c’est un peu fatiguant !

Sur ma droite il y a le fils de mon voisin « habituel »… petit garçon d’une dizaine d’années aux joues rouges et bien rebondies… lui, il a un rituel… entre la fin de l’échauffement et le début du match il fonce au bar et revient avec une énorme barquette de frites bien grasses et un peu molles auxquelles il a ajouté du ketchup d’un côté et de la mayonnaise de l’autre… et pendant toute la première mi-temps il déguste en alternant ketchup et mayo !... Puis à la mi-temps il re-fonce vers le bar et revient avec une grande bouteille de coca… ce qui lui permet d’agrémenter la fin du match de rôts sonores et parfumés !...

J’adore les matchs de foot !... on y fait toujours des rencontres étonnantes !

 

Alcachofas y guisantes en estilo de Benicarlo

Ingrédients pour 4 personnes:

- 4 Alcachofas (petits artichauts)

- 400 gr de petits pois (guisantes) écossés

- 2 carottes

- 1 oignon nouveau

- 150 gr de jambon sec

- 1 laitue sucrine

- 1/2 cube de bouillon de poule

 

- Eplucher les carottes puis les couper en bâtonnets, émincer l'oignon, couper le jambon en dés et la sucrine en quatre.

 -Tourner les artichauts en conservant les parties tendres puis les couper en quatre.

 

 

 

 

 

 - Mettre 3 cuillerées à soupe d'huile d'olive dans une sauteuse pour faire suer le jambon et les légumes, sauf les petits pois, pendant une dizaine de minutes.

- Ajouter les petits pois, bien mélanger et laisser suer encore 3 à 4 minutes.

 

 

 - Mouiller avec de l'eau à peine à couvrir et émietter le cube de bouillon de volaille.

 -Saler légèrement (penser au jambon et au cube de bouillon) poivrer et disposer sur le dessus la sucrine coupée en quatre.

 

 

 

 

 

- Laisser mijoter doucement à demi-couvert pendant une vingtaine de minutes, le temps peut varier en fonction de la de la qualité des petits pois.

- Servir en seul ou en accompagnement de viande blanche (porc, veau ou volaille) moi j'ai choisi des albondigas (petites boulettes de viande assaisonnée et hachée veau et porc)

Bon appétit... bien sûr !...

 

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 14:22
 
En pénétrant dans la cuisine du château, Marie-Louise avait sa tête des mauvais jours ! Elle secoua son tablier d’un air bougon, arrangea  sa petite coiffe en dentelle :« Ah les coquins, les malpolis… les poivrots… »
 
Mathilde, la cuisinière, la regarda,  étonnée par les paroles de son aide de cuisine : «  Eh bien  MaMarie-Louise Sècherrie-Louise  qu’est-ce qui  t’a mise dans un état pareil !... »
 
Les joues encore colorées par la colère, bafouillant d’émotion, elle lui raconta comment, en revenant de chez monsieur le curé porter des œufs et du beurre comme tous les samedis, elle avait été chahutée par les conscrits de la classe 1911. Des braillards avec leurs vieux chapeaux, leurs bâtons et  cocardes tricolores. Ils hurlaient des chansons paillardes… leur haleine était parfumée de Muscadet !... Et même que celui qui semblait  mener la troupe,  Auguste Pauvert  le fils du menuisier, avait essayé de lui prendre la taille… mais elle ne s’était pas laissée faire… elle lui avait retourné une gifle qui allait certainement l’obliger à manger de la purée pendant plusieurs jours !...
 
Dans les temps qui suivirent elle croisa Auguste à plusieurs reprises… au début il n’osait pas la regarder… un jour il lui présenta ses excuses… qu’elle accepta avec un regard dur… sans un sourire… mais en tournant les talons elle sentit un bouillonnement dans sa poitrine… elle avait envie de rire et de pleurer… elle avait envie de le revoir… elle en était toute étourdie !
 
A la description des symptômes Mathilde lui dit « Te voila amoureuse !.. » « Amoureuse moi ! D’un grand nigaud pareil !... jamais... tu entends… jamais ! »
 
Lorsqu’elle le revit à l’automne 1911, il avait reçu sa feuille de route, il était incorporé au 20eme régiment d’artillerie. Assis à coté de son père, dans la carriole de l’atelier, il partait prendre le train à la gare d’Ancenis ! Il lui fit un petit sourire malheureux… elle lui répondit  discrètement de la main… il eut soudain l’air moins malheureux !
 
Auguste militaireEn 1912 pour sa première permission ils échangèrent quelques mots à la sortie de la messe… il lui parla de canons, d’obus et de balistique… elle lui raconta les potins du château !... Ils se quittèrent en se disant : «  à bientôt ! »
 
A sa libération en novembre 1913… au cours d’une promenade à la Queue de la Luce, au bord de la Loire… il lui embrassa les mains… ils échangèrent des promesses… firent des projets !...
 
Le mariage occupait leurs pensées… pas au printemps… mais à l’automne certainement !...
 
Aout 1914 et la mobilisation générale ramena Auguste au 20 ème d’artillerie… ils s’étaient quittés en pleurs… leurs projets venaient de s’envoler ! Il la rassura… la guerre serait bientôt finie… le temps de mettre une rouste aux allemands et ils pourraient se marier !
 
1915..16…17…18 les saisons défilaient… les permissions étaient rares… les courriers arrivaient mal… Au printemps 1917 un lettre lui redonna le sourire… et même la rendit un peu fière !...son Fiancé… Son Auguste  venait d’être promu Brigadier !... Une inquiétude l’envahit… est-ce que les brigadiers sont plus exposés que les soldats ?
 
 Une autre lettre en décembre de la même année la rendit folle d’inquiétude, Auguste venait d’être évacué à l’arrière… il était malade !... la fatigue et les bronches, rien de grave, mais cela lui permit de passer l’hiver au chaud… il regagna son unité au mois de mars !
 
Cette guerre n’en finissait pas !... En raison de son état de santé, Auguste est nommé instructeur pour la classe 1919… Marie-Louise est soulagée !... Alors profitant d’une permission exceptionnelle, ils décidèrent de se marier…le 14 juillet 1918 !...
 mariage Auguste Pauvert Marie-Louise Sècher parents LN et
Après deux ans  de service militaire… et cinq années de guerre Auguste fut libéré de ses obligations militaires le 8 aout 1919 !...
 
Il était fatigué et malade… il reprit le travail à l’atelier avec son père… le 11 avril 1920 Marie-Louise donna naissance à une petite Hélène !...
 
Usé par la guerre… les angoisses, la mauvaise nourriture et les boissons frelatées Auguste est décédé le  8 décembre 1924… quelques jours après la naissance de son fils !
 
On baptisa le bébé Auguste… c’était mon père !...
 
 
 
Collier d'agneau Ferran Adria
 
1
Ingrédients pour 2 pers :
- 800 g de collier(il y a beaucoup d'os)
- 1 beau bouquet de menthe fraîche
- 3 cuillérées de moutarde à l'ancienne
- 3 c.à.s de sauce anglaise
- 6 gousses d'ail en chemise
- 1 cube de bouillon de poule
 
 
2
 
 
- Dans une poêle avec un peu d'huile d'olive faire dorer les morceaux de collier sur toutes les faces.
 
 
 
3
 - Mettre les morceaux dans un plat allant au four.
- Etaler la moutarde sur les morceaux de collier.
- Arroser avec la sauce anglaise, saler, poivrer, et mouiller avec de l'eau à peine à couvrir.
- Parsemer de la moitié de la menthe hachée et émietter le cube de bouillon.
 
4
- Mettre au préchauffé à 180° pendant 3 heures en couvrant avec un papier d'aluminium.
 
- Rajouter un peu d'eau en cours de cuisson si nécessaire. ( le jus doit être court en fin de cuisson)
 
 
6
- Servir avec la sauce et parsemer du reste de menthe haché.
- En garniture des carottes glacées au miel.
 
 
En accompagnement vous pourrez boire, en l'honneur du chef catalan Ferran Adria, un rouge de la région : Un Pénédès par exemple !
 
Bon appétit... bien sûr !...                                   Version imprimable
 
- Nota : Réalisée d'apres une recette du chef Ferran Adria publiée dans le journal Régal. 
 
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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 10:38
Gambas rôties salade de jeunes pousses
 
En quittant Taroudant, notre chauffeur-guide Momo, nous dit que nous allons coucher à la ferme… à quelques kilomètres de là !...
Après quelques hésitations il consent à nous préciser que c’est un Riad situé à la campagne… Une ferme quoi !
Le chemin est caillouteux et poussiéreux… un vrai chemin de ferme…. A peine le 4X4 garé nous prenons possession des lieux… sans prendre le temps d’admirer la décoration  rococo et chargée des chambres… immenses !... Nous constaterons plus tard que la clim ne fonctionne pas… que les nuits sont plus que fraîches à cette saison et que nous allons nous geler toute la nuit !
Ce qui nous attire c’est la visite du Riad avant que le soleil ne se couche !... Après les jardins… la piscine (Brrr non chauffée !) nous apercevons la toiture en terrasse du bâtiment principal … C’est exactement ce qu’il nous faut pour faire des photos du soleil couchant sur la forêt !
Un premier escalier nous amène sur le toit… la vue est belle mais l’endroit est situé à l’opposé du soleil !... Sans prendre le temps de profiter de la vue et du calme ambiant nous escaladons un autre escalier en métal qui conduit à la terrasse supérieure !...
Maintenant imaginez !... la terrasse est vaste… nous avons le soleil couchant dans les yeux… nous découvrons une dizaine de silhouettes… réunies deux par deux… les bras et les jambes étroitement entremêlés… bougeant comme pour une danse lente… ou un combat où les coups seraient simulés au ralenti !
Les regards sont concentrés… les visages graves… les couples, sans distinction de sexe, se déplacent en silence !...coucher de soleil Maroc
Nos appareils photos à la main nous passons au milieu du groupe… sans qu’il nous prête attention !... nous prenons nos photos... en silence nous aussi… nous repartons sur la pointe des pieds… avec la désagréable impression d’être invisibles !
Nous avons retrouvé le groupe au repas du soir… décontracté… riant fort… Nous nous sommes salués… nous étions redevenus visibles !...
Je pense qu’il s’agissait d’un stage de TAÎ CHI ou une autre discipline orientale !...
Le soir dans notre chambre nous avons tenté d’entremêler nos jambes et nos bras en silence… Mais nous avons  dû abandonner rapidement… ce sport a des connotations !!!...
je  vous le recommande !... notre arthrose s'en souvient encore !...
 
Gambas rôties salade de jeunes pousses
 
Ingrédients pour 2 pers :1
- 12 gambas pour un plat principal
(pour une entrée 6/8 seulement)
- une douzaine de tomates cerise
- 1/2 sachetde salade jeunes pousses
- herbes (aneth, coriandre, persil plat, estragon etc...)
- 5 cl de vinaigre balsamique
 
 
 
2
 
 
 
 
- 1 heure avant de servir couper les tomates cerise en deux.
- Saler et arroser d'un filet d'huile d'olive, réserver au frais.
 
 
3
 
 
 
- Couper la tête et ôter la carapace des gambas.
- Piquer sur une brochette et les faire dorer dans une poêle avec un peu d'huile d'olive.
 
 
4
 
 
 
 
- Réserver les gambas au chaud.
- Faire chauffer la poêle, puis déglacer avec le vinaigre balsamique.
- Laisser réduire jusqu'a l'obtention d'un sirop.
 
5
 
 
 
- Assaissonner la salade, ajouter les herbes et les tomates cerise.
- Dresser sur assiette avec les gambas.
- Napper les gambas avec le déglaçage de vinaigre balsamique.
Bon appétit... bien sûr !...
 
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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 17:59
 
Tajine de légumes safranée façon Meryem
 
Ingrédients 2 pers:1
- 1 petite courgette bien ferme
- 1 petite aubergine
- 1 oignon rouge
- 1 panais
- 2 p.d.t moyennes
- 1 poignée de tomates cerise
- 1 grosse pincée de safran (en pistil de préférence)
- Un bouquet de coriandre
 
2
- Préparer tous les légumes en les coupant en tranches plutôt fines.
- Dans une poêle mettre une cuillèrée à soupe d'huile d'olive et faire dorer les pdt et le panais sans cuire complètement.
- Réserver.
 
 
 
3
 
 
- Dans la même poêle rajouter de l'huile et faire cuire les autres légumes encore croquant .
- Attention pour une plus grande quantité de légumes faire cette cuisson en plusieurs fois.
 
 
4 
 
 
- Réunir tous les légumes dans une sauteuse un peu creuse ou un wok.
- Assaissonner sel, poivre, et safran.
- Mouiller avec 2 ou 3 cuillèrées d'eau et d'un filet d'huile d'olive.
- Laisser cuire à couvert 5 minutes environ à couvert.
- Les légumes doivent être juste cuits.
 
8
- Parsemer de coriandre hachée.
- Servir bien chaud, seul ou en accompagnement d'un poisson ou d'une viande (poulet, veau ou agneau).
 
 
Bon appétit... bien sûr !...
 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 07:28

 

 

Coquilles St Jacques à la nantaise

   

Nous avons tous nos petites phrases toutes faites… que nous essayons de placer au cours d’une conversation pour souligner nos propos… pour imager une histoire ou pour convaincre notre auditoire !...

 

Ma mère n’échappait pas à ces tics de langage… on peut même dire qu’elle avait l’art de la formule… elle était capable de vous clouer sur place d’une seule phrase ou de décrire une situation en trois mots mieux que certains auteurs en 200 pages!

 

Il était préférable de ne pas avoir de « mots » avec  ma mère… parce qu’avec  ses « mots » elle savait fusiller l’imprudent impudent qui avait osé mettre en doute sa parole ou émettre une critique sur sa progéniture !

 

Par exemple :

 

Si un intrus voulait se mêler de sa conversation sans y avoir été invité elle ne disait pas : « Monsieur  je vous prie de ne pas intervenir dans un débat qui ne vous concerne pas ! » mais plutôt : » Quand on sonnera le pot de chambre tu sortiras de sous le lit » C’était clair, net et sans bavure !

 

Elle ne disait pas : « Monsieur votre avis m’importe peu… vos remarques ne m’intéressent pas ! » Mais plutôt : «  S’il court aussi vite que je l’emm… il va gagner Paris-Strasbourg  à la marche ! »

 

Elle ne disait pas : «  Monsieur je vous ai fait des remarques… et peu me chaud que cela vous déplaise ! » Mais plutôt : « Et toc mets ça dans ta poche et ton mouchoir par-dessus ! »

 

Elle ne disait pas : « Monsieur j’ai l’impression que vous n’avez pas compris ce que je viens de vous dire » Mais plutôt : » Mais tu comprends rien … t’es plus c… que le bon Dieu est mignon ! »

 

Elle ne disait pas : «  Ce jeune homme regarde sa fiancée avec tendresse ! » Mais plutôt : «  Y s’mire dans ses yeux comme un chien dans une saucisse ! » Ou alors « elle lui f’rait dans le bec… y dirait que c’est bon ! »

 

Elle ne disait pas : » Cette jeune femme est jolie, mais elle parait prétentieuse ! »  Mais plutôt : « Regarde- moi cette  Marie belles en cuisses… bouffie les joues plates ! »

 

Enfin elle utilisait un mot qui m’a toujours étonné… que je n’ai vu dans aucun dictionnaire … sans doute était-il de son invention !... : Lorsque son mari (mon père) ou ses enfants (souvent moi !) ou un client la poussaient à bout elle disait : «  J’le minzerais ! » tout en remuant ses petites mains potelées comme si elle voulait malaxer ou étrangler celui ou ceux qui l’avaient énervée !

 

Peut-être allez-vous penser que j’exagère… que je pousse le bouchon un peu loin alors vous direz comme ma mère lorsqu’elle  ne croyait pas les histoires que nous lui racontions : « Tu dirais ça à un ch’val de bois y t’donnerait un coup de pied ! »

 

Une autre fois je vous dirai les « mots » de ma mère pour ses enfants qui étaient toujours autour d’elle : " Comme des mouches sur un morceau de sucre ! »


 

Ingrédients pour 2 pers :1

- 8 coquilles St Jacques sans corail

- 30 cl de vin blanc sec

- 1 échalote

- 150 g de champignons

- 10 cl de crème fleurette

- 3 cuillérées à soupe de mie de pain

- un peu de chapelure

- 1 c.à.c de fumet de poisson en poudre

 

2

 

 

- Ouvrir les coquilles en retirant d'abord le coté plat à l'aide d'un couteau à lame épaisse.4

    - Ôter les barbes de 4 coquilles,  les laver dans plusieurs eaux après avoir retirer les parties noires.


3

 

 

- Nettoyer la noix (penser à enlever le petit boyau noir)

  - La décoller et réserver.

5

 

- Lorsque les barbes sont bien lavées, les hacher finement et réserver.


 

6

- Emincer finement les champignons et les faire cuire dans une poêle avec du beurre.

 

7- Faire fondre dans du beurre l'échalote ciselée, puis ajouter les barbes hachées.

 

 

8

 

- Mouiller avec le vin blanc, incorporer la cuillérée de fumet de poisson et laisser cuire quelques minutes.

 

9- Hacher soigneusement la mie de pain et l'ajouter à la sauce ainsi que la crème fraîche, laisser réduire jusqu'a l'obtention d'une sauce liée. Assaisonner.

 

11

 

- Disposer les noix de St Jacques crues dans 2 coquilles (que vous aurez bien lavées auparavant) Saler et poivrer.

- Répartir les champignons sur le dessus.

12

 

 


13 

- Napper généreusement avec la sauce, ajouter quelques lichettes de beurre sur le dessus.

 

 

 

14

 

 

 

- Dans un plat allant au four mettre du gros sel pour stabiliser les coquilles.

 

- Passer au four position grill pendant 4 à 5 minutes, puis déguster bien chaud en buvant le reste du vin qui vous a servi à faire la sauce !

 

 

Bon appétit... bien sûr !

 

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 17:50

 

Tajine d'agneau aux petits pois et rattes

 

Ce vendredi matin était un bon moment pour visiter le Village du Vendée Globe… il faisait frais et nuageux… mais il ne pleuvait pas !

 

Il n’y avait pas d’attente pour accéder au ponton des concurrents… le public n’était pas clairsemé … mais on pouvait déambuler tranquillement sans être bousculé… prendre des photos sans être poussé par le voisin qui veut vous piquer votre angle de vue… pour la photo du siècle… :"ne poussez pas svp nous aussi on veut immortaliser l’instant… les drapeaux multicolores… l’équipier qui grimpe au mât… le concurrent qui nous fait un signe de la main en préparant son matériel ! " En fait souvent ça n’est pas le concurrent mais un accastilleur venu faire une réparation et qui vit son heure de gloire !

 

Vous l’avez compris on était bien !... à un détail près !... Ce vendredi était le dernier jour avant les vacances… d’où l’affluence des scolaires … élèves des écoles primaires de la région !

 

Ils arrivaient sur le ponton par minivagues… en grappes bruyantes autour de leurs accompagnateurs…  qui eux-mêmes brandissaient un bambou surmonté d’un fanion de couleur distincte... pour que les égarés puissent reconnaitre leur groupe !

 

Pourquoi  ce groupe a attiré mon attention plutôt qu’un autre ?... Peut-être parce qu’ils étaient différents… ils ne portaient pas l’uniforme… mais il y avait de l’uniformité dans leurs tenues… l’instit,  le fameux bambou à bout de bras, avait une tête de « Gendre idéal ! »… un peu inquiet il se retournait tous les 3 mètres pour compter sa marmaille !... Sa collègue à l’arrière avançait en écartant les bras… comme une mère poule qui veut rassembler ses poussins (Une mère poule en mini jupe flashy …collants noirs et bottes au dessus du genou!...)

 

J’allais détourner mon regard… quand je l’ai aperçu… il était le plus petit au milieu de la grappe… son anorak fermé jusqu’au cou… la mèche bien lissé sur son front… il ouvrait des billes étonnées sur tout ce qui l’entourait !... Il tenait dans la main gauche un immense parapluie fermé, qui,  lorsqu’il le posait par terre était plus grand que lui !... Je me suis dit " En voila un qui prévoyant ! "

 

Le « Gendre Idéal » à lui aussi ouvert de grands yeux à la vue du pépin géant… après quelques secondes de stupeur… d’incompréhension… il se précipite : » Adrien où as-tu trouvé ce parapluie ? » Adrien hausse les épaules… lève les yeux en tendant le cou  avec l’air du gars qui n’est au courant de rien !... « Le Gendre Idéal » repose la question une deuxième… puis une troisième fois… rien ! A la quatrième et insistante question…  Adrien… étonné de tant d’agitation pour un parapluie finit par lâcher :"Il était à coté de la dame là-bas… alors je l’ai pris ! "

Inquiet… l’instit croise le regard de sa collègue minijupée… ils se sont compris… Horreur !...dans leur groupe si mignon… si propre …si bien élevé… il y a un voleur de parapluie !... Il n’a pas l’habitude de ces situations… alors dans un geste désespéré il tient le parapluie à bout de bras en l’agitant frénétiquement… espérant que la dame… la victime de ce holdup… repère le butin et le récupère !

 

Rien… personne ne bouge… alors « Le gendre idéal » un peu gêné accroche l’objet du délit au filin qui sert de rambarde et explique à Adrien :"Tu vois je le pose ici… la dame va le retrouver… il ne faut jamais prendre ce qui ne t’appartient pas… tu as compris Adrien…" Adrien a compris… il secoue la tête de bas en haut et vice-versa  pour le prouver… l’instit veut dédramatiser la situation :"Mais ce qui est important Adrien c’est que tu as dit la vérité… il ne faut pas voler… mais il faut toujours dire la vérité ! "

Adrien a bien de la chance … mon instit à moi… homme aux instincts primaires… m’aurait mis un coup de pied au c… dans la même situation… et il aurait eu tort… car je suis certain qu’Adrien retiendra la leçon non violente susurrée par son instit sportswear !...

 

 

Ingrédients pour 4 pers :1

 

- 800 d'agneau (collier et poitrine)

- 1 oignon

- 2 tomates

- 1 c.à.c de gingembre

- 1 c.à.c de cumin

- 1 c.à.c de cannelle

- 8 pdt rattes

- 250 g de petits frais ou surgelés

 

 

2

 

 

- Couper et parer les morceaux d'agneau.

- Puis les faire dorer dans une cocotte en fonte allant au four, dans un peu d'huile d'olive.

- Lorsque tous les morceaux ont pris une belle couleur les réserver au chaud.

 

 

3

 

 

 

 

 

 

 

 

- Emincer finement l'oignon et le faire fondre dans la même cocotte sans prendre de couleur.

 

 

4

 

 

 

 

 

 

- Ajouter les tomates, puis laisser cuire pendant 3/4 minutes en mélangeant régulièrement.

 

 

 

 

 

 

 

5

 

 

 

 

- Remettre les morceaux d'agneau dans la cocotte.

- Saupoudrer avec les épices.

- Bien mélanger pour répartir les épices.

 

6

 

 

 

 

 

 

 

 

- Mouiller à peine à hauteur avec de l'eau ou mieux du bouillon. Saler et poivrer.

- Démarrer à feu vif pendant une dizaine de minutes.

- Puis mettre au four à 120° pendant une bonne heure, la viande doit être fondante.

 

7

 

 

 

 

 

- Au bout d'une heure ajouter les pommes de terre rattes.

- Remettre au four pendant une vingtaine de minutes.

 

8

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dans le même temps faire cuire les petits pois à l'anglaise (à l'eau salée).

 

 

 

 

 

 

9

 

 

 

- Dresser dans un plat creux ou dans un tajine si vous en possédez un.

 

 

- Un Siroua marocain, vin rouge charnu et puissant accompagnera très ce tajine !

 

 

Bon appétit ... bien sûr !...

 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 08:16

Riz au lait façon crumble 

 

Je l’attendais !... depuis quelques semaines je sentais que son arrivée était proche !... il y avait des signes… tous les matins j’allais voir mon blog…  je me disais encore un effort et je vais y parvenir !

 

Il  y a 4 ans lorsque j’ai démarré mon blog…  il me paraissait inaccessible…  irréalisable… je n’y pensais  pas… même en rêve !

 

Et pourtant !... ALLELUIA !... il est là et bien là !

 

Ce matin même…  devant mes yeux ébahis j’ai du me rendre à l’évidence !... il est là et bien là … (j’ai vérifié trois fois !)

 

Qui ?... me direz-vous :  Mon 100ème abonné !...

 

Maintenant qu’il est là… une question se pose : «  C’est qui ? »… est-ce un homme ou une femme ?... habite t’il (ou elle) dans ma région ?... en France ou à l’étranger ?

 

Autre interrogation ?...  Qu’est-ce qui  a déclenché son inscription ?... qu’elle est la recette qui a attiré son attention ?... Ou alors c’est un texte qui l’a fait sourire ou qui l’a énervé !... Est-ce que c’était sa première visite ou était-il un habitué ?...

 

Une idée horrible me traverse la tête… et s'il se désabonnait… je n’aurais plus que 99 abonnés… tout serait à recommencer !... Non pas possible !... ça doit être quelqu’un de sérieux !... comme mon blog !... pas le genre girouette à changer d’avis à chaque coup de vent !

 

Maintenant je dois tenir parole… j’avais dit il y a quelques semaines que j’offrirais un cadeau au centième abonné… quelques spécialités vendéennes… à boire et à manger !

 

Mais pour ça il doit se faire connaitre !... moi pour toute référence je n’ai que cette suite de  lettres :

 

  a-d.pillayvythilingum************ 

 

Alors mon cher Centième contactez-moi … pour que je puisse vous expédier ce colis !

patpauvert@aol.com

 

P-S : Il faut que je me calme... Lady Gaga a 30 millions de "Followers"... alors moi avec mes 100 abonnés...  modeste... mon p'tit gars... modeste ! ! !...


 

Ingrédients pour 8 pers :1

 

-   2 l de lait entier

- 280 g de riz rond

- 3 pommes

- 1 orange non traitée

- 220 g de sucre en poudre

- Pour le crumble :

- 100 g de farine

- 100 g de beurre

- 100 g de sucre en poudre

- 1 c.à.c de cannelle

 

2- La veille faire cuire le riz :

 

- Faire chauffer le lait avec la peau de l'orange non traitée en prenant soin d'éliminer la partie blanche.

 

- Lorsque le lait est chaud, jeter le riz en pluie, remuer pour eviter que les grains s'agglutinent.

 

- Laisser cuire à petits bouillons pendant 15 à 20 minutes pour un riz moelleux.

 

- Incorporer le sucre 5 minutes avant la fin de cuisson.

- Répartir le riz, après avoir retiré les peaux d'orange, dans des verrines ou des coupelles, laisser refroidir, puis mettre au frais .

 

- Le lendemain :3

 

 

- Après les avoir pelées, couper les pommes en quartiers.

- Puis les faire cuire dans une poêle avec un peu de beurre.

- Attention de ne pas réduire en compote, les quartiers doivent juste être fondants.

 

 


 

 

4

- Préparer le crumble en mélangeant la farine, le beurre, le sucre et la cannelle grossièrement, le mélange ne doit pas être lisse mais plutôt grumeleux.

 - Mettre un papier sulfurisé sur une plaque allant au four.

- Etaler la pâte à crumble sur la plaque, puis mettre à four chaud 180° jusqu'a obtenir une belle couleur dorée.

 

5

 

 

 

 

- Sortir le riz du frigo une demi-heure avant de servir

 

- Disposer les quartiers de pommes encore tièdes sur les verrines de riz.

 

 

 

6


 

- Répartir la poudre de crumble sur chaque verrine, plus ou moins généreusement selon votre goût.

 

- Servir avec un Coteaux de l'Aubance ou plus original un vin d'orange ( maison si possible !).

 

 

  Bon appétit ... bien sûr !...

 

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 07:51

 Moussaka végétarienne  

 

Toute la nuit je me suis débattu dans ce lit trop étroit…trop court qui grince à chacun de mes mouvements !... A peine ai-je réussi à m’endormir que l’infirmier aux gros lobes d’oreilles passe sa tête à la porte et  me susurre : «  Monsieur il est 5h30 il est l’heure !... »  Bon sang ! L’heure de quoi !...  Ah oui hier soir… l’arrivée dans la chambre… avec Groslobes… le plateau qu’il a déposé sur la table en me disant : «  Voila votre repas »  Un petit bol de bouillon où 3 ou 4 vermicelles se battaient en duel … une tranche de jambon roulée… sèche et racornie… et un petit pain rassis puis il m’a tendu une bouteille d’eau en me recommandant de pas l’utiliser après minuit… mon allusion aux Gremlins ne l’a pas fait rire !

 

A peine le temps de m’étirer que la porte s’ouvre à nouveau… une aide soignante… comment elle est ?... Je ne sais pas !...  je ne vois que ses boucles d’oreilles qui se balancent au rythme des ses pas !... L’œil fixé sur les anneaux qui heurtent régulièrement ses joues je l’entends : « Bonjour monsieur !... » Tiens !...  quand elle parle ils partent dans tous les sens… « Est-ce qu’on vous a dit que allez être rasé ? » Je lui réponds "non" en bafouillant… je pense un peu tard que j’aurai du le faire moi-même avant de venir…. Là… elle confirme : «  Oui rasé de là… jusque là » en mettant une main à hauteur du nombril et l’autre au niveau des genoux… Les extrémités ne m’inquiètent pas … c’est le centre qui me gêne !

 

En moins de cinq secondes… elle me fait lever… installe un drap de papier sur le lit… me fait déshabiller… puis allonger nu comme un ver !

 

Sitôt sortie de sa poche la petite tondeuse blanche commence à « vesounner » dans les tons aigus ! D’abord elle  fait des gestes…  larges et  réguliers de gauche à droite pour le ventre… de haut en bas pour les cuisses… qu’elle souligne d’un petit signe du menton…  puis des petits mouvements plus délicats et précis pour le centre ! Ensuite il y a eu la finition… elle fronce les sourcils quand elle constate un oubli… passe la tondeuse à petits coups de poignet… pour ramener au bercail un poil égaré ! Moi !... je n’ai rien vu… bien trop occupé à regarder les minuscules attaches en or de ses pendants d’oreilles !...

 

Puis elle s’est relevée… a jeté un regard circulaire sur son travail… et d’un air satisfait m’a dit : «  Voila c’est terminé ! » d’une voix haut perchée et amicale… sensée dédramatiser la situation !... Elle est sortie rapidement… en agitant les cercles dorés en mouvements désordonnés !...

 

Plus tard, en jetant un regard dans la glace du lavabo… j’ai eu un choc !...comme Adam et Eve quittant le Paradis Terrestre… j’ai pris conscience de ma nudité !

 

Ma douche à la Bétadine terminée... J’ai entrouvert la porte du cabinet de toilettes… vérifié que la chambre était vide… et sauté dans le lit en tirant les draps jusqu’au cou… pudique protection artificielle !…

 

J’étais comme le caniche de notre voisine… la première fois qu’elle l'a fait tondre de façon grotesque… il est resté 24 h sous le lit de sa maitresse sans vouloir bouger … il avait honte !...

 

 J’étais comme un caniche honteux !

 

Puis Groslobes est revenu… m’a donné deux comprimés décontractants… mon lit a bougé… j’ai vu le plafond des couloirs défiler à une vitesse étourdissante… et puis…. et puis…  et puis plus rien !

 

Ingrédients pour 2 personnes :1

  - 2 aubergines

 - 4 tomates allongées

 - 300 g de champignons de Paris

-  2 échalotes

-  50 g de parmesan

-  huile d'olive

 

2

 

 

 

 

 

-  Couper les augergines en tranches d'un centimetre, les saler au sel fin sur les 2 faces et les laisser dégorger 1 heure.

 

 

3

 

 

 

 

 

 

-Pendant ce temps, hacher finement les échalotes, détailler les champignons et concasser les tomates après leur avoir ôté la peau.

 

6

 

 

 

- Essuyer soigneusement les tranches d'aubergines avec un papier absorbant. Puis après les avoir badigeonnées d'huile d'olive, les faire cuire sur un grill ou une plancha jusqu'a ce quelles soient moelleuses.

- Ensuite  disposer la moitié des tranches dans le fond d'un plat à gratin.

 

 

 

4

 

 

 

- Dans une poêle faire revenir les champignons et les échalotes jusqu'a cuisson complète. Saler et poivrer.

- Réserver.


5

 

 

 

 

 

 

 

 

- Faire compoter la concassée de tomates pour leur faire rendre toute leur eau.

- Saler et poivrer.

 

 

 

8

 

 

 

- Dans le plat allant au four répartir les champignons sur les tranches d'aubergines, puis étaler les tomates.

 

10

 

 

 

 

 

 

 

- Enfin disposer  le reste de tranches d'aubergines et couvrir de Parmesan râpé.

 

 

 

11

 

 

 

 

 

- Mettre à four chaud 180° pendant 30 minutes environ.

- Déguster en plat unique ou en garniture d'une viande ou d'un poisson grillés.

 

- En accompagnement ?... un rosé généreux... plein de soleil : un Tavel par exemple !

 

 

- N-B : Attention ne faites pas comme moi, mon Parmesan était un peu sec et a eu du mal à fondre et à dorer !

 

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Poissons


Blanquette de la mer
Blanquette de saumon étuvée de poireaux
Brochettes de lotte et risotto au jambon sec et épinards

Brochettes de St Jacques au beurre blanc
Carrelet au four
Carrelet rôti aux câpres

Cocotte de thon aux pruneaux

Daurade farcie au four
Dos de cabillaud en croûte d'épices et émincé de fenouil
Dos de cabillaud en écailles de chorizo
Dos de cabillaud émulsion de boucaux

Filets de bar rôtis risotto aux champignons

Filets de cabillaud en habit noir
Filets de grondins à l'orientale

Filets de sole et St Jacques au Noilly et légumes croquants
Gambas rôties salade de jeunes pousses

Lotte aux petits oignons et miquetas de Serrano
Lotte piquée au lard

Lotte poêlée et risotto aux petits pois
Lotte au four façon Benicarlo

Lotte au lait de coco et poivre vert

Maquereaux aux agrumes

Mabrés à la plancha con all i oli

Maquereaux de ligne aux légumes nouveaux
Maquereaux à la moutarde et vin blanc

Noix de St Jacques poêlées à l'huile de noisette
Pavé de bar au beurre blanc

Pavé de saumon en papillote d'aubergine
Pavé de saumon rôti aux tagliatelles de courgettes au pesto maison

Persillade de pétoncles et petits légumes

Queue de lotte rôtie aux cèpes et aux noix
Rouget au four et poivrons confits

Rouget rôti sauce vierge

Saumon grillé compotée de fenouil au citron confit

Saint Jacques à la fondue de poireaux

Saint Jacques poêlées aux agrumes
Saint Jacques poêlées au cidre et pommes reinette
Saint Jacques juste poêlées

Saint Jacques poêlées à l'écume de lard fumé

Saumon à l'émulsion d'aneth
Saumon rôti sauce vin rouge

Sole à la meunière

Tajine de thon aux légumes nouveaux et coriandre fraîche

Thon au four et aubergines grillées
Thon à l'escabèche
Thon en cocotte au basilic
Thon rouge aux olives noires et tomato frito
 

Viandes

  Albondigas con guisantes frescos

 Albondigas con salsa 

 Coq au vin 

 Courgettes niçoises farcies
 Cuisses de canard aux figues sèches

 Cuisses de canard braisées et navets confits au miel

 Cuisses de lapin à la moutarde
Cuisses de lapin au lard ibérico

 Cuisses de poulet aux girolles en papillote
 Cul de lapereau au thym et ail en chemise

 Double côte de veau à l'orange et échalotes confites

 Echine de porc pommes boulangère
 Epaule d'agneau en croûte d'herbes
 Epaule d'agneau façon 7 heures
 Faisan en cocotte  

 Gras double à la lyonnaise

 Gratin de courge aux lardons et parmesan
 Filet mignon à la moutarde
 Filet mignon de porc au gingembre et au miel
 Filet mignon au parmesan et compotée de potiron
 Filet mignon de porc à la crème d'ail

Fricassée de poulet aux langoustines

Joues de boeuf confites aux épices

Joues de porc en cocotte, fèves au chorizo

 Lapin aux poivrons et olives vertes

 Lapin à la crème et aux champignons de ma tante Hélène 

 Lapin aux pruneaux et au porto

 Lapin chasseur
 Lapin en cocotte aux échalotes confites

Magret de canard aux airelles

 Onglet de boeuf Angus
 Osso bucco

Parmentier de canard
 Perdreaux farcis aux foies confits
 Perdreaux à la vigneronne

Poulet à la guinness et au pain d'épices

Poulet aux lentilles à l'indienne
 Poulet aux olives rouges et citron confit 

 Pôtée aux choux et saucisses de Morteau

 Rable de lapin farçi

  Risotto aux cèpes et foie de lapin

Rognon de veau écume de persil et moutarde à l'ancienne
 Rouelle de porc à l'ail nouveau
 Rôti de porc au lait et épices douces
 Saucisses aux lentilles

 Selle d'agneau aux échalotes et citrons confits

 Souris d'agneau cuisson lente et semoule parfumée

 Souris d'agneau façon ternasco

Suprême de poulet farçis

Tajine d'agneau aux petits pois et rattes

Tajine de poulet aux abricots secs
 Tajine de veau au fèves
 Tajine de veau aux raisins secs
 Tajine de veau aux abricots secs

 Tendrons de veau confits au romarin et pommes reinette
 Tendrons de veau à la sauge et légumes nouveaux